Salivation
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Bravo pour l´intermède sciences physiques. Si votre cheval bave, c´est qu´il y a problème. Un cheval qui "goûte galamment son mors" produit une mousse trés fine, qui se dépose sur le bord des lèvres latéralement (et pas au delà sur mes chevaux). La déglutition peut devenir trés particulière : j´ai le souvenir d´un moment où, travaillant le rassembler sur un pas trés lent -et où je ne me souciais pas du tout du "bout de devant", j´ai perçu la déglution avant de m´apercevoir que le cheval venait de donner la flexion de nuque, détendant les rênes.
Avant de mettre un mors dans la bouche d´un cheval, il faudrait vérifier l´état de celle ci (surdents, inflammation des gencives). Une bouche saine doit être humide, sans excès (c´est facile à vérifier en glissant un doigt -prudemment- entre la lèvre et la gencive en regard des incisives). La taille de la bouche, l´épaisseur de la langue sont également à prendre en compte dans le choix du mors. Ainsi, un "gros" mors pourra être moins bien toléré d´un plus fin si le cheval à une langue épaisse. L´ajustement de la muserolle est censé permettre au cheval une liberté de mâchoire suffisante ... pour croquer un morceau de carotte. Quand au choix des alliages, certains chevaux sont allergiques au nickel, certains matériaux sont plus "confortables" que d´autres ... C´est à chacun de sentir si son cheval est à l´aise ou non. Un broyage du mors (contre les premières prémolaires), une salivation excessive ou un cheval qui grince des dents témoignent d´un inconfort certain.
(par nathalie)
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Bonjour à tous,
Ayant peu de temps en ce moment, excusez-moi de prendre ce sujet un peu "en retard"...
Cette question m´a taraudée pendant un temps, surtout après le débourrage, lorsque je m´inquiétais de ne pas voir mon cheval saliver , mais avoir simplement le bord des lèvres humide (à moi aussi, on avait dit que cela était LE signe de décontraction de la bouche du cheval et d´acceptation de son mors...)
Puis, lors de stages, j´ai eu l´occasion d´en parler avec des écuyers de renom (Dany Lahaye et Manuel Jorge de Oliveira), qui semblaient, eux, ne pas y attacher d´importance particulière. Ils n´ont pas besoin de cela pour juger de la décontraction et de la mobilité de la bouche.
Depuis, j´ai également pu constater que certains chevaux du club où je suis en pension bavent énormément, et cela en particulier lorsqu´ils sont (hélas) montés de manière très dure, avec arrêts brutaux "nez en l´air" et 20 kg dans chaque rêne: impossible qu´ils se trouvent alors dans un état de décontraction!!!
Donc, depuis, je préfère ne plus trop me soucier de savoir si un cheval bave ou non: je crois qu´il peut avoir plusieurs raisons de le faire, et que cela peut se produire chez certains chevaux décontractés, comme chez d´autres se trouvant dans un état de souffrance extrême.
Et les réponses sur ce forum semblent aller dans ce sens également...
Patricia
(par Patricia)