ENSEIGNEMENT
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Bonjour.
Je suis un jeune moniteur, avide de litterature equestre de technique de savoir, et de LEGERETE equestre que je pratique malheureusement de manière très mediocre. cette légerete je l´approuve, je l´aime et je l´enseigne tel un leitmotiv. Seulement vous savez que son enseignement ne joue que sur du sentiment, et que faire passer des sentiments n´est pas chose facile. Les impératifs en club sur des séances chronométrées, sur des équidés nons dressés, sur des avis très très partagés ... font qu´un tel enseignement, celui des sentiments ( le savoir faire comprendre) devient plus difficile que celui du savoir faire faire. Moralité, par manque de temps, d´écoute, de l´envie pressante de "réussite du moment" de la part des cavaliers hebdomadaires, je commence à douter de mon enseignement. J´aimerais tant continuer à croire en cette légèreté, mais le système club me parait ne pas coller avec la vraie équitation, celle que j´aimerais effleurer et faire ressentir. Donc si certains d´entre vous, enseignants ou nons, pouviez m´aider quant aux contenus pédagogiques, aux discours à adopter, merci d´avance de me faire part de vos réussites et de vos expérience dans cette matière.
(par BE)
bonjour marie. Je monte sur les chevaux, mais vous savez certainement que lorsque l´on a enseigné 25 heures dans la semaine, avec les stages à préparer, la paperasse....et deux chevaux à monter par jour, on a du mal à monter tous les chevaux du club. Sachez que justement en tant que moniteur je rêverais de faire monter mes élèves sur des chevaux mis. Seulement ma question est justement comment pouvoir enseigner la légereté lorsque l´on n´a pas cette cavalerie bien mise, lorsque l´entourage, jusqu´aux autres enseignants de la structure qui pensent qu´un cheval se dresse au box(!), ne croit pas en cette belle équitation.
Du haut de mes 4 années d´enseignement!,et compte tenue de ma jeunesse donc de mon manque d´expériences équestres, je me questionne sur ma croyance utopique en cette équitation que j´aimerais faire passer , tant en dressage qu´a l´obstacle.
Quelle méthode, quel travail, quel discours employer pour enfin faire comprendre et sentir que la légereté est plus positive que l´équitation "transport" avec "tire pousse plus de jambes....".?
(par BE)
Vos questions me font penser aux cassettes de jean d´orgeix que je vous conseille de découvrir si ce n´est pas déjà fait : il explique comment créer des automatismes chez les chevaux (ces gestes simples répétés par tous vos cavaliers chaque jour créeraient facilement ces automatismes chez les chevaux) comme :
- obéissance immédiate au souffle de la botte
- arrêt immédiat sans tirer sur les rênes, même devant ou derrière un obstacle
- descente d´encolure pour décontracter
- session de nuque
- ploiements latéraux
Je pense que ces gestes simples peuvent être utilisés par les cavaliers de tous les niveaux. De plus M. d´Orgeix est un pédagogue exceptionnel et ses cassettes et livres vous donnerons pleins d´idées pour communiquer vos idées à vos cavaliers.
(par Marie)
bonjours BE et marie,
je suis une cavalière de club malgrès ma jeunesse j´espère pouvoir vous aidez...
mon professeur d´equitation a lui aussi 2 chevaux a monter et n´a presque pas le temps de le faire
pour ces chevaux pas entièrement dresser ce sont lmes bon cavalier qui le font avec l´aide de ses conseils
mais aussi poiur les jeune cavalier en cours poney surtout, les debutants tirent sur les rene en donnant des coups de cravache
quoi de plus frustrant?
alors mon professeur a decider de donner des cours theorique pour leur faire comprendre
mais on comprend avec le temps que le cheval est sensible...
quoi faire?
leur parlez pour leur montrer!!
escusez moi pour mes fautes d´ortgraphe insessance je m´escuse de tout coeur...:(
(par melissa)
Bonjour,
je ne peux m´empecher de répondre et je ferais court.
Ce qui m´a personnellement manqué, pendant mes années de club, ce sont les explications. Pourquoi tel mouvement ? pourquoi maintenant ? Pourquoi le demander comme ça ? Quelles sont les autres méthodes ? Qu´implique sur la locomotion du cheval tel action du cavalier, etc...
Pour la cavalerie, c´est le même problème partout. Acheter des chevaux pas chers (donc pas dressés), pratiques pour tous et surtout, il faut que ça aille vite, pour que les chères petites têtes blondes puissent se classer en concours, en faire tout plein et rapporter des sous à leur club...
