Skip to main content

Effets d´opposition: ? au Cl.Carde, 0 M.Henr

25 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

Pardonnez moi StephE mais votre description des effets de rênes me fait penser au manuel militaire repris par la ffe c´est d´ailleurs le sentiment général que j´ai en lisant vos différentes interventions. Ce n´est pas en enfermant les débutants dans une gestuelle d´automate que l´on va développer leurs sentiments. Ce n´est pas en tournant les ongle vers le ciel que vous trouverez la légèreté. Rien de novateur dans tous ça ce n´est que révélateur de la pauvreté de l´enseignement fédéral. J´en profite pour dire au passage que ce n´est pas tant la faute des enseignants que celle de la formation qu´il reçoivent et donc des instances dirigeantes si l´enseignement actuel est médiocre (pour être gentil).

Pour ma part je classe les effets de rênes directeurs en 3 catégories : les effets directs les effets contraires et les effets intermédiaires. Les effets intermédiaires étant d´une immense richesse.

Cordialement gabi.

(par gabi)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Oui, mais le sentiment est une chose. Si vous voulez transmettre un savoir, il faut le codifier et faire comprendre à l´élève ce qui se passe chez un cheval quand par exemple vous résistez sur la rêne interne.

J´ai rencontré pleins de gens bien intentionné qui agissaient au sentiment et faisaient par méconnaissance d´énormes bétises. La dernière en date, qui est grotesque, mais illustre bien le propos, c´est une cavalière qui a coupé, au dessus des jarrets, la queue de son cheval qui est au pré tout l´été pour qu´il n´ait pas trop chaud !

Le gens qui tournent en tirant sur la rêne interne pensent bien faire, d´autant plus que ça marche, leur cheval tourne. Ces cavaliers n´associent pas la barre qu´ils font sur l´obstacle suivant à la manière dont ils tournent, parcequ´ils ne comprennent pas ce que ça implique sur la locomotion de tirer sur la rêne interne. Alors quand le cheval fait 4, 8 ou 12 points, c´st de la faute du cheval qui ne saute pas bien !

Ensuite, il faut admettre que tous les cavaliers n´ont pas la chance de monter sur des chevaux répondants aux sentiments (a quand remonte votre dernière chevauchée sur un bon vieux cheval de rame manié n´importe comment par tout le monde et fourbue d´arthrose et autre ?)

Alors, je dis oui aux sentiments, mais pardessus la technique et la compréhension ! Les bonnes intentions n´ont jamais fait les bonnes actions.

StephE

(par stephe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je trouve que toute ces discussions sont très intéressantes mais que malheureusement certains termes (tension, sentiment, ...) n´ont pas la même signification pour tout le monde et rendent le dialogue difficile. Je pense qu´il est effectivement important de comprendre certains mécanismes mais j´ai pu découvrir il a un an grace à une enseignante de grande qualité que la compréhension passait aussi par une certaine forme de lacher prise. A savoir arrêter d´intellectualiser à outrance. J´ai découvert que je montais un peu trop avec mon cerveau et finalement quand j´ai arrêté de me centrer sur lui pour laisser mon corps suivre les mouvements il s´est produit une évolution et une compréhension surprenante. La technique est aussi importante mais comme dans toute chose il faut trouver le don dosage.

(par Marc)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

je me trouve (c´est pas coutume) en léger désaccord avec vous, Yves, sur votre formulation du rôle essentiel incombant à la jambe interne dans le contexte des effets de rênes.

Pour ma part, sans minimiser son importance comme celle de la rêne extérieur, je trouve que lui attribuer le rôle essentiel, c´est omettre de souligner le rôle encore plus essentiel que peuvent avoir les actions d´assiette dans l´économie gestuelle en préalable à user des effets de rênes ou de jambes, effets qui prennent leur meilleur sens quand ils arrivent, si besoin, en confirmation ou en soutien des demandes exprimées par un buste tonique et directif.

Qu´en pensez vous?
Cordialement
PK

//////////////

Hello

I am (it´s not usual) in little disagreement with you, Yves, about your formulation of the essential role assumed by the inside leg in the context of rein effects.

IMO, without minimizing her´s importance as the one of the extern rein, I think that attribute to her the essential role, it´s omiting to underline the role still more essential that can have the seat actions in gestural saving previously of using of rein or legs effects, effects who reach their best sense when they come, if needed, in confirmation or in support of the requests expressed through an tonical and directive chest.

What do you think about this idea?
Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Désolé StephE mais vos arguments sont hors sujet. L´équitation de légèreté implique le respect de l´intégrité physique et morale du cheval et exclu toutes traction sur les rênes (main fermée sur la rêne et qui se déplace vers l´arrière). Je pense que sur ces 2 points nous pourront tous, ou presque, être d´accords.
Je trouve que vous décrivez parfaitement le résultat de l´enseignement que vous défendez ce qui ne fait que renforcer mes convictions.
Vous semblez croire que nous sommes ignorant de ce qui se passe dans les clubs alors que nous ne cessons de dénoncer cette situation (catastrophique comme dirait SERGE).

