Longe et rênes allemandes

bonjour,
je suis aussi adepte du travail à la longe et en rènes allemandes.
je me fais conseillé par de bons longeurs. Les meilleurs résultats obtenus sont avec un ajustement en triangle bas. avec un tel réglage les chevaux s´orientent bien, sans contractions, et le longeur peut a sa guise, a tout moment permettre au cheval d´etendre son encolure dans une attitude naturelle contrairement a un ajustement en grand triangle ou triangle haut.
autre observation, le procédé est efficace pour les chevaux qui ont perdu confiance avec la main du cavalier. après deux ou trois séances progressives on retrouve un contact plus confiant.
moi je n´ai pas de remarque négative quant a l´utilisation de cet enrênement, à condition que l´oeil du longeur reste critique sur les reactions du cheval. a priori le problème reste le meme avec tous les autres enrênemnts.
a bientot.

(par be)

Lors de notre rencontre, Stephe, vous m´avez montré des photos de votre cheval en longe avec et sans enrênement. Je vous ai fait remarquer qu´avec l´enrênement, le cheval cassait son encolure entre la 2ème et 3ème cervicale, et que le rein semblait figé. Sans enrênement, il était beaucoup plus harmonieux, le dos plus soutenu et sans cassure de l´encolure. Vous m´aviez alors fait observer que vous utilisiez l´enrênement en début de séance, et que la photo en longe simple était faite en fin de travail. Par ailleurs, vous longez directement sur le mors, ce qui ne me paraît pas non plus judicieux. Lors de notre rencontre, je vous ai également montré ce que j´entendais par "céder" (à la cession du cheval sur le mors), et vous avez pu vous rendre compte que votre "cession" à vous correspondait ... à un recul de la main et à la conservation d´une tension. Dans ce cas, et le problème doit également exister dans le travail en longe, comment peut-on envisager de travailler vraiment en légèreté ?

(par nathalie)

Bonjour,

En effet, sur les photos que vous avez vu, je vous avais dit que je n´avais pas été satisfaite ce jour là du travail du cheval. L´enrênement est effectivement posé sans etre ajusté dès le début du travail pour une question pratique. Qu´il soit posé ou non, en début de travail, l´attitude du cheval est emprunte de la meme raideur et à son âge, je le conçois parfaitement.

La fin de la longe se passe sans enrênement parcequ´il s´agissait d´un travail au galop et que je considère que le cheval n´a pas encore assez d´équilibre au galop pour l´utilisation d´un quelconque enrennement.

Je n´utilise jamais de cavecon parce que je ne sais pas l´utiliser (en voltige, on longe sur le mors, c´est obligatoire) et que je n´aime pas son contact.

En effet, ma manière de rendre n´est pas parfaite et loin de là. Il en est de même pour toute mon équitation. Mais si on essaie pas, on ne commet jamais d´erreur et on n´y arrive jamais. Ma cession n´étant pas parfaite (mais qui sait la faire parfaitement ?), je ne pourrais donc envisager de m´orienter vers un travail en légèreté ?

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(par equideos)

Si vous cherchez à progresser, il semble logique de remettre en cause/ou de remédier à ce qui est faux. Si vous poursuivez à faire ce que vous savez ne pas être parfait, vous perdez toute cohérence. Je vous dis simplement que pour progresser, il faut accepter de "lâcher" les habitudes fausses et de repartir à la base. Reprendre la base ne signifie pas régresser. Et accepter de travailler point par point en ne s´imposant pas d´être parfait sur tous les fronts.

(par nathalie)

bonjour,

pourquoi utiliser des rénes allemandes qui, même lâches ( ??? ), vont inévitablement produire un appui ? si il y a appui, il y a réaction et contractions.( même peut souvent )

je pense qu´il vaut mieux travailler monter et demander une descente d´encolure aux trois allures.

pour ce qui est de la remise en cause, Nathalie a parfaitement raison.


cordialement

Serge

(par Serge)

Bonjour

C´est donc bien sur les termes (heureusement que la langue française est une des plus nuancées d´Europe :) que nous ne nous sommes pas comprises. Vous disiez : "comment peut-on ENVISAGER de travailler vraiment en légèreté ?" et j´ai compris que vous disiez qu´aspirer à la légèreté m´était interdit.

ouf :)

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(par equideos)

bonjour,

Pouvez-vous m´expliquer comment un enrênement coulissant peut créer un appui ?

