Skip to main content

Anatomie et fonctionnement/Anatomy and behavior

15 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Merci
///////
Thank you

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Intégrer un peu de philo dans le monde équestre ne fait pas de mal, je pense aussi que l´homme, comme le cheval est un Tout, et que le mental et que le physique sont complémentaires. Mais comme l´écrit Nathalie, Descartes est passé par là et notre culture équestre occidentale a besoin de "modéliser". Je serais d´ailleurs curieuse de voir l´approche de cavaliers à philosophie plus orientale (qui sont plus dans l´être que dans le faire). Je rejoins aussi Nathalie quand elle écrit "il y a souvent une faille entre ce que nous PENSONS faire, ce que nous FAISONS et ce que nous RESSENTONS".

Quand j´ai commencé la Technique Alexander, ce n´était pas pour améliorer mon équitation. Par contre, j´en ai vu une conséquence heureuse sur ma façon de monter, sans y faire attention.

Mais là où la T.A a ses limites, c´est que si, moi j´arrive à me laisser guider sans "support technique, telle une planche anatomique", la majorité des gens à qui je donne quelques conseils pour mieux monter ne sont pas habitués à ce que je leur dise "n´essayez pas de vous décontracter". Pas habitués, ou bien ce n´est pas leur truc. Donc c´est à moi de m´adapter à l´élève et de lui donner des conseils selon un langage "cartésien" qu´il a l´habitude d´entendre.
/////////////////
Integrating a little philo into the equestrian world doesn´t do any harm, also I think that the human being, like the horse is a Whole, and that mental and physical elements are complementary. But, like Nathalie writes, Descartes has gone there thus our occidental equestrian culture needs a "model". Besides I would be curious to watch the riders´ approach with a more oriental philosophy (that would be more into the being than into the making). I am also with Nathalie when she writes "there is often a gap between what we THINK we do, what we DO and what we FEEL".
When I started the Alexander Technique, it wasn´t to improve my equitation. However, I saw a fortunate consequence on my way of riding, without being aware of it.
But where AT has its limits, , it is that, if I can manage to respond to guidance without "technical support, like an anatomic chart" the majority of the people to whom i give some advices to improve their riding are not accustomed to hear me say "don´t try relax". Not accustomed, or it is not their thing. Thus it is up to me to adapt my self to the pupil and to give him advices in a "Cartesian" language that sounds familiar to him.

(par Caroline Robin)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Je suis tout à fait d\'accord avec vous qu\'à trop modéliser et intellectualiser on s\'écarte du chemin.

Tout comme je pense qu\'à modéliser trop étroitement, on peut passer à coté de voies intéressantes à emprunter...

Si résumer les interactions cheval-cavalier à de la "pure biomécanique" constitue en soi une "modélisation pour le moins fausse", raisonner sous les perspectives anatomiques, biomécaniques et gestuelles sur la diversité des fonctionnements possibles et observables, tant en équilibre sur les étriers qu\'en équilibre assis à cheval, mène pour sa part à mon avis à élaborer une "modélisation des gestuelles équestres" plus "juste" et plus conforme aux réalités pratiques et sensorielles que l\'"ancienne" modélisation de "LA position du cavalier à cheval".

Cordialement

..............

Hello

I completely agree with you that focusing too much on models and intellectual logic we go astray.

As I think that with too narrow patterns, we could miss some ways interesting to take...

If reducing horse-rider interactions to a "biomechanical summary" constitutes in itself a "for the less wrong model", reasoning under the anatomical, biomechanical and gestural prospect on the diversity of possible and observable functionings, as much in balance on the stirrups as in sitting balance, leads in its part IMO to work out a "model of equestrian gestures" more "accurate" and more in accordance to the practical and sensorial realities than the "ancient" model of "THE rider\'s position on horse".

