Baucher en Allemagne / Baucher in Germany
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Bonjour
Lisant votre première intervention, Caroline Robin, où vous affirmez votre conviction que l´emploi de la force va à l´encontre d´un fonctionnement en balancier global, il me paraît utile d´exprimer mon complet désaccord avec ce propos.
(peut-être n´attribuons nous pas exactement la même signification à cette terminologie nouvelle...)
En fait, l´emploi de l´option de fonctionnement en balancier global permet, entre autres, un usage particulièrement "efficace" de la force, en soulignant le fait que la force physique du cavalier peut en certaines circonstances être particulièrement AIDANTE et non pas contraignante ou opposante à sa monture, sans nuire en rien, et bien au contraire, à l´établissement de la légèreté, notamment pour l´élévation au passage...
Cordialement
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Hello
Reading your first comment, Caroline Robin, where you maintain your conviction that the use of force is in contradiction with functioning in "global swing", it seems to me useful to express my complete disagreement with this comment.
(perhaps we didn´t attribute exactly the same meaning to this new terminology...)
In fact, the use of the functioning option in global swing allows, between others, a particularly "efficient" use of force, underlaying the fact that the physical force of the rider can be in some circumstances particularly HELPING and not constraining or opposing to his mount, whithout harming in nothing, and very in contrary, to the setting up of the lightness, notably for the raising in passage...
Cordially
(par Peteris Klavins)
Bonjour M. Kaplan,
Effectivement vous avez raison sur l´ordre d´apprentissage piaffer/passage.
Je connaissais cet ordre théoriquement. En fait, l´ébauche de passage a été donnée tout à fait par hasard au départ. je travaillais simplement la cadence au trot, et, comme je me plaisais de plus en plus dans cette cadence, je n´ai rien fait et j´ai laissé faire, je n´ai pas cherché à ralentir quoi que ce soit, seulement plus j´étais "en équilibre" dans le trot, plus il ralentissait ses foulées en élevant de plus en plus les membres, j´étais comme bercée.
Mais depuis ce hasard, je n´ai pas spécialement de programme pour aboutir au passage ou au piaffer pour l´instant. je préfère travailler les choses les plus simples jusqu´à acquisition complète. Seulement j´ai l´habitude de lui laisser l´initiative de la cadence à laquelle il se plait à travailler, et s´il a envie de se plaire dans cet air proche du passage, je ne vois pas d´inconvénient à ce qu´il "essaie", tant qu´il reste "rond".
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Hello M. Kaplan,
Effectively you are right on the training sequence piaffe/passage.
Theoretically, I knew it. Actually The hint of passage happened with serendipity at the start. I was working only on the cadence at the trot, and, since i liked this cadence more and more, I didn´t( do anything and I let things happen, I didn´t try to slow anything, except that the more I was "in balance" at the trot, the more he slew down elevating increasingly his legs, I felt like being rocked.
But since that happening, I do not have any special program to develop passage or piaffe at this time. I prefer to do the simplest things until they are totally acquired. Except that i have the habit to let him chose the cadence at which he likes to work, and if he wishes to enjoy this near passage air, I don´t see any inconvenient reason for him to "try" as long as he remains "round".
(par Caroline Robin)
Bonjour,
Je voulais revenir un instant sur l’idée de « Force », mais sous un autre aspect.
Et bien que ce mot soit malheureux en ce qu’il sous-tend de concepts antagonistes a même d’être rapidement pervertis.
En ce qui concerne l’exemple ci-dessous, il s’agirait d’avantage de tonus et de soutien du cavalier : la capacité de ce dernier à revenir en selle (équilibre assis) directement à la réception d’un saut.
La problématique étant la suivante : la grande amplitude du mouvement démultipliée par la brièveté de l’instant rendent l’amortissement par le bassin du cavalier très difficile.
Bien sur, il n’est pas indispensable de revenir assis, et l’amortissement de ce choc peut se faire plus aisément en équilibre sur les étriers ou en suspension.
Par contre, dans certains cas (tournants rapides en réception, choix de contrats de foulées difficiles…) la nécessité de contrôle précis du cheval impose ce retour a l’équilibre assis.
Comment faire alors pour revenir en selle sans heurter le cheval et ainsi rompre l’harmonie avec lui ?
Et bien il faut avoir recours a ce soutien et ce tonus que certain pourraient, de prime abord, prendre pour de la force :
Il faut que le cavalier soit en mesure d’accuser le choc et de garder le contrôle de son corps pour ne pas perturber l’animal. Il ne s’agit donc pas de « se laisser assez » et de rebondir de façon incontrôlée, mais de tonifier son dos (auto-grandissement, recul cervical…) pour obtenir un fonctionnement en balancier global permettant au bassin de laisser passer le mouvement et de garder une constance de pression sur la selle.
Dès lors, ce serait cette tonification qui induirait la fluidité, la légèreté du couple et par voie de conséquence l’efficacité sur un parcours de CSO (tourner directement à la réception d’un saut est un avantage que beaucoup recherchent et que beaucoup pensent être l’apanage des poneys).
Plusieurs fois l’exemple des nageurs a été utilisé, celui des danseurs me parait aussi pertinent : La grâce, l’équilibre, la légèreté, la souplesse mais aussi la précision de ces derniers n’existent que par une condition physique exacerbée mise en jeu lors des prestations via un tonus de chaque instant.
Cela me rappel une citation dont je ne retrouve plus l’auteur :
« Pour pratiquer l’équitation il faut de l’amour et du muscle pour tenir le tous. »
@@@@@@
Hello,
I wanted to reconsider for one moment the idea of "Force", but under another aspect.
Although this word is unhappy in what it is underlies of antagonistic concepts that can easily be perverted.
With regard to the example below, it is most about tonicity and body-support of the rider: his capacity to return in the saddle directly on the reception of a jump.
Here is the point: the great amplitude of the movement magnified by the brevity of the moment make this return very difficult for the rider.
Of course, it is not necessary, and this step can be more easily made with a rider still in a balance on the stirrups or even in suspension.
On the other hand, in certain cases (quick revolving in reception, choice of difficult contracts of treads...) the need for accurate mastering imposes thie in the saddle blance.
How to make this return without shocking the horse back and thus breaking the harmony with him?
It is necessary to use this body-support and this tonicity that some people could take as simple force:
The rider must be able to slow-down the shock and keep the control of his own body. Then It is not a question "of being in a low attitude" and then rebounding in an uncontrolled way, but of increasing the tonus of his back (auto-growth, cervical retreat...) to obtain an operation in global swing that make possible to the pelvis to let pass the movement and to keep a constancy of pressure on the saddle.
Consequently, it would be this "strong" attitude which would induce fluidity, lightness of the couple and consequently the effectiveness on a show jumping event (to turn directly after a reception of a jump is an advantage that many are looking for and that many thinks of being the prerogative of the ponies).
Several times the example of the swimmers was used, it appears to me that the case of the dancers are also relevant : The grace, balance, lightness, dexterity but also the precision of them exists only by a exacerbated physical condition brought into play by a great tonicity.
That recalls me a quotation but I didn’t manage to remember the name of the author:
"to practise horsemanship one needs love and muscle to hold it all. »
(par julien gouz)