Pour finir et pour ceux que cela intéresse il y a un livre qui explique les effets de rênes dit d´oppositions avec l´infinité de leur subtilité c´est " EPAULE EN DEDANS SECRET DE L´ART EQUESTRE du cdt J. de SALINS édition EMILE HAZAN ".

Amicalement gabi.

(par gabi)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Gabia dit : "Désolé StephE mais vos arguments sont hors sujet. L´équitation de légèreté implique le respect de l´intégrité physique et morale du cheval et exclu toutes traction sur les rênes (main fermée sur la rêne et qui se déplace vers l´arrière). Je pense que sur ces 2 points nous pourront tous, ou presque, être d´accords."


Je ne vois pas en quoi mes arguments (lesquels ?) sont hors sujet. Oui, une traction est contraire à la légèreté et je n´ai jamais dit le contraire, il me semble.


Gabi dit : "Je trouve que vous décrivez parfaitement le résultat de l´enseignement que vous défendez ce qui ne fait que renforcer mes convictions. "


Alor là, je ne comprend pas la phrase (manquerait-il un mot ?). Je décrit le résultat d´un enseignement, mais je ne défend pas du tout cet enseignement.

Pour le bouquin, je le note sur ma liste (je ne m´en autorise qu´un par trimestre, sinon le banquier me coupe les vivres :)

StephE

(par stephe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour StephE

Je vous parle de sentiment équestre et vous me parlez d´un cheval dont on à coupé la queue au dessus du jarret, de cavaliers qui en concours tournent en tirant sur les rênes et qui font tomber les barres au nom du bon sentiment. Le sentiment équestre n´est pas le bon sentiment au sens de bonnes intentions. Le sentiment équestre signifie sentir son cheval, s´il se déplace bien ou mal, s´il est dans un bon équilibre pour exécuter tel ou tel mouvement, s´il est plus ou moins réceptif au demandes du cavalier ... ; il est évident que si les mots ont un sens différent pour les uns ou les autres il est difficile de se comprendre.

Si je vous ai bien compris vous n´appréciez guère la politique de la ffe si tel est le cas alors sur ce point nous somme d´accord.
Là où nous ne sommes plus d´accord c´est sur l´équitation. Vous défendez une équitation qui est celle de la ffe : les 5 effet de rênes, l´appui du cheval sur la main donc les rênes tendues, la rênes d´ouverture à tout faire avec un geste bien mécanique ( à droite par exemple : la main se porte en avant et à droite les ongle vers le ciel ) .... Je vous accorde bien volontiers que cette équitation et très souvent fort mal enseignée mais quand même les les résultats ne sont pas très brillants.

j´ai l´exemple de plusieurs chevaux qui ont plus de 10 ans et en parfaite santé qui sont montés régulièrement par leurs propriétaires depuis plusieurs années selon les principes que vous défendez et qui en sont toujours à exécuté péniblement l´épaule en dedans et sont difficilement contrôlés au galop (leurs cavaliers se font régulièrement embarquer). Je crois qu´il n´y a pas besoin de fouiller beaucoup pour trouver des exemples de ce type.

La technique oui oui oui mais la quelle ou plutôt les quelles. La codification c´est la privation de liberté alors le moins possible.

N´oublions pas que nous travaillons avec un être vivant sensible et capable d´apprendre on pourrait par exemple apprendre au cheval à reculer avec une rênes d´ouverture droit.

A défaut d´être d´accord, essayons de nous comprendre. Sans rancune j´espère.

Amicalement gabi.

(par gabi)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

En effet, le problème de vocabulaire reste un gros problème en matière d´équitation surtout quand on parle de choses subjectives.

1. SENTIMENT Je suis d´accord avec vous, mais votre grande pratique de l´équitation vous empeche de voir ce qui se passe dans la réalité de tous les jours du "petit peuple".

La plupart des cavaliers ne savent pas ressentir un cheval qui engage, n´ont jamais monté un cheval qui monte le garrot, n´ont jamais été sur un cheval tendu.

Pour avoir le sentiment dont vous parlez, il faut l´avoir testé avec qqun qui vous dit "là, maintenant, tu sens ce qui se passe ?" Et ça, tout le monde, n´a pas la chance de l´avoir eu.

2 LES EFFETS DE RENE. Oui, la rêne d´ouverture est un geste bien mécanique. Je suis fermement convaincu que les ongles vers le ciel, ça change tout (j´ai expérimenté ça). Si elle na va pas vers la bouche du cheval, il ne s´agit plus d´une rêne d´ouverture. Donc, si on parle de rêne d´ouverture, oui, ça me parait clair. Par contre, relisez mes posts, je ne défend en rien les 5 effets de rênes (je les énumère en donnant un avis personnel). Je ne les utilise pas dans les mouvements que je fais aujourd´hui. Il y a une grande variété de variante, mais avant d´apprendre les variantes, apprenons déjà les bases et les conséquences qu´elles ont sur la locomotion. C´est là que l´enseignement d´aujourd´hui fait défaut !

