la charrue avant les boeufs
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Bonjour StephE,
vérifiez votre logique avec des éthologistes,car je peux tromper.
Je ne crois pas que le cheval raisonne comme vous le suggérez. C´est bien de détendre le cheval du côté facile. Et lorsque vous le montez du côté facile le travail lui plait, c´est une forme de détente. Mais quand vous le travaillez du côté difficile, je crois qu´il réagit seulement à ce qu´il ressent ou à ce qu´il appréhende et qu´il ne l´associe pas au travail du côté opposé. L´amélioration que vous pouvez ressentir vient seulement de la détente.
Cordiallement
MK
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Hello StephE,
verify you logic with some ethologists, since I may be wrong.
I don´t believe that the horse thinks like you suggest he does. It´s OK to warm up or relax a horse on his easy side. And, when you ride him on the easy side he likes the work, it´s like a relaxing break. But when you work him on his difficult side, I believe that he reacts only to what he feels or to what he may apprehend and that he doesn´t relate it to the work on the opposite side. The improvement you may feel comes only from the relaxation.
Cordialy
MK
(par Michel Kaplan)
Bonjour Michel,
Ce que je relatais est du pur anthropomorphisme. Je pense que c´est surtout en remontant le moral du cavalier (par un exercice qui se réalise sans difficulté) que l´on facilite le travail du cheval. De plus, MON coté difficile est souvent le même que celui du cheval :) J´en déduis que nous sommes encore plus dyssimétriques que nos chevaux et ça ne simplifie pas les choses.
StephE
(par StephE)
Bonjour,
La jambe isolée doit malgré tout être reculée un peu si vous devez utiliser l´autre jambe, pour que le cheval les distingue.
cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Extrait du livre de Guillaume Henry - Les assouplissements
Je pense que c´est essentiel pour éviter les "bidouilles" de rênes, mais je peux me tromper.
StephE
"Elargir le cercle
L´idée est d´agrandir le cercle en poussant le cheval "par le milieu", par l´action de la jambe intérieure (qui reste à la sangle).
Le cheval avance alors sur une spirale, en se déplaçant de côté et en croisant ses membres. Le cavalier demande un déplacement sur quelques foulées, puis se remet sur un cercle avant de redemander un autre déplacement.
Ce qui est intéressant dans cet exercice (lorsqu´il est exécuté au pas, mais surtout au trot) est que le cheval :
* cède à l´action de la jambe intérieure, qui pousse l´ensemble du corps (ce n´est pas un effet de rêne),
* prend un peu de rebond dans son allure de par l´équilibre né de ce premier croisement. Il faut pour cela que le cheval conserve la même cadence, la même régularité d´allure et le même placer : s´il diminue son activité ou accélère, le cavalier agira avec ses aides (sans brutalité ni sanction simplement pour lui faire comprendre) ; s´il cherche l´extension d´encolure, le cavalier pourra réaliser l´exercice la nuque un peu basse et rechercher petit à petit la même activité et le même placer.
Comme toujours, on se contente de quelques pas au début, pour ensuite faire de plus grands déplacements, à un stade plus avancé, on pourra même demander au cheval de développer sa foulée (= allongement) pendant ce déplacement.
Lorsqu´il étudiera l´appuyer, le cavalier pourra rétrécir le cercle par ses aides extérieures, en conservant l´incurvation, dans l´idée d´une spirale inverse (voir plus loin).
Enfin, il pourra varier son cercle, d´un plus petit à un plus grand et inversement. en déplaçant de côté un cheval qui conserve incurvation, cadence et placer."
(par StephE)
Bonjour,
L´idée que la jambe isolée à la sangle s´adresserait à l´ensemble du corps alors que la même jambe en arrière de la sangle ne s´adresserait qu´aux hanches ne me parait pas reposer sur une cause naturelle.
La jambe isolée déplace les hanches plus vite que les épaules et la rêne d´appui fait l´inverse. Je dis déplace plus vite parceque les épaules et les hanches vont toujours dans le même sens sinon vous avez un problème :-) Par conséquent pour tout mouvement de coté il est nécessaire de doser ces différentes actions. Obtenir un bon mouvement de coté avec une seule aide réclame un niveau de dressage qui me semble supérieur à celui du cheval qu´on assouplit sur le cercle.