J´ai une amie qui pense comme vous, qui se fait railler par son patron, parce qu´elle est plus attachée aux choses bien faites qu´aux choses vite faites. Elle s´est acheté un cheval qu´elle n´a pas mis dans son club pour en faire ce qu´elle veut et ne pas perdre sa légèreté ! C´est malheureux d´en arriver là :(
je peux développer en privé si vous voulez, mais in frech dans le texte :)
StephE
(par Equideos)
Encore une chose qui me vient à l´esprit : Je dis souvent aux cavaliers avec lesquels je discute que je préfère que mes aides s´adressent au cerveau du cheval plutot qu´à ses muscles. C´est comme d´avoir la direction assistée ou pas: dans un cas on fait un léger (!) geste et ca tourne, dans l´autre cas on se muscle les bras. Pour ma part, j´ai choisi.
Le seul hic peut-être, c´est si j´étais embarquée à toute vitesse dans la nature, alors là, la légèreté, je n´y crois pas trop. j´essaye plutot d´anticiper pour que ca ne se produise pas.
(par Marie)
Bonjour à tous
L´enseignement de jean d´Orgeix proposé par Marie est excellent. Avec de la patience il donne inévitablement des résultats. Je précise toujours que les casettes ne se regardent pas comme un filme, mais s’étudient et se mettent en pratique. Jusqu’à présent mon épouse et moi-même regardons au minimum une cassette par semaine, nous revenons encore et encore sur les premières, car nous découvrons en permanence. Ce qui est certain, c’est que si vous prenez cette option de légèreté, elle sera pour vous un plus dans l’avenir. L’équitation de légèreté a été, est et sera toujours. Cette équitation de club, je donne ma parole moura un jour et ne sera plus enseignée. Elle ne respecte pas les chevaux qui sont des êtres d’une grande sensibilité avec des états d’âme.
Il est donc parfaitement possible d’intégrer la méthode de jean d’ORGEIX par exemple, et l’enseigner dans un club. Il faut surtout croire en ce que l’on fait et se donner les moyens d’y arriver.
Cordialement,
Alain
(par DEGRANGE)
Bonjour à tous
Je souscris pleinement au discoure de MARIE j´ajouterai simplement qu´il est inutile et même contre productif d´enseigner les aides et le "sentiment" équestre à un cavalier qui n´est pas solide et parfaitement à l´aise sur son cheval. Comment un cavalier n´étant pas maître de lui même pourrait-il l´être de son cheval ?
Donc dans un premier temps rechercher solidité et aisance, et en suite seulement travailler aides et sentiment.
Regarde lors des concours de fin de semaine, combien de cavaliers sont-il maître de leur équilibre ? combien sont-il maître de leurs chevaux ?
Il est bien évident que les impératifs économiques actuels sont difficilement compatible avec la qualité c´est vrai pour l´équitation comme dans bien d´autres domaines. Malheureusement !
OUI à l´équitation de M. d´Orgeix.
Cordialement pierre.
(par pierre)
Bonsoir,
enfin un moniteur qui se remet en question et un jeune en plus !
bravo !
si vous voulez faire du saut d´obstacle, la seule mèthode qui permet d´avoir un ensemble cavalier - cheval léger, c´est la mèthode Jean d´Orgeix!
Continuer à chercher vous avancerez vite.
cordialement
(par Serge)
Bonsoir BE,
Bienvenue sur ce forum: vous allez beaucoup nous apporter.
Pour cela, SVP, rejoignez nous sur les pages "adhérents" ou nous réfléchissons actuellement, hors forum, à ce sujet qui nous tracasse tous ici: "comment enseigner la Légèreté dans les clubs"
Prenez votre adhésion et partageons nos expériences et nos espoirs!
Vous n´êtes plus seul et nous avons besoin de vous...
Cordialement.
(par Catherine)
Bonjour monsieur ou madame "BE",
Je ne me permetrais certainement pas de vous conseiller car vous en savez sûrement plus que moi, simple cavalière de club. je suis sûre que d´autres intervenants bien plus qualifiés vous donneront des idées.
Cependant, un chose me frappe dans votre message : "Des séances chronométrées, sur des équidés non-dressés" !
Pourquoi donc les enseignants ne montent-ils pas les chevaux de club pour les former ?
On dit bien : A jeune cavalier, vieux cheval. On devrait peut-être dire : A cavalier en formation, cheval dressé !
(par Marie)