contact et jeune cheval

fixez les renes fixes en position basse, a la hauteur du coude .pas plus haut.

merci pour cette précision, Sandra.
Quelle longueur conseillez vous : plutôt lâches, très lâches ou légèrement tendues ?
merci

Lucie vous me faites peur !
« Au pas en lui demandant d’étendre sa foulée, j'ai constaté qu'il venait doucement se tendre sur les rênes donc c'est un bon début. »
Là, je suis dubitative.
Mettre des rênes fixes pour travailler le pas, c’est une hérésie. Au pas le cheval a besoin de faire fonctionner son encolure (c’est à dire un mouvement d’arrière en avant à chaque foulée). Comment va-t-il faire, les rênes fixes ne lui laissent pas cette possibilité ? Vous êtes en train de lui apprendre à se contraindre et il trouve des solutions :
« En revanche, au trot il se traverse. » ;
En voilà une, conséquence d’un réglage trop serré. Il a trouvé cette issue ‘derrière’ pour se sortir d’une contrainte trop importante ‘devant ‘ !

Dans votre premier message vous dites :
«cheval naturellement très ouvert, … qui a de grandes difficultés à se tendre vers son mors et à garder cette position d'encolure horizontale. Il y arrive pas trop mal au pas, mais pas au trot ni au galop.»
Ce n’est pas lui qui n’arrive pas au trot et au galop, c’est vous ! Mais, c’est aussi vous qui y arrivez pas trop mal au pas. Alors piochez cette piste, c’est à dire entraînez vous à être à la hauteur de sa sensibilité, dialoguez : faites une action, attendez sa réponse, observez, réessayez, … et investissez dans un abonnement à Compétences équestres plutôt que dans un enrênement (qui, non, ne sont jamais ‘petits’ !)

Merci Josette, il était utile d’intervenir....

En fait c’est la main qui va vers le cheval et décide du contact et non l’inverse.

« Au pas le cheval a besoin de faire fonctionner son encolure (c’est à dire un mouvement d’arrière en avant à chaque foulée) » Josette
En fait c’est le balancement de la tête (lourde) au bout de l’encolure libre qui facilite l’avancée des postérieurs. Ainsi le bout du nez balancé à droite correspond à l’engagement du postérieur droit... pendant ce temps la fesse droite du cavalier descend avec le dos du cheval. Nous sommes au pas.

Connaître cela et le permettre absolument au cheval est la première notion à assimiler sur l’engagement des postérieurs.

Bonsoir à vous

Josette : En fait je me suis mal exprimée, je n'ai pas détaillé : les rennes fixes n’étaient pas du tout réglées serrées, elles étaient même bien lâches et à quelques moments le cheval a étendu son encolure vers le bas pour venir y chercher le contact.

En revanche, au trot,que ce soit avec ou sans enrênement, il se traverse fréquemment. Je pense que je ne le mets pas assez en avant.

Je ne tends jamais un enrênement pour forcer le contact, je m'en sers juste pour éviter que le cheval n'aille au delà d'une certaine limite.

Demain j’essaierai de vous mettre un dessin pour que vous puissiez juger du dispositif.

Merci également pour vos pistes de travail,Philippe et Josette, je vais continuer à explorer cette voie, j'y travaille déjà en ce moment (à obtenir un contact au trot).

Bonne soirée à tous

Bonjour

voici une illustration que j'ai faite sur une photo trouvée sur le net, pour vous donner une idée du réglage :
en rose le surfaix, en bleu les rênes (elles ont une partie en caoutchouc)

bon, comme je manie très mal le pad tactile de ma souris sous paint, ce n'est pas parfaitement réaliste, mais en gros ça ressemble à ça ; les rênes fixes sont réglées lâches.
Parfois, au pas, le cheval étend son encolure vers l'horizontale et vient se poser sur le mors. A ce moment là, je félicite avec la voix.

Message édité par: lucieloumaraut, à: 2011/07/12 21:07

Le cheval doit ACCEPTER le contact que le CAVALIER lui donne, suivre la main du cavalier, entrer dans ses rênes, la bouche tranquille. Le cavalier (dont la main est capable d'offrir un contact de qualité) récompense par la descente de main (le cavalier cesse toute action de main le temps qu’il en a décidé. Le cheval doit conserver inchangés son attitude et son équilibre).
Si votre but est de travailler le contact, votre enrênement n'est pas le bon moyen car en gros, il fait l'inverse du but recherché...

D'accord, merci pour vos conseils, je vais essayer de travailler différemment alors.

Vous me faites penser à la jeune fille ayant un souci de galop avec son frison. Le problème s'exprime différemment mais l'origine est la même : la dispersion.
Vous devez appliquer le même principe : main intérieure ferme et main extérieure active pour les deux sens tout en gardant les jambes actives. Votre pur-sang doit se tendre sur la main intérieure, l'appui ; vous le maîtrisez en le faisant céder par la main extérieure. Les jambes gardent l'impulsion par contact nécessaire et non pas pression constante.
Avec ce genre de cheval, c'est difficile au début mais quand il a compris, c'est un vrai plaisir car il y a toujours de l'énergie.
Le cheval prend appui à l'intérieur et lâche le mors par l'extérieur ; il bascule en avant et se tient par lui-même. C'est plus difficile en filet mais il faut garder à l'esprit que le filet n'est pas un but en soi. Quand vous aurez compris cette base, vous placerez sur cette base une bride et l'effet sera plus direct et précis ; et le résultat avec un pur-sang arabe est divin.
Vous pouvez faire céder en rêne intérieure mais la première action vient toujours de la rêne extérieure. Voilà pourquoi on fait d'abord travailler sur la rêne extérieure le temps d'acquérir une fixité ; ensuite, libre à vous de faire céder autant de fois que nécessaire. Mais vous partez toujours de la base citée plus haut et y revenez en cas des souci.
Vous devez accepter au début que votre cheval batte un peu à la main, c'est un passage obligé. Mais vous devez être ferme avec votre main intérieure et faire céder par l'extérieure. Ce passage doit être bref où vous devez vous imposer.
Cela doit vous grandir, tendre et décontracter le cheval et vous donner un sentiment de détachement.

Merci beaucoup Pégase pour ce conseil, je vais essayer de l'appliquer !

bonne journée