Dans un mouvement de coté la jambe isolée est impulsive mais elle déplace aussi les hanches, donc si vous voulez donner de l´impulsion mais sans déplacer les hanches, parcequ´elles prendraient alors de l´avance sur les épaules, il faut bien utiliser l´autre jambe. C´est là que la différence de position entre les jambes est utile car elle permet au cheval de distinguer leur effet.
cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Hi,
The two concepts of straight balance on a circle/elsewhere or bend and control of the shoulders and haunches seem difficult to dissociate in my experience.
Most would agree that the horse has to be frank and forwards to start with. But then opinions may differ about what to look for next and why.
If I want to be provocative, I could say that I consider a circle to be an advanced movement and piaffe or shoulder in to be a useful exercise for working towards it. Some would agree backed up by classical examples, some would disagree again backed up by classical examples.
I personally think that a circle is just as difficult as shoulder in and I don´t really see the purpose of waiting to do a perfect circle (which may take forever) before enjoying the benefits of shoulder in. Indeed I wonder whether it is possible to do a good circle if you do not control the haunches and the shoulders - and therefore by definition a good circle is a rather advanced piece of work. I believe it was Mestre Oliveira who, when confronted with someone on a high school horse for the first time, would ask to see the horse on a circle to judge it´s work - not at piaffe or passage.
I think it comes down to the old question of whether exercises are in fact just "figures" or difficulties, or whether they are there to improve the basics. Here I have to confess that I have changed over the years. I used to believe in working the basics ad nauseum (boring me and the horse to death in the process by the way!!) but now I think that what some people consider to be "airs" or "figures" or "final objectives"; are in fact very good exercises, when done properly and at the right time and under the right conditions. But not necessarily when the horse is perfect in the basics, because they help improve those basics, and in fact I would even consider them as basics. Piaffe and shoulder in are two good examples of this.
I think it is more a question of "it´s not what you do it´s the way that you do it". As usual. Which is why there are so many contradictory reference books on precisely this subject.
Andy
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Bonjour,
Les deux concepts d´un équilibre "droit" sur un cercle/ ailleurs et l´incurvation et le contrôle des épaules et des hanches me semble difficile à dissocier dans mon expérience.
La plupart des gens conviendraient qu´il faut que le cheval soit franche et en avant, avant tout. Mais après cela, les opinions divergent.
Pour jouer le provocateur, je pourrais dire que je pense qu´un cercle est un mouvement avancé et que le piaffer et l´épaule en dedans sont des exercices très utile comme bases. Il y en a qui seraient d´accord, avec l´appui de textes classiques, et il y en a qui ne seraient pas d´accord, encore avec l´appui de textes classiques.
Personnellement je pense qu´un cercle est tout aussi difficile que l´épaule en dedans et je ne vois pas l´utilité d´attendre la perfection du cercle (qui pourrait prendre très longtemps) avant de bénéficier de l´épaule en dedans. En fait je me demande si c´est possible de faire un bon cercle si vous ne contrôlez pas les épaules et les hanches - et donc par définition un bon cercle est un travail assez avancé. Mais c´est juste ma façon de voir les choses...Je crois que c´est le Maître Oliveira qui, quand il voyait un cheval bien dressé pour la première fois, demandait de le voir sur un cercle pour jugé la qualité du travail (pas au piaffé, pas au passage).
C´est le vieux problème de savoir si les exercices ne sont que des "figures", ou des difficultés, à "faire" ou s´ils améliorent les bases. Je dois avouer que mon avis là-dessus a changé au fil des années. Avant je croyais dans l´idée de travailler les "bases" à n´en plus finir (....en plus très ennuyeux pour moi et pour le cheval!!) mais je suis maintenant de l´avis que certains des exercice, qui sont considéré parfois comme des figures ou des airs finaux, sont en fait de très bons exercices améliorateurs, quand ils sont fait bien et d´une manière approprié. Mais il n´est pas utile d´attendre et attendre jusqu´à le cheval soit parfait dans les bases. Enfin c´est peut être juste une histoire de comment on définit des bases. Piaffer et l´épaule en dedans sont deux bons exemples de bases pour moi.
