rebondissement sur le fonctionnement global du cav
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J´oppose effectivement "mise en tension" (fonctionnement harmonieux) et "efforts/contraction"(qui sous-entendent raideur, blocage), le terme de "confort" sous-entend une mise en tension minimale (qui peut être permanente) pour produire l´effet voulu (il peut/doit y avoir des modifications d´intensité, avec toujours le souci de "relâcher" pour retrouver le seuil minimal de tension efficace). Je n´oppose pas cela au "fonctionnement en balancier global", je suis simplement incapable de savoir comment je fonctionne autrement que par les sensations que j´ai décrites (je connais les sensations à rechercher pour fonctionner "juste").
Cordialement,
Nathalie
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Effectively, I make a distinction between "building up tension" (harmonious functioning) and "efforts/contraction" (that implies stiffness, blocks), the word "comfort" implies a minimal building up of tension (that can be held permanently) you produce the desirable effect (there may be some changes of intensity, always with the concern to "let go" to return to the threshold of minimal efficient tension). I do not compare that with the "functioning in global swing", I am only unable to know how I function besides through the feelings I have described (I know the feelings to seek to function "properly").
Cordially
Nathalie
(par nathalie)
La recherche en équitation de la non-contraction (ou plutôt de la non-contraction inutile), dans le sens ou l’humain cherche a faire disparaître toutes les tensions non-utiles au travail demandé, ne me semble pas antinomique d’un effort, au contraire.
Dans le domaine de la voltige équestre (certainement applicable a la gym, la danse…) la mise en tension forte de certaines parties du corps est une condition importante pour permettre au mouvement de passer, de par ce que –mécaniquement- l’harmonisation de ces éléments corporels va faire diminuer les tensions a d’autres endroits, permettre des ouvertures d’angles plus importants…
Il me semble que c’est la même chose pour le cheval, lors d’un travail, on lui demande des efforts musculaires importants (l’abaissement des hanches, la remontée du garrot et autres) qui sont autant de conditions pour pouvoir a partir de là se mouvoir de la façon la plus souple et fluide possible.
L’aisance apparente d’un postérieur qui vient s’engager loin sous la masse avec facilité est telle possible sans ces efforts ?
On peut, et on doit, appliquer cela au cavalier. Lorsque l’on décide de travailler en équilibre assis (ce qui est un choix, parmi d’autres, dont la pertinence dépend du contexte) l’objectif est de permettre au bassin d’avoir suffisamment de liberté articulaire et de contrôle pour maintenir une contente de pression. Or cette liberté se gagne au prix d’un effort de maintien (auto-grandissement, recul cervical…) du dos. C’est la tonicité qui induit alors la fluidité.
Encore une fois il ne s’agit aucunement d’épreuve de force ou de raideur. Bien que dans un premier temps il soit difficile de s’en passer de par la nature même de l’apprentissage moteur qui veut un premier stade de recherche avec contractions musculaires excessives et désordonnées avant une harmonisation, qui ira de paire avec l’acquisition du programme moteur.
J’ai personnellement expérimenté cela avec monsieur Klavins et l’aide de son préparateur physique (simulateur). J’ai clairement ressenti ce gain de potentialité et de maîtrise au niveau du bassin et progressivement les raideurs du haut du corps se dissipent pour ne garder que la tonicité.
Récemment nous avons travaillés sur le virage serré à la réception d’un saut. Une première phase de préparation spécifique sur la machine, puis une seconde avec application a cheval.
Les résultats étaient assez significatifs (les virages étaient serrés !), et en tout un état de cause j’ai pu revenir en selle à la réception avec un fonctionnement plus harmonieux grâce a cet effort et par voie de conséquence garder ma monture dans une certaine légèreté.
Cela pour dire quoi ?
Simplement qu’a mon humble avis, en effet les raideurs et les blocages de toutes natures (articulaires, respiratoires…) sont a bannir au final ; mais qu’il me parait réducteur de dire que l’effort sous-entend ces raideurs et blocages.
