fixité de la main et placé du cheval
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Quelle joie à chacune des interventions de Mr. d´Orgeix !
Dommage qu´elles soient si rares !
Monsieur, vous dîtes dans une de vos cassettes, que le trot assis ne permet pas une fixité de la main . Je pense que c´est vrai pour les cavaliers débutants qui ne maîtrisent pas leur assiette mais celà reste-t´il vrai pour les cavaliers d´expérience ?
Comment pratiquer un certain niveau de dressage sans s´assoir ?
A partir du moment où l´on obtient le placé du cheval aux trois allures, peut-on dire que nos mains sont suffisamment fixes ou ce résultat vient-il uniquement de l´action de nos jambes ?
Amicalement .
(par Nico)
désolé Nathalie mais je n´arrive pas à retrouver le thème du sujet du 4/11 ; pourriez-vous me le rappeler ?
Amicalement
(par Nico)
Ce message est page 38 !
(par nathalie)
Bonjour,
la fixité de la main c´est, quelque soit la position du cavalier et l´allure du cheval, la certitude que la distance et la pression ( pas tension ) sur la commissure des lévres du cheval reste constant .
Ne pas oublier que les épaules, les bras, les avant bras, les mains et les petits doigts doivent être souples. La souplesse des actions ne doit pas venir des doigts sur des mains rigides. Si un cheval léger est sensible aux variations de la position des rênes, le fait de supprimer la traction en arrière ne suffit pas. Par exemple, une légere montée des mains va, sur un cheval dressé, le faire ralentir, voir changer d´allure.
le cavalier doit accompagner tous les mouvements du cheval en gardant le même contact avec sa bouche même si une action est demandée ( tourner, par exemple ).
cordialement
(par Serge)
Bonjour Nathalie,je pense avoir encore progressé dans le travail de mon cheval .Quand je serre les jambes, il se redresse et se met davantage en équilibre sur les postérieurs ; il est plus léger dans l´avant-main et exécute plus facilement les déplacements latéraux .
Par contre, à chaque début de séance de dressage, je suis obligée, pendant 15 minutes environ, de lui remettre les points sur les "i" afin qu´il comprenne qu´il ne doit pas se traîner mais se soutenir .
Il essaie toujours d´en faire le moins possible au départ mais comme je ne cède pas, il finit toujours par changer d´attitude et se met au travail .
Pour la jambe isolée, c´est pareil, il faut toujours se fâcher pour qu´il consente à se déplacer de façon satisfaisante .
Il manque toujours d´impulsion et si j´abandonne les jambes, il se relâche totalement . Hier, j´ai utilisé de petits éperons, et j´avoue qu´il a mieux répondu à mes sollicitations . Par contre, j´aimerais y parvenir sans me fâcher sans arrêt et surtout sans le solliciter sans cesse de l´assiette ou des jambes . Comment faites-vous ? Peut-être avez-vous des chevaux avec plus de sang !
(par Nico)
Personnellement, j´applique deux choses :
Leçon de jambes : ligne droite, je serre les deux jambes (sans mains) et ça doit partir immédiatement, sinon badine immédiatement et j´ai dit IMMEDIATEMENT (on fait pas 5 essais, en se disant que le pauvre, il a pas compris)
Contrat d´allure : une fois au trot, le cheval doit y rester sans que le cavalier ne pompe (cela s´entend rêne longue) (PS : vous voyez véronique, que je vous lis quand même :p)
Après, une fois que le cheval a compris ça à la détente, on peut ajuster les rênes et commencer le travail.
StephE
(par StephE)
Bonjour Nico,
Votre cheval n´a pas d´impulsion, ne pas oublier que c´est d´ordre psychique.
A votre question, mon cheval a-t-il assez de sang, je vous réponds non.
Savez-vous qu´en 1905, Caprilli relate qu´il y avait à Saumur plus de 500 pur-sang et des chevaux de trés grande classe ?
les leçons de jambes, sur un cheval de plus de 4 ans, doit être un rappel, pas à chaque séance.
Cordialement
(par Serge)
concernant le cheval de Nico, deux choses me semblent importantes:
1) un cheval a besoin d´un certain laps de temps ( variable selon l´âge, et un tas de paramètres physiques et psychiques) pour que son "éveil musculaire " se fasse, ce sont peut-être les 15 mn dont vous parlez avant qu´il ne devienne disponible.
