Encapuchonnement systématique - une prise de posit

Toutes mes excuses, j´avais oublié de m´identifier avant de poster.

(par Marc)

Voilà le grand sujet du moment abordé avec cette hérésie qu´est l´enfermement systématique, obtenu le plus souvent en force.
Les causes en sont globalement de trois ordres, la disparition des maîtres, le manque de culture équestre des pratiquants et de leurs conseillers, le "Gagner à tout prix" dans la compétition de dressage qui conduit des entraîneurs en vogue à diffuser ce type de procédé…..miracle.
Je ne suis pas sûr que les progrès de la biomécanique équestre seront d´une grande utilité pour y voir plus clair sur le sujet. Les arguments des grands « bio- mécaniciens » sont souvent très généraux et très théoriques. Et leurs auteurs n´ont pas envie d´entrer dans un débat dans lequel les considérations d´équitation et l´expérience équestre ( qu’ils n’ont généralement pas) sera vite indispensable pour faire avancer le débat ou conclure.
Comme je l´ai déjà dit sur ce forum, j´ai interrogé sur le sujet l´un des plus grands bio- mécaniciens actuels. Il n´a pas daigné répondre. Mieux, c´est en s´appuyant sur ses travaux qu’un fameux entraîneur de dressage actuel diffuse cette méthode que nous sommes nombreux, heureusement, à réprouver.
Alors il est certain que l’association Allege-Ideal va suivre ce dossier de très près et s’engager clairement dans le combat. Celui-ci sera long et difficile car les intérêts en jeu sont considérables. Mais il ne devrait pas se mener dans l’indifférence de la FEI, elle qui vient de modifier le préambule de l’article 401 de son règlement de Dressage:comme vous le savez l’objet du Dressage est désormais de faire du cheval un « athlète heureux grâce à une harmonieuse éducation ».Quant à l’article 419, maintenu inchangé, il stipule toujours que la compétition internationale « a été instituée pour préserver l’art équestre des abus qu’il pourrait subir et le transmettre intact aux générations à venir ». En quoi le cheval travaillé plaqué enfermé, et présenté la nuque rarement « le point le plus haut » colle-t-il à cette philosophie de l’action ? C’est ce qu’il faudra que l’on nous explique.

(par Christian Carde)

Bonjour,

Je répondais à cette phrase de Sylvie :

"on peut déjà mettre de côté rênes allemandes et autres enrênements à la maison, et ....où est-ce qu´on signe ?"

Et celle-ci de Freddy :

"...les outils mis surle marché comme les rênes coulissantes, ficelles, gogues et j´en passe, bref, tout ce qui tire la nuque du cheval vers le bas. Ces outils renversent manifestement toute la musculature de l´animal ce qui ne va pas sans poser problèmes pour les chevaux, autant sur le plan physique que mental..."

Concernant l´article, mon anglais, ne me permet pas de tout comprendre. Mais les photos sont explicites (malheureusement !) La musculature de certains chevaux (l´alezan de la première photo) sont à hurler.

Et je réitère ma première réflexion. Il est inadmissible que l´on puisse gagner des compétitions avec ce genre de méthode ! Je trouve que la photos d´anky sur salinero (les coudes en arrière, les mains dans le ventre, le cheval croupe haute) est une hérésie de l´équitation. Mais ce genre de méthode existent parce qu´elles sont récompensées en compétition.

Cela dit, il semble qu´il ne soit pas nécessaire d´utiliser d´enrênement pour ce genre de chose. La bride, les rênes allemandes, le gogue, le chambon, etc... mal utilisés peuvent faire le même effet, malheureusement, ce n´est qu´une question de cavalier. Ce sont les cavaliers qui sont à condamner, par les moyens qu´ils utilisent.

StephE

(par StephE)

Vous savez, Stephe, je persiste et signe, en disant que tous les enrênements doivent être mis au rencart: en effet, lorsque vous écrivez "Tout d´abord, l´usage correct des enrênements peut être utile, temporairement pour aider le cavalier à résoudre un problème particulier.", je pense que cela reste un faux prétexte, et surtout un constat déguisé d´échec : je m´explique : essayez de répondre honnètement à cette question : quel problème particulier peut justifier l´usage d´un système qui contraint ? maintenant, comment devriez vous faire pour résoudre ce problème autrement, c´est à dire en vous adaptant aux possibilités physiques et morales de votre cheval ? , et qu´est-ce qui fait que vous n´ayez pas adopté cette nouvelle solution tout de suite ?
Lorsque je dis " vous", ce n´est qu´une façon de parler, et en fait, cette réflexion n´est pas dirigée contre vous, personnellement, j´espère que vous l´aurez bien compris ! de plus, j´ai la honte de dire que j´ai utilisé aussi tout ces trucs horribles, sur les conseils " mal éclairés" d´enseignants et de grands cavaliers de renom, et que la faute m´en revient, car je n´ai pas été alors capable de réagir, alors que je pouvais très bien y réfléchir, et ne pas faire ce avec quoi je n´étais pas en accord.
Mea culpa !!! mais c´est aussi ce qui me pousse à me former en biomécanique : de plus, sans avoir recours aux ouvrages du PR Denoix, il suffit de bien intègrer ce que le Docteur Giniaux nous a légué, et ce serait déjà un grand pas en avant pour monter à cheval dans le bon sens, celui du cheval, évidemment.