@@@@@@
Research in horsemanship of the no-contraction (or rather of the no-contraction useless part of the body), in the way that human seeks to make disappear all the tensions non-useful for the required work, does not seem to me paradoxical of an effort, on the contrary.
In the field of the equestrian vaulting (certainly applicable in gym, dance...) the setting in strong tension of certain parts of the body is an important condition to make possible to the movement to be done, from what – mechanically- the harmonization of these body elements will help decreasing the tensions of other parts, and to allow more important body angles...
It seems to me that it is the same for the horse, when doing an exercise, we are requiring great muscular efforts for him (lowering of the hips, increase of the garrot and others) which are as many conditions to be able to move in the most flexible and fluid way possible.
The apparent ease of a posterior which comes far under the mass with great facility, is it possible without these efforts?
We can, and we must, apply that to the rider. When one decides to work in the on-the-saddle balance (which is only a choice among others, the relevance depending on the context) the aim is to make possible for the pelvis to have sufficient articular freedom and control to maintain a content of pressure. However this freedom is gained at the price of an effort of maintenance (auto-growth, cervical retreat...) of the back. It is the tonicity which induces fluidity.
Once again it is not about pure strong or stiffness. Even that, initially it is difficult to occur some of that due to the nature of the training process which wants a first stage of research with excessive and disordered muscular contractions before an harmonization, which will go from pair with the acquisition of the final movement program.
I personally tried out that with Mr Klavins and the assistance of his physical trainer (simulator). I clearly felt this profit of potentiality and control on the level of the pelvis and gradually, slowly, the stiffnesses of the top of the body disappear from themselves to only keep the tonicity.
Recently we worked on the quick turn just at the reception of a jump. After a first specific step of preparation on the machine, we apply that on the horse.
The results were rather significant (the turns were short!), and for sure, I was able to return in my saddle in the reception with a more harmonious functioning due to this effort. Consequently the horse continues to move with a certain lightness.
All of that to say what?
Simply that my humble opinion of course the stiffnesses and blockings of every kind (articular ones, respiratory ones...) are to be banish; but that it appears to me that saying that efforts implies these stiffnesses and blockings is not quite true.
(par julien gouz)
Je trouve votre message extêmement intéressant.
Je suis entièrement d\'accord avec vous: que ce soit pour les chevaux ou pour les cavaliers, les efforts nécessaires à développer "la tonicité qui induit alors la fluidité" sont différents des contraintes qui engendrent les raideurs et les blocages.
Ces efforts doivent donc rester minimes ou furtifs.
A mon humble avis, de nos jours, pour "obtenir sans forcer", comme le suggère Nuno Oliveira, il faut même aller au delà des méthodes traditionelles.
Il faut avoir recours aux massages, aux manipulations et aux méthodes mécaniques et psychologiques qui permettent d\'éliminer les raideurs et les blocages. Donc, d\'employer des méthodes qui prédisposent les cavaliers et les chevaux au travail dans la légèreté.
Vous demandez:
"L’aisance apparente d’un postérieur qui vient s’engager loin sous la masse avec facilité est telle possible sans ces efforts ?"
Pour cela, voici une méthode qui peut être appliquée en selle.
J\'ai souvent vu des cavaliers de haut niveau s\'efforcer à obtenir davantage d\'engagement de leur cheval sur le rectangle. Les postérieurs des chevaux devenaient et demeuraient raides et avaient du mal à s\'engager.
Dans ce cas, je suggère d\'abord d\'obtenir, dans le rectangle, l\'engagement maximum obtenu sans forcer et sans perdre la légèreté.
Ensuite, de sortir du rectangle et d\'aller sur une pente légèrement montante, sans sacrifier la légèreté.
Le cheval de lui même s\'engagera volontiers davantage avec à peine d\'effort et en restant souple.
De retour au rectangle les postérieurs du cheval s\'engageront facilement plus loin sous la masse tout en restant lèger.
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I found your message extremely interesting.
I am in total agreement with you: whether it is for horses or for riders, the efforts needed to develop "the tonicity which induces fluidity" are different from constraints causing stiffness and blocks.
Thus, those efforts must remain minimal and furtive.