Par contre, je ne parle pas d´appui du cheval sur la main, mais de contact ferme et franc, ce qui pour moi est tout différent. Un cheval qui appui sur la main est pour moi un cheval qui va s´aider avec la main du cavalier pour passer certains mouvements, ce qui n´est pas un but à rechercher mais peut être un moyen utilisé pour faire comprendre un mouvement au cheval dans certains cas (je vous rappèle que je ne monte pas des chevaux d´école, mais plutôt des carnes à problème)

Un cheval qui a un contact ferme et franc et un cheval qui ne fuit pas la main du cavalier, qui l´écoute attentivement, qui attend le moindre frémissement de rêne pour agir. C´est là un but à rechercher. La longueur de la rêne n´a rien à voir avec la légèreté. Ce n´est pas parcequ´un cheval est rêne longue qu´il est léger, à mon sens.

Alors, je me répète, je suis toute ouie. Expliquez moi comment vous faites une épaule en dedans, pourquoi vous le faites de cette manière et quelles sont les conséquences sur la locomotion du cheval de cette manière de faire. Je suis ouverte à toutes les explications rationnelles pourvu que je les comprenne. Aujourd´hui, je fais mon épaule en avant à droite avec rêne d´ouverture droite qui donne le pli, jambe interne à la sangle, rêne externe qui contrôle le pli et l´élévation de l´encolure et jambe externe légèrement reculé qui maintient les hanches.

3. QUELLE TECHNIQUE ? Ma ligne de conduite en cette matière est : "celle que je comprend et qu´on est capable de m´expliquer". J´essaie toujours de comprendre ce qui se passe en dessous de moi, au niveau mécanique pour pouvoir ajuster mes actions en fonction de la réaction du cheval (réaction au niveau de sa locomotion)

Cela dit, le sentiment juste est réservé aux grands cavaliers. Vous êtes peut être un grand cavalier, avec beaucoup de tact, mais moi pas, tout comme 90% des cavaliers de clubs ou propriétaire (je suis dans une région ou la moitié des gens ont un cheval au fond du jardin). Alors si vous voulez faire changer les choses, il va quand même falloir codifier un peu, parcequ´avec des notions subjectives, chacun va interpréter en étant convaincu de sa bonne interprétation.

StephE


(par stephe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Stephe, laissez tomber la notice technique 5 minutes. Installez-vous au pas en vous concentrant (pardon, sans vous concentrez) sur votre soufle : RESPIREZ, laisser vos jambes tranquilles et oubliez votre tête. Cherchez juste un contact moelleux de la bouche à travers vos doigts sur la rêne. Ne vous préocupez pas de savoir si le cheval est "placé" ou non. Marchez juste suffisamment longtemps pour le sentir "confortable" sous vos fesse (et vous avec). Et puis, en abordant le coin, pensez que vous tournez avec une brouette. Votre torse, vos bras, votre bassin : vous tournez avec votre brouette pour passer le coin. C´est une image (que j´emprunte à Bettina Drummond) qui vous aidera peut être à "sentir" le passage du coin, qui est un début d´épaule en dedans. Ensuite, laisser vos jambes accompagner le mouvement, la jambe interne à la sangle (qui agit et relâche en rythme avec le pas).

(par nathalie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Le placé de mon cheval, ça fait bien longtemps que je ne m´en occupe plus. Cela dit, il m´aura fallu quitter le monde "club" pour cela.

Ce que vous dites est très beau. Je suis parfaitement d´accord avec vous, mais n´a rien de pédagogique. Si je donne votre texte à 20 personnes différentes montées sur le même cheval, les 20 personnes ne vont pas du tout avoir la même action, ni le même résultat.

Admettons que je débranche le compteur de vitesse de votre voiture et que je vous dise de vous laisser guider par votre vitesse, votre impression, votre sentiment. Votre ressenti ne sera pas le même que celui de votre voisin et dépendra de votre vécu antérieur. De grands pilotes, entraîné, habitués pourront y arriver. La ménagère qui emmène les enfants à l´école tous les jours n´y arrivera peut être jamais. Alors, même si je n´ai pas les yeux rivés sur mon compteur, je le regarde régulièrement pour vérifier que le prochain radar n´aura ma belle gueule sur sa série de photo.

Ce que j´essaie de vous expliquer à tous c´est qu´on monte avec nos sentiments (on le fait tous plus ou moins), mais qu´on ne peut pas apprendre avec des sentiments, des impressions, des ressentis (chacun appelle ça comme il veut).

Pour moi, l´apprentissage passe par la compréhension.

StephE

(par stephe)