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assiette et arrêt

16 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Bien qu´étant tout à fait d´accord avec vous sur la teneur de fond de votre message, il est cependant quelques propositions que vous avancez pour l´argumenter sur lesquelles j´ai un point de vue différent du vôtre.

Vous dites en premier que l´assiette est une aide plus légère que la main, comme si cela découlait automatiquement de sa nature propre.

A mon avis, selon l´usage que l´on en fait, comme pour la main, elle peut s´avérer favorable ou défavorable à la Légèreté, et, plutôt que de considérer son emploi comme une étape secondaire dans la progression du dressage, je trouve intéressant de placer l´usage de l´assiette dès le départ, les actions de mains ou de jambes servant alors de renfort ou de confirmation éventuelle des demandes effectuées par l´assiette, ou bien pour jouer un rôle spécifique intransmissible par l´assiette.

Vous dites aussi qu´aucune aide n´entraîne mécaniquement une réaction du cheval et que c´est toujours une convention entre le cavalier et le cheval.

Pour ce qui est de l´assiette considérée comme une aide, et encore plus précisément, pour ce qui est des différents mode de fonctionnement d´assiette, je leurs vois, pour ma part, des incidences biomécaniques directes et souvent immédiatement observables sur le plan de la locomotion comme du soutien du dos qui n´ont rien à voir avec un quelconque "codage conventionnel" entre le cavalier et sa monture, et cela même en dehors de toute volonté d´intervention par l´assiette mais du simple fait de sa présence permanente : l´assiette peut se faire oublier en étant judicieusement discrète mais elle ne peut cesser d´être et d´interagir mécaniquement pour n´apparaître que lorsque l´on estime utile d´intervenir avec...

Cordialement
PK

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Hello

Though I completely agree with you about the general tenor of your message, there are however some proposals that you advance to argue him about which I have a point of view different from your´s.

You say first that the seat is a lighter aid than the hand, as if it automatically follows from it´s own nature.

IMO, according to the employ that someone makes with it, as for the hand, it could turn out favourable or unfavourable for the Lightness, and, rather than considering it´s use as a secondary stage in the dressage progression, I find interesting to place the use of the seat since the start, the hands´ and the legs´ actions serving then as potential reinforcement or confirmation for the requests executed by the seat, or for playing a specific part intransmissible by the seat.

You say also that no aid leads mechanically to a reaction of the horse and that an aid is always a convention between the horse and the rider.

Regarding to the seat considered as an aid, and even more precisely, regarding to the various functioning´s modes of seat, I see for them, for my part, direct and often immediately observable biomechanical effects on the level of the locomotion as for the back´s support which have nothing in connection with any "conventional coding" between the rider and his mount, and this even out of any wish of intervention by the seat but because of the simple fact of it´s permanent presence : the seat can makes itself being forgeted by being judiciously discreet but it cannot stop being and mechanically interacting for only appear when someone considers useful to intervene with...