IMHO, nowadays, to "obtain without resorting to force", like Nuno Oliveira suggests, we must go even beyond traditional methods.
We must have recourse to massages, to manipulations and to mechanical and psychological methods that allow to eliminate the stiffness and blocks. Thus, to use some methods that predispose the riders and the horse to the work in lightness.
You ask:
"The apparent ease of a posterior which comes far under the mass with great facility, is it possible without these efforts?"
For this, here is a method that can be applied while riding.
Often, I have seen high level riders try hard to obtain more engagement from their horse while working in the rectangle. The hind legs of the horses would stiffen and remain so and had a hard time to engage.
In such instance, I suggest to obtain first, in the rectangle, the maximum engagement obtained without using force and without losing lightness.
Then, to leave the rectangle and to go on a slight uphill slope, without any sacrifice of lightness.
The horse on his own will willingly engage more with hardly any effort and remaining supple.
Back to the rectangle the hind legs of the horse will engage easily much further under the body while staying light.
(par Michel Kaplan)
Je conçois fort bien, Nathalie, la difficulté qu\'il puisse y avoir à appréhender complètement son mode de fonctionnement personnel en dehors de la situation particulière offerte par les simulateurs pour explorer les "différentiels biomécaniques" des diverses options de fonctionnement exploitables.
Compte tenu du fait que vous dites penser dans votre pratique personnelle à diriger votre crâne vers le haut et vers l\'avant, cette "orientation" vous amène certainement à exploiter un des deux autres fonctionnements que celui en balancier global.
Dans cette perspective, je conçois fort bien votre recherche de tension minimale au niveau de votre nuque puisque dans l\'un ou l\'autre de ces cas de figure, les "composantes verticales" des contraintes de mouvement générées par les allures se trouvent être prises en charge par des mouvements de flexion-extension de la colonne cervicale, et tout particulièrement au trot assis, sur une fréquence de l\'ordre de 2 mouvements par seconde...
Dans ces deux cas de figure évoqués,(avec accompagnement lombaire ou dorso-lombaire), une "tonification" au niveau de la nuque constituerait vite une entrave à un "juste fonctionnement"...
Il en va tout autrement dans le cas de figure du fonctionnement en balancier global,(avec une orientation générale en haut et en arrière...), où c\'est précisément la tonification des muscles de soutien de l\'ensemble du rachis, colonne cervicale comprise, qui permet la mise en jeu de ce fonctionnement, avec prise en charge de l\'essentiel des contraintes de mouvement au niveau des hanches...
En regard de votre conclusion,(je connais les sensations à rechercher pour fonctionner "juste"), il me paraît personnellement des plus utiles de distinguer la "justesse" ou l\'"harmonie" avec laquelle on peut exploiter telle ou telle option de fonctionnement, de l\'adéquation de telle ou telle option de fonctionnement en elle-même à certaines circonstances particulières,(par exemple en réception d\'obstacle...), sachant qu\'aucune des trois options de fonctionnement ne permet (isolément) de faire face "avec justesse" à l\'ensemble des circonstances particulières pouvant se rencontrer dans les pratiques équestres...
Cordialement
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I conceive very well, Nathalie, the difficulty that could be to analize completely his personal functioning mode outside of the particular situation offered by the simulators to explore the "biomechanical differentials" of the various functioning options potentially usable.
Taking in account the fact that you say thinking in your personal practice to aim your cranium towards the top/front, this "orientation" certainly brings you to use one of the two other functionings than the one in global swing.
In this viewpoint, I conceive very well your search of minimal tension at the level of your nape since in both of these cases of figure, the "vertical components" of movements\' constrains generated by the paces are taked on through flexion-extension movements of the cervical column, and very particularly in sitting trotting, on a frequency in the order of 2 movements per second...
In the both evoked cases of figure,(with lumbar or with dorso-lumbar following), a "toning up" of the nape should quickly constitute an hindrance to a "proper functioning"...
It goes very otherwise in the case of figure of the global swing functioning,(with a general orientation top/backwards...), where it is precisely the toning up of the support muscles of all the column, cervical column included, that allows the setting on of this functioning, with taking on of the essential of movements\' constrains through the hips...