Cordially

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Avoir suivi un enseignement de TA ne signifie pas être capable de l´enseigner. C´est même assez risqué. C´est d´ailleurs vrai pour pas mal de choses. Et puis il y a des gens doués pour transmettre, même si eux-mêmes n´ont pas atteint des niveaux "techniques" exceptionnels. Vous dites devoir employer un langage "cartésien" que l´élève a "´habitude d´entendre". Si cela donne les résultats escomptés, c´est parfait. C´est la compréhension au sens large qui importe. Là où ça commence à coincer, c´est quand on vous dit (ou que vous vous dites- situation personnellement souvent vécue !- ) "je comprends bien mais je n´y arrive pas". Avec les enfants, la description des sensations à rechercher marche merveilleusement bien. Mais c´est comme avec les chevaux, il faut récompenser et arrêter dès que le progrès a été esquissé ! Après, il faut leur expliquer pourquoi il est nécessaire de recommencer, souvent, longtemps, pour que le mouvement parfait soit complètement assimilé (à ma fille de 8 ans qui râle d´avoir "encore fait la même chose" au poney club, à ma petite voisine, qui n´a pas les moyen de monter en club et qui aimerait bien que je lâche la longe pour "essayer toute seule"). Ceci dit, la difficulté est tout autre lorsqu´il s´agit d´aider quelqu´un à progresser ! Si un défaut d´attitude globale du couple est facile à voir, il peut être ardu de déterminer ce qui est à l´origine du problème. Souvent, on serait tenté de donner 20 conseils à la fois ("regarde loin devant, recule ton bas de jambe, fixe ta main, ...), alors qu´il suffirait parfois de travailler un seul point pour que tout s´améliore ... mais ça, c´est l´art de l´enseignant !
/////////////
Taking lessons in AT does not mean that one is able to teach it. Even teaching it would be rather risky. This is true for many things. There are people for whom teaching is a gift, even if they haven´t reached exceptional levels in the "techniques". You say that you have to adopt a "Cartesian" language that sounds "familiar" to the pupil. That is perfect if it provides the expected results. Broadly understanding is what´s important. Where it starts to fail, it´s when someone tells you (or you tell yourself - based on frequent personal experiences! -) "I understand well but I can´t do it". With children, describing feelings to look for works beautifully well. But it is just like with horses, we must reward and stop at the first sign of progress! Then, we must explain to them why it is necessary to repeat, often, over a long time, so that the perfect movement must be completely assimilated (with my 8 year old who objects to having "to do the same thing again" at pony club, why my little neighbor, who can´t afford to ride in a club and who would like me to untie the lunge to "try on her own"). This being said, the difficulty is totally different when the objective is to help someone progress! It may be hard to determine what is the cause of a problem that is easily observed as a global behavior of the equestrian couple. Often we would be tempted to give simultaneously 20 advices ("look far ahead, slide back your lower leg, steady your hand, ...), while sometimes it would suffice to work only on one point for the whole to improve ... but that is the art of the instructor!

(par nathalie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

C´est pour ça que je me garde bien d´enseigner la T.A. Comme l´avait dit justement Yves Katz, le savoir-faire et l´enseignement sont deux choses différentes. On peut être doué pour le premier et avoir des difficultés pour le deuxième. L´enseignant doit déjà arriver à mettre en confiance celui qui a l´impression de ne pas y arriver, en l´accompagnant avec les gestes, avec la voix... C´est vraiment tout un art. Et puis on doit adapter le discours à chaque personnalité.
Et puis au fur à mesure qu´on essaie de guider les élèves, on trouve de mieux en mieux des expressions imagées qui aident ; par exemple il y a quelques jours, quelqu´un qui ne fait pas d´équitation m´avait demandé ce que voulait dire avoir la "main fixe". je lui ai expliqué la théorie et je lui ai ensuite dit qu´on pouvait vérifier si on avait la main fixe en tenant un pendule (ou n´importe quel objet suspendu à une ficelle) dans sa main, et d´arriver à courir et à s´arrêter sans que le poids oscille.
///////////////
That is why I stay away from teaching AT. As Yves Katz said so rightfully, know-how and teaching are two different things. We can have skills for the first and have difficulties for the second. Using gestures and voice, the teacher must be able to induce trust in someone who has the impression he won´t make it ... It is really an art. And one must tailor the speech to each individual´s personality.
And then as we progressively try to guide a pupil we find better pictorial expressions that help; for example a few days ago someone who doesn´t do equitation asked me what having a "fix hand" means. I explained the theory and then I said that we can verify if we have a fix hand by holding a pendulum (or any object hanging by a string) in the hand, and to run and stop without having the weight oscillate.

(par Caroline Robin)