Vous ne longez jamais ? Si non, quel travail en longe préconnisez-vous ?

Vaut-il mieux que j´utilise un caveçon que je ne sais pas utiliser au risque de faire des bêtises ou que je continue à longer en filet, pratique que je maîtrise à peu près ?

Si je ne me remettais pas en cause, je pense que je ne serais pas ici. Cela dit, je reste convaincue qu´en équitation, deux choses qui semblent opposées ne le sont pas forcément puisque nous sommes des êtres vivants et travaillont avec des êtres vivants.

Les chevaux de voltige de delphine, je les ai toujours trouvé tendu, décontracté, cadencés, réguliers et léger, donc je m´interroge. Après tout, pourquoi elle aurait tort ? Je cherche simplement à comprendre pourquoi les opinions divergent tant.

(par equideos)

Chaque fois que je vois des rênes allemandes utilisées quotidiennement, j´ai les poils du dos qui s´hérissent! Alors, quand je lis ( ou que je vois ) que les chevaux sont longés avec cet instrument de torture, je m´emporte, un peu excessivement je l´admet.
Il faut simplement savoir que les enrênements de ce type ( comme le gogue ) " tirent " la tête du cheval vers le bas, ne favorisant absolument pas la montée du dos. De plus, la musculature de l´encolure supérieur ne se fait pas correctement. Je ne parle pas de l´emploi très temporaire de ces rênes pour aider et/ou corriger un mouvement. Mais acceptable sous la selle seulement et exécuté par un cavalier très confirmé, qui sait les utiliser.

En longe, ces rênes ne canalisent pas le cheval et, si en plus vous longez sur le filet, vous ne ménagez pas la bouche de votre cheval. Un caveçon léger est de rigueur.

Amicalement

Frédy

Everytime I can see " drawing reins " ( not sure about that translation, sorry )in use every day, the hair of my back are stretching up. And then when I see horses on the lunge with this torture material, my reaction are, I do admit, very strong and excessif. You must know that, this type of reins ( like the gogue ) are pulling the head of the horse down and there are not help at all for lifting the back of the horse.On the top of that, it does not develop the top muscles of the neck. I do not speak for a temporary use of this reins to help and/or to correct some movements. But only under the saddle and by an very experience rider who knows how to use them.

For lunging, this reins does not canalize the horse and, if you do lunge directely on the bit, you do not take care about the mouth of your horse. A light cavesson is necessary.

Kind regards

Frédy

(par Frédy Mercay)

Fredy a parfaitement repondu.

je ne supporte pas toutes les "ficelles" ( les lames de rasoir dans les mains d´un singe )comme à dit un Maître .

pour information, lorsque j´ai confié ma jument à un centre équestre, j´ai fait signer un papier qui interdissait les enrenements .

le fait de longer au filet est catastrophique. pourquoi ?

parceque l´action du mors ne peut être égal sur les commisures des lévres du cheval d´où imposibilité d´avoir une action égale de chaque coté de la bouche. vous "tirez" le bout de nez vers le centre du cercle. vous allez me dire, oui mais on longe des deux cotés.
vrai, mais les actions sont-elles égales ?

cordialement

Serge

(par Serge)

le travail à la longe est tout aussi difficile à pratiquer que l´équitation bien conduite, surtout si on n´a pas appris comment faire; sachez qu´un cheval peut très bien travailler en allongement musculaire au niveau de l´encolure( je n´aime pas le terme d´extension); sachez qu´il existe quelques exercices d´assouplissement qui permettent d´obtenir d´excellents résultats; pour ce qui est du point de fixation de la longe, tout est question d´expérience; personnellemnt, je longe beaucoup en attachant la longe sur l´anneau extérieur du mors , en la faisant passer sur la nuque puis dans l´anneau intérieur( fixation colbert); avec un longeur moins expérimenté, rien ne vaut le caveçon;amicalement; yk

(par yves katz)