Regarding to your conclusion,(I know the feelings to seek to function "properly"), it seems to me very usefull to distinguish the "accuracy" or the "harmony" with which someone can use such or such functioning option from the appropriateness of such or such functioning option in itself regarding to some particular circumstances,(as for example at the landing of a jump...), in the knowledge that none of these 3 observable functioning options allows (individually) to face up "with appropriateness" to the whole of particular circumstances that could be meeted in the equestrian practices...
Cordially
(par Peteris Klavins)
Il est encore un aspect de votre intervention, Nathalie, qui me semble intéressant à commenter sous la perspective de la diversité des options de fonctionnement observables en équilibre assis.
Vous relatez vous être, en certaines circonstances de votre cursus personnel, appliquée à repartir à zéro, à oublier tout ce que vous aviez fait avant, en soulignant la difficulté de la chose.
Il me paraît utile de signaler qu\'en ce qui concerne l\'élaboration et l\'exploitation qui peut être faite d\'un mode de fonctionnement antérieurement resté inexploité, il en va très différemment.
En ce cas, il n\'est aucunement question d\'oublier ce que l\'on a pu apprendre et exercer auparavant, ni de "remplacer" tel ou tel fonctionnement par un autre, mais de COMPLETER sa "palette" de savoir-faire, en enrichissant l\'expérience équestre pré-acquise d\'un nouveau champ d\'application.
Cordialement
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There is an other aspect of your intervention, Nathalie, which seems to me interesting to comment in the prospect of the diversity of functioning options observable in sitting balance.
You relate have been, in some circumstances of your personal cursus, careful to start back from zero, to forget all you had done before, underlaying the difficulty of this thing.
It seems to me usefull to point out that regarding to the working out and the use that can be maked of a functioning mode previously stayed untapped, it goes very differently.
In this case, it is not at all matter to forget that what had be learned and trained before, nor to "substitute" such or such functioning by another, but to COMPLETE the personal know-how\'s "palette", enriching the pre-acquired equestrian experience with a new application\'s field.
Cordially
(par Peteris Klavins)
Bonjour
Un autre aspect de vos commentaires relatifs à votre évocation du fonctionnement en balancier global, Nathalie, me semble utile à relever et à commenter.
Vous dites qu\'il ne peut y avoir de bon fonctionnement avec une contraction permanente.
Si par là, vous sous-entendez crispation et raideur, je suis tout à fait d\'accord avec vous, mais, associeriez-vous cette notion à l\'emploi du fonctionnement en balancier global ?
En ce cas, ce serait une erreur d\'interprétation de mes propos sur les divers seuils de tension de soutien propres à l\'établissement des diverses options de fonctionnement du dos.
Pour illustrer ce propos, je reprendrai l\'exemple de ce que vous dites rechercher avec votre cheval : tonique dans son dessous("remonté") ...
Si la tonicité des abdominaux est pour le moins favorable au soutien et à la "remontée" du dos, pensez-vous que cela puisse se faire au travers de mises en tension simplement "ponctuelles", sans le maintien "permanent" d\'un seuil de tension adéquat, et parleriez-vous alors de "contraction permanente" impropre à un "bon" fonctionnement ?
Cordialement
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Hello
Another aspect of your comments regarding your evocation of the global swing functioning, Nathalie, seems to me usefull to point out and to comment.
You say that there cannot be any good functioning with a permanent contraction.
If by there, you imply clenchning and stiffness, I completely agree with you, but, should you associate this notion to the use of the global swing functioning ?
In this case, it would be an error of interpretation of my comments about the various support\'s tension levels proper to the setting up of the various functioning options of the back.
For illustrating this comment, I would retake that what you say to be your overall goal with your horse : with tonus underneath("lifted") ...
If the abdominal muscles\' tone is for the less favourable for the support and for the "lifting" of the back, do you think it could happened through tensings simply "punctually", without the "permanent" maitenance of an appropriate tension\'s level, and should you speak then of "permanent contraction" inappropriate for a "good" functioning ?
Cordially
(par Peteris Klavins)