(par sylvie anduze-acher)

Bonsoir, je suis allée sur le site indiqué dans les messages précédents...hélas je ne maîtrise pas du tout l´anglais...alors si quelqu´un est capable de traduire les passages importants, ou de proposer un résumer? Merci d’avance ! Dans tous les cas je m´associe à toute démarche de l´association dénonçant cette "pratique"!
isa
PS : comme je pars voire mes grands-parents cette semaine et que je n´aurais pas accès à mon ordinateur, je souhaite à tous de joyeuses fêtes de Noël !

(par isa Danne)

Bonsoir à tous,

Dans l´esprit du message de Sylvie, posez vous la question à vous même puis posez-la aux cavaliers "lambda" autour de vous: "a quoi sert un enrênement?"
Voici les trois réponses spontanées que j´entends:
1/ Pour placer mon cheval
2/ pour muscler le dos de mon cheval
3/ pour empécher mon cheval de faire le c..!
Puis chacun, d´un air entendu, d´ajouter: "Mais bien sur, il faut savoir s´en servir..."
Je pense qu´il faut bien cerner le "profil psychologique" de ces cavaliers afin de trouver les arguments appropriés.

A vous.

(par Catherine Poder)

Bonjour,

Je suis très content, mais pas étonné, que ce sujet trouve un écho sur AI. Ouf!

De mon avis il est lié au sujet des enrênements par des questions biomécaniques, mais on peut facilement utiliser cette technique en filet simple, ou bien en bride.....

Theresa a suscité le sujet de la traduction du site, si les gens sont partants - moi je me porte volontaire pour la relecture.

Je me demandé si des gens parmi nous ont des contacts à la FEI ou dans la presse équestre pour préparer l´action suggérer par Véronique?

Andy

Hi,

I was very pleased, but not surprised, to see that this subject is considered important by people in AI. Thank goodness!

I think it is related to the subject of gadgets via biomechanical considerations, but this technique is quite simply implemented using a snaffle bridle or a double bridle.

Theresa raised the subject of getting the French pages into French - if people want to do this I will be willing to proof read.

I was wondering if anyone in AI has good contacts in the FEI or in the equestrian press to prepare the action suggested by Veronique?

Andy

(par Andy Weal)

Bonjour,

J´utilise parfois des enrênements quand MES compétences ne me permettent pas de résoudre un problème. Un enrênement peut être une manière de demander quelquechose que l´on n´arrive pas à formuler par d´autres moyens. Il ne s´agit pas de palier un manque du cheval, mais un manque du cavalier. Il est, à mon avis, parfois plus poli de demander quelque chose gentiment sur une RA (il ne s´agit pas de plaquer le cheval, juste de lui dire "tiens, regarde, c´est par là) que d´avoir un cheval retourné.

Perso, je n´utilise que des enrênements commandés qui se relachent dès que l´orientation est bonne.

Il est vrai que sur les chevaux que je monte actuellement, il n´en est pas besoin. Cela dit, parfois, ça peut être utile, dans certaines conditions.

StephE

(par StephE)

Non, pour moi il s´agit de palier MON incompétence dans le but d´orienter mon cheval dans le bon sens (orienter = différent de placer)

StephE

(par StephE)

Col. Carde wrote:
"I am not sure that the progress of equestrian bio-mechanics will be very useful to shed some light on this subject. The arguments of the great "bio-mechanical specialists" are often very general and very theoretical. And their authors don´t want to get involved in a debate in which considerations about equitation and equestrian experience (they usually don´t have) will be essential to guide the debate and conclude."

Yes, I know, and this is only too sad. Many of them think they have experienced the genuine thing, but according to their findings they have not. Usually the photos accompanying their articles give them away. We all remember the conclusion that "horses like to put 5 pounds of contact on the reins" which really raised my eyebrows. Then, you can see from the photo of the experiment, that the horse is ridden stiffly on the forehand, overbent and behind the vertical with too short reins. I would say it had no toher option than to put 5 pounds (2.4 kg) into each rein.

On a more positive note, the wonderful 1939 book by Udo Bürger and Otto Zietzschmann, "The Rider Forms the Horse" (Der Reiter fromt das Pferd, FN buch verlag 2003) is written by a veterinary team that could ride both cross country eventing and GP dressage. In this book, Bürger describes what each muscle does, and how it should develop and look. It also explains why the opposite is less desirable. As a true sign of our degenerated times, the chapter portraying the development of Herder from green remount ot GP horse (by Felix Bürkner), has been added to by some modern editor, depicting wrongly ridden but exquisit quality horses, that show no difference between age 3 and 10. But one can disregard that chapter...

Theresa

(par Theresa Sandin)