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re enseignement

29 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonjour,
non je ne suis pas distant des messages mais plutôt de l´ordi auquel j´ai acces 1.5 jour par semaine!

je ne m´attendais pas à tant de remarques sur ce sujet de l´enseignement.
je voudrais juste faire part dans ce message de ma pratique pédagogique, à savoir que très tôt, peut être trop tôt, je sensibilise mes élèves aux sentiments à cheval. Dès que l´age le permet, il me parait impératif que les cavaliers gardent un contact constant avec la bouche, que la jambe soit descendue, que le bassin fonctionne...sentiment des allures...chevaux calmes et relachés...
meme les tous jeunes ressentent ces choses et comprennent que l´on se sent mieux en fonctionnant avec le cheval . il me semble aussi qu´il en découle une fixité plus bénéfique que celle acquise après moult séances de mise en selle "tape cul"!
alors je ne sais pas si je fonctionne à l´envers vu les remarques que j´observe autour de moi ou alors est ce que certains d´entre vous comprennent mon fonctionnement face toujours à cette légèreté equestre que j´aimerais faire comprendre et faire sentir.
D´avance merci.

(par be)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonjour,
je tâcherai de donner une réponse rapide pour ne pas engorger le forum; pensez à prendre contact avec fredy mercay qui envisage d´organiser des rencontres enseignants; pour ce qui est de votre approche , elle est bonne; il faut que rapidement, les cavaliers sentent les mouvements de leurs chevaux et ce qu´ils transmettent; mais pour que ce sentiment soit correctement perçu et analysé, il faut d´abord que votre cavalier ait conscience de son propre corps; c´est la 1ere chose à faire découvrir, au débutant comme à tout cavalier passé par le cursus actuel......; le sentiment de son propre corps permet de mieux se gérer; et on ne peut gérer son cheval que si on se gère soit même; il faut donc donner au cavalier les repères nouveaux qu´implique le fait de se trouver à cheval, afin qu´il se rende compte comment il s´équilibre, se place et se meut; ne parlez pas trop tôt du contact avec la bouche: fixité du haut du corps et de la main pour que le CHEVAL VIENNE PRENDRE LE CONTACT; l´équitation doit se pratiquer d´arrière en avant: bassin , haut du corps, jambe, mains; et non pas d´avant en arrière en parlant trop des mains; l´homme, manuel par excellence( ce qui le différencie de l´animal) n´a que trop tendance à s´en servir à cheval; à bientôt; yk

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Je ne suis ni enseignante, ni pédagogue, j´ai juste été élève, mais je suis dans le commercial et le marketing.

Je trouve qu´on ne parle pas assez des élèves.

Je pense que toute pédagogie dépend de l´élève que l´on a en face. Des "matheux" par exemple, auront besoin de comprendre pour sentir. Des "littéraire auront besoin de sentir pour comprendre.

En toute chose, quand j´ai besoin de faire comprendre quelque chose, je fais parler mon interlocuteur, lui pose des questions, et l´amène à réfléchir pour me donner la réponse qu´il pense lui, avec SA logique, SON sentiment, être la bonne. Ce sont les principes de base du commerce et du marketing : faire parler le client et l´amener à penser que l´idée vient de lui :) L´adhésion est meilleure et l´on peut s´adresser ainsi à toutes sortes de personne, quel que soit son fonctionnement. On devient plus intéressant parce qu´on parle d´eux aux gens, et non de nous.

Enfin, c´est simplement mon avis :)

StephE
www.equideos.sioban.net

(par equideos)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

il est effectivement important de savoir ce qu´attend l´élève qui vient vous voir; cela permet d´expliquer ce que vous êtes à même d´offrir et de voir si cela répond aux attentes de votre interlocuteur; il est encore plus important d´apprendre à l´élève à connaître son corps( voir message précédent) et à être à même d´exprimer ce qu´il ressent: l´équitation, il faut dès le début en convaincre l´élève, est un dialogue à 3: le cheval, l´élève et l´enseignant. Et c´est aussi la raison pour laquelle, le plus rapidement possible , l´enseignement doit être individualisé et se passer sur le terrain , mais aussi en salle pour bien comprendre certains acquis nécessaires à la bonne gestion de son cheval; amicalement;yk