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Merci à tous de vos réponses. Oui, je connais JY Le Guillou, dont j´ai acheté l´un des CDroms et avec qui j´ai été en relation quasi quotidienne par mail plusieurs mois. Sa compilation des grands maîtres est fort intéressante et il préconise un travail basé sur l´élévation de l´encolure et le ralentissement du pas à l´extrême (ce qui débouche sur passage/piaffer assez rapidement). La limite de la méthode est la distance entre l´enseignant et l´élève ; le ressenti -et sa traduction- ne pouvant remplacer l´observation directe.
Revenons à notre assiette. Il est certain que le cheval intègre facilement un code et qu´à priori, il peut associer l´arrêt à n´importe quelle type de sollicitation.
Dans mon ancienne selle, j´utilisais une antéversion du bassin pour arrêter, et effectivement, quand je pensais"arrêt", j´avais également un sentiment de grandissement et d´élargissement du dos. Mais au vu de ce que décrit Peteris, je ne pense pas que je fonctionnais en "balancier global", du moins au trot assis, où ma tête contrebalançais le fonctionnement de mon rein (c´est ce que j´appelle "faire le coucou suisse").
Ayant acquis une fixité de main correcte dans une monte "courte" (ie obstacle), je cherche à ne pas perdre cette précieuse qualité en revenant dans une position assise (dressage).
Je pense surtout qu´il me faut retrouver aisance et solidité (sans les jambes !) dans une assiette profonde. Du coup, la "ficelle" d´Antoinette s´est avérée un excellent tuyau. J´ai pris une cordelette de 5 mm de diamètre que j´ai noué en collier de chasse. J´ai posé mes mains sur celle ci, tenant les rênes flottantes du bout des doigts. Cela m´a permis de sentir à quel point je tirais parfois, puis m´a aidé à me relaxer (curieusement, le cheval a commencé à mieux fonctionner à partir de ce moment-là). J´ai travaillé les arrêts en "descendant" dans ma selle (le collier de chasse permet de bien "descendre" dans le cheval) et au bout d´un certain temps, j´ai obtenu -progressivement- de bons arrêts, y compris à partir du galop.
Pour ceux qui ne peuvent se faire longer et souhaitent travailler leur assiette, c´est une excellente idée. En plus, on sent parfaitement si le dos et les postérieurs fonctionnent bien puisqu´on ne peut plus tricher sur les rênes.
A suivre ...

(par nathalie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Petite remarque en passant : ne choisissez pas votre ficelle trop fine, car elle risque de comprimer désagréablement l´encolure du cheval, qui s´efforcera d´ailleurs d´en relever la base (il y a des enrênements basés sur le principe que vous décrivez).
Il est plus sensible qu´on ne croit à cette aide, au point qu´on peut se passer de mors et l´utiliser à la place sans différence notable.
Une étrivière ou un collier large sont donc plus indiqués, dès lors qu´on exerce des pressions plus accentuées (avec modération, donc)

(par vsv)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

La cordelette en question est ma savy string. Vous avez raison sur le principe ; sur le cas présent son diamètre me permet également de sentir si je tire ou pas, sachant que je suis trés vite arrivée à la conserver non tendue volontairement. En revanche, sa finesse permet une certaine précision d´action SANS forcer (ce qui ne doit pas être possible avec un collier de chasse ordinaire).

(par nathalie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Il est encore une proposition d´Yves (Delord) : "tout procédé est bon,quand il donne le résultat attendu", qui suscite pour moi quelques réflexions en relation avec le procédé, à mon sens "efficace" pour de nombreux cavaliers, indiqué par vous, Yves (Katz).

L´obtention d´un résultat attendu dans l´instant par un procédé estimé "bon de ce fait" peut s´avérer avoir "à terme" des implications "inattendues" pas nécessairement envisagées, et éventuellement peu favorables à l´attente et à l´obtention d´autres résultats "attendus pour plus tard".

En l´occurence, associer le grandissement du dos à la demande d´arrêt peut être une "entrave conventionnelle inconsciente" à l´association du soutien du dos "permanent" avec l´assiette dans le mouvement en avant...

Cordialement
PK

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Hello

There is another proposal from Yves (Delord) : "any method is good,when it gives the expected result", that causes for me some comments in connection with the method, in my mean "effective" for many riders, quoted by you, Yves (Katz).

The obtaining of a result expected in the instant by a method estimated "good from this fact" could turn out out as having "later" "unexpected" involvements not necessarily envisaged, and possibly not very favourable for the expect and the obtaining of other results "expected for later".

In this case, associating the back´s increase to the halt´s request could be an "unconscious conventional hindrance" to the association of "permanent" back´s support with the seat in the forward movement...

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

"Les effets que le cavalier croit provoquer par les déplacements de son corps sont obtenus la plupart du temps malgré ceux-ci."
Général Decarpentry

(par Auteur anonyme)