Je pense que c´est plutôt une question de "comment on les fait". Comme d´habitude. Ce qui pour moi explique tous les livres apparemment contradictoires à ce sujet.
Andy
(par Andy Weal)
D´accord aussi avec vous Andy, mais mon premier message ciblait plus le cavalier que le cheval ! Il est clair que l´exercice du cercle en équilibre est un des plus difficile qui soit (car on peut "monter" le degré de la perfection aussi loin qu´on veut ...) et c´est vrai qu´un jeune cheval sera rapidement "initié" à quelques pas (1,2,3) d´épaule en dedans, notamment sur le passage du coin au pas, ou sur le cercle (agrandir/rétrécir). Je pense que pour le cavalier, il est nécessaire d´avoir un contrôle minimal de l´équilibre sur le cercle AVANT d´aborder l´épaule en dedans : on voit un tas de cavaliers "tordrent" leurs chevaux, alors qu´ils sont incapables d´effectuer un doubler droit (même sur la largeur), et encore plus de conserver le cheval droit sur le cercle.
Je pense sincérement qu´on peux effectivement demander trés tôt l´épaule en dedans (ou le piaffer) ... mais uniquement sur quelques foulées !
Suite au débat ...
(par nathalie)
Bonjour,
Je rebondis sur ce que dit Nathalie, car j´ai dans mon souvenir, une double page dans un célèbre magazine qui présentait une cavalière expliquant l´épaule en dedans, avec une "magnifique" photo de face, ou il était plus qu´évident que le cheval avait la tête basculée. Cela m´avait beaucoup choqué et j´avais pensé à l´époque qu´il aurait fallu mettre une légende sous cette photo pour dire que c´était ce qu´il ne fallait pas faire et expliquer les raisons d´une telle déviation plutot que de passer sous ça silence et de faire croire à nos jeunes cavaliers qu´il s´agit d´une parfaite réalisation.
StephE
(par StephE)
Bonjour Nathalie,
Vous écrivez: "Sur un plan ostéopathique (mais attention, il ne s´agit pas de travail), on peut améliorer un cheval qui ne "veut pas" plier à gauche, en le "pliant" à l´extrême vers la droite."
Mon expérience confirme que cela aurait du mérite seulement si la coubure naturelle du cheval est vers la gauche. Car, dans ce cas, plier le cheval du côté droit autant que possible SANS FORCER pourrait libérer les contractions du côté droit qui lui faisaient résister le pli à gauche. J´insiste sur "SANS FORCER", car le cheval peut refuser de plier vers la gauche pour d´autres raisons, par exemple s´il a des contusions entre l´arrière de la mâchoire et l´Atlas à gauche. Et, si c´était le cas ses réactions à la douleur pourraient être très violentes et traumatisantes.
Amicalement,
MK
PS: je ne crois pas qu´Yves Delord, qui a l´air d´être un cavalier dont la monte est fine et légère, "sursollicite" ses chevaux. Avec de la finesse et la légèreté on peut faire presque tout avec les chevaux sans les abuser.
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Hello Nathalie
You write: "On an Osteopathic plan (attention, this isn´t about work), we can help a horse who doesn´t “want to” bend to the left, by “bending” him extremely to the right."
My experience confirms that this would have some merit only if the horse is naturally bent to the left. Since, in this case, bending the horse to the right as far as possible WITHOUT FORCE could free some contractions from his right side that caused him to resist the bend to the left. I insist on "WITHOUT FORCE", since the horse may refuse to bend to the left for other reasons, e.g. if he has some contusions between the jaw and the atlas on the left side. And, if this was the case his reactions to pain could be very violent and traumatizing
Regards,
MK
PS: I don´t think that Yves, who seems to be a rider who rides with finesse and in lightness, "asks too much" from his horses. With finesse and lightness we can do almost everything with horses without abusing them.
(par Michel Kaplan)