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Rentrant de voyage, je lis notre dynamique forum. Alors je voudrais dire un mot.
BE demande ce qu´est la légèreté. Pour ma part, je considère que la légèreté aux aides supérieures c´est lorsqu´un cheval se soutient de lui-même à toutes les allures. Alors le cavalier LUI, peut prendre un contact ultra léger correspondant au "sentiment devant exister entre la bouche et les mains" (Colonel Guérin) et au "Il n´est pas nécessaire qu´un fil soit tendu pour que le courant passe" (Colonel Carde).
Donc alors la légèreté ne s´atteint pas peu à peu; on l´apprend et on l´exige tout de suite du cheval (même à un 4 ans sortant du pré). Le cheval mis au ramener apprend qu´à toute résistance de poids ou de force, il est sanctionné par une action punitive sèche sur la commissure des lèvres. Un cheval comprend alors très vite qu´il n´a jamais le droit de peser le moins du monde sur la main.
Si un cheval est "poussé" pour venir LUI s´appuyer sur la main, je demande à quelle tension cesse la légèreté et commence la traction? De toutes façons, il ne peut exister de tension continue car (Baucher dixit ... et avec ô combien raison), on ne peut conserver la légèreté sans un permanent jeu des doigts mobilisant la mâchoire.

(par Jean d´Orgeix)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Je ne suis pas (encore) membre d´AL, mais je suis avec avidité ce forum qui me permet, cavalière amateur que je suis, de discuter avec des gens qui ont de l´expérience (c´est le moins que l´on puisse dire).

Je ne suis pas très au fait des théories de Baucher, ni des votres (mea culpa, je vais combler mon ignorance) et j´aimerais savoir alors comment on peut faire la différence entre un cheval léger et celui qui lâche son mors ? N´étant pas "habitué" à la légèreté (je monte des chevaux qui sont montés pas des cavaliers qui n´ont que faire de la légèreté), j´ai été "surprise" par l´attitude de certains chevaux. Légèreté ou fuite du mors ? J´ai encore en mémoire des "instants" qui me laissent un doute.

Y´a-t-il un "truc" infaillible pour faire la différence ?

Equideos
www.equideos.sioban.net

(par equideos)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonjour
je ne repondrai pas a la question de equideos mais je rajouterai une autre interrogation a savoir n´est-il pas préférable d´enseigner aux cavaliers de rechercher un contact franc, moêlleux et permanent (comme le veut la definition) plutot que pas de contact du tout sous prétexte de légereté?

(par be)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonsoir,

je pense qu´il ne faut pas de contact franc .

un contact franc ne sera jamais sans contractions.

ne pas oublier :

"la demande cesse immédiatement lorsque le cheval céde ou exécute l´ordre "

ce qui veut dire qu´il est tout à fait possible et même recomander d´avoir un cheval qui se déplace en toute légéreté, dans un équilibre naturel, base de l´encolure relevée, etc..

cordialement

Serge


(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à toutes et tous

Pour qu´un cheval ne s´appuie pas sur la main, ne prenne pas la main, ne lâche pas la main, ... peut-être suffit-il de ne pas lui demander de la tenir.
Un peu simpliste d´accord ! Mais ?

Cordialement pierre.

(par pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

et nous avons la joie d´entamer une nouvelle discussion sur un sujet, qui va faire certainement l´occupation de plusieurs soirées dans les chaumières équestres; pour préambule, rappelons que la légèreté ne doit pas concerner que la main, mais poids du corps et jambes du cavalier aussi et tout autant; le problème du contact de la main est difficile à expliquer, car tout est question de sensibilité individuelle; disons que la main est là pour orienter l´avant main, en relation avec ce que le cavalier demande et obtient de l´arrière main de son cheval; il peut donc y avoir un contact franc par moment, mais c´est au cavalier alors de céder si le cheval s´oriente correctement à la demande du cavalier; et si on veut que le cheval s´allège, il faut accepter qu´il ne le soit pas au départ!
pour ce qui est de l´enseignement de ce sentiment, apprenons d´abord au cavalier à s´équilibrer, à se fixer, à se gérer, parlons lui des équilibres du cheval en fonction de son éducation et ensuite abordons les problèmes équestres; parler trop tôt à un cavalier du contact avec le mors est l´inviter, tant qu´il n´est pas fixe, à avoir la possibilité de se raccrocher avec ses mains; et alors adieu légèreté, moelleux et respect de la bouche du cheval;tout ceci n´est que remarques personnelles,sujet à développement; amicalement,yk

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Au sujet du contact "franc" ... je répondrais qu´il faut avant tout enseigner au cavalier la fixité de la main par rapport à la verticale : peut importe si la main "bouge " de haut en bas, il faut en premier lieu lui interdire de reculer. Comme le disait Jean d´Orgeix, il n´est pas nécessaire que le fil soit tendu pour que le courant passe. C´est quand la main sera fixe que le cavalier apprendra par le jeu des doigts à maintenir un contact moelleux et nuancé. Le danger (à mes yeux) de faire rechercher au jeune cavalier un contact "franc", est de le conduire à s´accrocher aux rênes. Il lui faut en premier lieu trouver son équilibre seul, puis acquérir l´indépendance des aides (et cette fameuse fixité de la main), le reste viendra ensuite.

(par nathalie)