2) la façon dont on demande l´engagement est primordiale, et si l´on ne perçoit pas le jeu des membres du cheval, on peut se retrouver très vite en décalage, et donc le résultat obtenu devient contraire. les éperons se substituent alors en devenant un autre signal pour le cheval, mais qui ne s´inscrit pas , à mon sens,dans la pureté de la communication avec le cheval.
Enfin, les chevaux en général, ne se lèvent pas le matin en calculant qu´ils n´auront pas envie de vous donnez telle ou telle chose : ils font souvent comme ils peuvent physiquement: comme le disait le Colonel Carde, au cours de l´élaboration de la musculature qui permettra de faire les mouvements demandés ( la mise en intégrité physique), les postèrieurs par exemple se mettront " où ils pourront", et cela demande du temps.
(par Sylvie Anduze-Acher)
Je confirme ce qui vous a été dit fort justement... Si l´on a besoin de se fâcher tous les jours au même moment, alors que ça marche à d´autres, c´est que le cheval doit être devant une impossibilité...
Il ne peut pas se mobiliser dès l´entrée de séance, et le lui demander, c´est le mettre en difficulté, et prendre le risque de "brûler" ses aides.
Un temps de pas, libre (balancier et vitesse) d´une dizaine de minutes lui donnera la possibilité de se préparer physiquement et mentalement (découverte des nouveautés de l´environnement, entre autres). Rênes largement abandonnées, l´encolure vient d´elle-même à l´horizontale, il suffit de la laisser faire! Peut-être votre cheval n´a-t-il pas l´habitude de ne pas être tenu, ni d´évoluer sans un soutien des jambes : lorsqu´elles n´agissent pas, il croira au début qu´il n´a rien à faire et ralentira / zigzaguera. A vous de lui expliquer qu´il a un "contrat" à remplir, par des interventions intermittentes, aussi espacées que possible. Il vaut mieux alors laisser une erreur se produire nettement (sortie de piste, franc ralentissement, ou même arrêt), et la rectifier, que d´anticiper et d´agir au moindre début d´ombre de fléchissement... Il comprendra plus vite sa mission.
Comme cet échauffement est parfois un peu ennuyeux, il peut être effectué sous forme de brève promenade, ou comporter des changements de direction variés (assiette), ou devenir une initiation aux indications vocales (arrête, gauche, droite, au pas...). Et là, il devient "productif"!
En revanche, la disponibilité mentale et l´écoute peuvent être demandées dès le début (elles doivent l´être dès l´arrivée au box, le pansage, les trajets en main). Cela ne pose aucun problème aux chevaux (mais au cavaliers, oui, parfois, qui ne commence à être exigeants sur ce plan qu´au début du "travail").
(par vsv)
Bonjour Nico
Vous semblez avoir une vision très négative de votre cheval. Vous lui attribuez tous les torts – paresse, manque de sang – alors que dans 99,9% des cas le seul fautif est le cavalier qui demande mal ou ne s´aperçoit pas que le cheval ne peut pas faire ce qui lui est demandé. Comment voulez-vous qu´il apprenne quelque chose si vous le stressez en vous fâchant après lui systématiquement. De plus stresser un cheval pendant un exercice est dangereux pour son intégrité physique.
Êtes vous sûr de ne pas l´insensibiliser aux aides impulsives en le poussant constamment,ou en cherchant à le placer ou à le faire engager en utilisant mains et jambes en même temps ?
Avez-vous consulté un ostéopathe équin pour être certain que votre cheval va bien ?
Au début de votre travail échauffez le lentement et cherchez à obtenir de l´impulsion non en le poussant au trot mais en changeant d´allure de façon très rapprochée.
Ne le bousculez pas, laissez-le aller à son rythme, vous gagnerez de l´action petit à petit.
Enfin, si votre cheval manque réellement d´impulsion, ce qui peut arriver après tout, c´est uniquement par un travail adapté effectué dans le calme et la sérénité que vous pourrez lui en donner plus.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
A mon sens, la fixité de la main se définit par l´absence de retrait de celle-ci (par rapport à la bouche du cheval). Effectivement plus délicate à acquérir en position assise au trot et au galop. Cette fixité de la main -cette absence de retrait - est impossible avec des mains fermées et oblige un jeu permanent des doigts qui se posent et s´enlèvent sur la rêne. Un mouvement "parasite" sur la verticale au trot assis n´est pas un obstacle majeur, tant que les épaules (et les bras, les poignets, les doigts) du cavalier sont souples et détendus.
NB: je ne pense pas que l´action des jambes doive déclencher la flexion de nuque.
NB2: où en êtes-vous, Nico, avec votre cheval par rapport à mon message du 04.11 ?
(par nathalie)