assouplissements de Raabe
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Je voudrais savoir si certains ont pratiqués les assouplissements de Raabe avec l´eperon
(par Charles)
Raabe eleve de baucher a affiner sa methode en assouplissant les chevaux par attaques diagonales c´est pas mal mais il faut faire comprendre au cheval que l´ouverture des doigts c´est la mise en avant et resister c´est pour la legerté;enfin c´est plus compliqué que ça.
(par charles)
Mais est-il moral de pratiquer au 3ème millénaire une méthode qui commence par la "douleur" et les "attaques" (dans le texte)? Est-ce réellement par la résignation du cheval et la soumission physique que notre rapport avec lui doit commencer? J´espère que la réponse paraîtra évidente à ceux qui aiment les chevaux et cherchent la légèreté!
(par vsv)
les attaques pour Raabe vont de la vibration du mollet a l´attaque de l´eperon et si vous aviez bien lu il commence par une soumission morale et que celui qui n´a jamais eu besoin d´un effet d´ensemble pour dominer un cheval jette ses eperons.D´ailleurs la leçon de jambe n´est pas un exemple de douceur.Mes chevaux tous tres pres du sang avaient ete rendus immontables par des adeptes de la gentillesse et j´ai trouvé chez Raabe,Gerhardt,saint phalle et autres des solutions Tout n´est qu´une question de moderation et ne mets pas la legerté de coté loin de là.D´ailleurs qui maintenant peut reproduire les airs d´ecole du passé tres tres peu de personne et deja pas moi.
(par Auteur anonyme)
Bonjour,
Je n’ai pas encore eu le loisir de lire Raabe, mais je voulais juste mettre l’accent sur une difficulté des écrits du passé.
En effet il y a un travail de traduction français-français à faire, sous peine de mauvaise compréhension, un peu comme avec les « faux amis » en anglais.
De plus, si cela semble assez logique quand on lit Pluvinel (car le langage est assez éloigné du notre), il n’en va pas de même avec les auteurs plus récents.
Quand Beudant écrit « il faut tirer et pousser » il me semble que cela n’est pas à prendre au pied de la lettre (confer le reste de ses ouvrages et les photos qui les illustres).
Enfin, un certain nombre de notions ou de subtilités n’existait pas alors (connaissance éthologique,bio-mécanique, options de fonctionnements du cavalier…) et les auteurs avait le plus grand mal à parler de quelque chose qui relevait alors presque de l’indicible.
Tout cela pour dire qu’il ne faut pas forcement se braquer à la lecture d’hérésie apparente et plutôt chercher ce que cela sous-tend. C’est cela aussi, garder l’esprit ouvert.
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Hello,
I did not have the time yet to read Raabe, but I just wanted to talk about a difficulty of the writings of the past.
Indeed, there is a “modern language-past language” translation work to do, under penalty of bad comprehension.
Moreover, if it is quite easy to think of such a translation when reading Pluvinel (by the language that is rather far away from our), it does not go so easy for more recent authors.
When Beudant says "it is necessary to draw and push" it seems to me that we mustn’t read that at the first degree (confer to his works and the photographs).
Lastly, a certain number of concepts and/or subtleties did not exist then (ethologic knowledge, biomechanical, options of s rider operation...) and the authors of the past had the greatest difficulties to speak about something which belonged almost to the inexpressible.
All that, for saying that we should not be “against” when reading an apparent heresy, but rather try to seek what it is underlies. It is also that, to keep the open mind.
(par julien gouz)
Yes! That is a big problem. The old texts are understood in very different ways by us modern riders. I am in the process of very slowly translating a Swedish book from 1836. It is wonderful how the meanings change when you learn more and more, but also scary how different persons read different things into the text./Margareta in Sweden - (and looking out at a snowstorm.......I close my eyes and see the green grass and flowers in Autoillet - just some days ago!)
(par Margareta Westlin)
Votre intervention me rappelle un article paru dans un vieux n° d´Equus, où un militaire (dont je n´ai hélas pas mémorisé le nom), évoquait avec beaucoup d´humour son "parcours équestre" dans l´armée française, où le premier enseignement tenait peu ou prou en ces termes : "tirez dessus et tapez dedans". Après toute une vie d´expérience, le cher homme concluait que pour finir, cette formule résumait bien les choses, à condition toutefois d´y ajouter " ... mais pas en même temps!".
Sur l´effet d´ensemble et les éperons, c´est effectivement quelque chose de trés puissant. Et à une époque où Hermès était "incontrôlable/dangereux", c´était même la seule manière dont je pouvais reprendre en main le contrôle de la situation. Ceci dit, il ne s´agissait pas d´attaquer à l´éperon, mais de poser les pointes et refermer la jambe de bas en haut en soutenant la main. Sur l´effet décontractant de l´éperon -que je n´ai plus chaussé depuis un certain temps- je l´ai éprouvé sur du reculer avec mon vieux cheval. Quand il "coinçait", je posais alternativement la pointe de l´éperon en arrière de la sangle en rythme avec les postérieurs et le reculer se diagonalisait immédiatement en prenant de l´amplitude.
NB: je n´ai jamais considéré l´éperon comme un moyen suplémentaire de "faire avancer" le cheval.
(par nathalie)
l´auteur anonyme c´est moi j´avais oublié de mettre mon nom.Il est vrai que plus le cheval avance dans son dressage et moins les aides ont besoin de faire sentir.Il y d´ailleurs des auteurs modernes qui meritent d´etre lus je conseille de lire la serie de livres de Dominique OLLIVIER dont la lecture (pas facile) aidera beaucoup de personne.Moi c´est Jean d´ORGEIX il y a deja un moment qui m´a fait voir une autre équitation.Et il y en a beaucoup d´autres.Beaucoup de personnes n´avancent pas car elles ne reçoivent pas le bon enseignement elles devraient chercher par elles memes,les livres sont là pour ça,essayer et malgres les erreurs avancer(lentement comme tout le monde)
(par charles)
Je suis adepte de la gentillesse et tous mes chevaux, ainsi que ceux que j´ai contribué à éduquer se sont révélés parfaitement montables, y compris au croisement des TGV, ou lorsque tout le reste du groupe leur filait sous le nez au galop!
Je crains qu´on ait tendance à recourir à l´effet d´ensemble pour résoudre des situations de peur, d´incompréhension, de nervosité qu´on pourrait traiter plus efficacement par une prise en compte de la psychologie du cheval que par sa soumission physique. J´appelle les cavaliers à réfléchir à ces autres voies qui comportent des horizons insoupçonnés...
(par vsv)
preuve que je vous ai aussi lu :cheval d´exterieur page 146 bas de page "autres causes sur lesquelles vous ne pouvez pas grand chose:meteo,libido,emulation de groupe".Que faire subir ?
(par charles)
kesako ?
Pour l´inculte que je suis ;)
StephE
(par StephE)