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du binome Racinien:"flexion-impulsion"

54 réponses [Dernière contribution]
Berthier Pascale
Déconnecté
Inscrit: 28/10/2009

Bonsoir Philippe,

vous avez entièrement raison: préparer et laisser faire
-l'élève (LES multiples élèves)
-le cheval (LES multiples chevaux)
-les deux.
Donc de multiples préparations et des laisser-faire de toutes sortes car, on le sait bien, les sensibilités sont elles aussi multiples.

Toute une vie.

Amicalement

Pascale

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

Il me semble que "laisser faire" est indivisible, mais à quel moment ?

En fait le cavalier qui oppose ses mains -consciemment ou inconsciemment, et dans les deux cas par erreur- à la bouche du cheval le fait pour créer la sensation qui lui manque (celle du cheval obéissant ?)... Il pense devoir agir, se substituer au cheval et ne peut s’en empêcher...

Il me paraît important de remarquer (et de surprendre peut-être quelques personnes...) que les qualités d’un cavalier ne se situent pas toujours dans sa compétence à intervenir !

Autre fait important, son emprise mécanique et systématique empêche le cheval de pouvoir montrer ses qualités.
Non seulement le cavalier ignore le potentiel, moral et physique de son cheval, mais le cheval également en ce qui le concerne ! C'est grave !

Par exemple, la franchise (d’un cheval libre de toute opposition en provenance du corps de son cavalier) s’affiche comme la qualité la plus spontanée et la plus surprenante...

Y être sensible, c’est parfois être malheureux de sentir combien on a gêné son cheval et de reprendre, non pas pour le cheval, mais pour soi-même.

L’effort fait sur soi-même rend la souplesse au cheval. Une autre qualité du cheval dont on peut disposer assez rapidement.

Amicalement.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonjour,

Exemple archi-classique: Le départ au galop.

Si des mains trop précautionneuses (surtout celle du dedans) ne s'avancent pas, il n'y aura pas la qualité globale de la première foulée.

(Grâce à cette qualité globale, il sera facile, si besoin était, de récupérer un peu de mise en main, sans urgence).

CC

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Nous progressons petit à petit , ma jument trouve un certain équilibre et direction, ainsi qu’ un début d’allant, elle se régularise au pas et au trot…
Par contre j’ai essayée par 2 fois de mettre ma jument au galop, hélas elle n’est ni là, ni là... elle se contracte, plaque ses oreilles en arrière.
Le galop est visiblement bien trop prématuré pour elle et elle s'exécute en faisant de petits bonds rien de méchant, mais génant quand meme, hors je n‘ai pas l‘impression de l‘avoir attrapée dans la bouche, j‘ai les mains plutôt fluides... Sa répugnance proviendrai peut-être de son manque d’éducation à l’obéissance, à la longe elle prend le galop cependant conserve le gallop que brievement.
Avez-vous quelques idées là-dessus?
Je laisserai tomber le gallop pour l’instant pour travailler sur la mobilisation de la croupe et sur des exercices d'incurvation...
Croyez-vous qu'en 1er temps il soit preferable de laisser galoper large sur des renes longues sans demander de flexions de nuque?

Post edited by: monfeal, at: 2011/06/10 01:39

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Pascale a raison , c’est décidé, j’envisage de m’acheter un appareil de photo digital.
Je le positionnerai dans un coin du manège ou j’aurai quelqu’un qui pourra filmer quelques séquences.
Ainsi l’on pourra mieux voir ce qui se passe ou ne se passe pas entre ma jument et moi et plutôt que d’essayer de faire moi-même la demande et la réponse en donnant à voir je pourrai peut-être m’attendre à des critiques forts constructives ?
J’ai foi qu’avec le temps et quelque chose de plus concret nous pourrons trouver un meilleur équilibre intérieur et éliminer les éventuelles tensions physiques ou stress émotionnels qui pourraient influer sur notre travail, à voir aussi si j’agi, cède ou résiste au bon moment ?

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonsoir,

« Croyez-vous qu'en 1er temps il soit préférable de laisser galoper large sur des rênes longues sans demander de flexions de nuque? » Je dis : oui, bien sûr.
D’autres avis viendront, si nécessaire.

Lorsque je débourre un cheval et même ensuite, je garde toujours une longe à disposition près de la carrière, pour si un problème survenait.
Dans le cas où le galop lui est difficile en longe, il faut vous déplacer avec lui pour ne pas le garder sur un cercle trop fermé. Il faut être soi-même en condition...

En cas de problème donc, je descends et montre au cheval sellé (être sûr du sanglage de la selle) ce que je souhaite partager avec lui. Dans ce cas : un galop calme.

Il s’agit souvent de rechercher le calme permettant une meilleure compréhension. Je descends parfois 2 ou 3 fois. Ne prenez pas de risque, il faut être sûr de son cheval lorsque l’on est à pied près de lui.

N’hésitez pas à sortir de la carrière plusieurs fois durant le travail, pour faire 5 ou 10 minutes de promenade. Le galop d’essai peut être donné au retour. Sinon descendre dans le calme, pour la longe.

Il est important d’aimer ce que l’on fait.

Le calme que vous souhaitez obtenir commence dès votre entrée dans le box ou ailleurs.
Vous donnez aux gestes du pansage le rôle de calmer, mettre en confiance, même si la bête est calme.

Votre attitude de cet instant (la marche vers le cheval, la pose du licol -geste anodin, que vous essaierez de vous rappeler en repartant dans votre voiture- le pansage, le harnachement, etc.) est une indication donnée de l’attitude que vous aurez à cheval.

Si vous êtes distraite lors de vos gestes, il est probable que une fois à cheval vous rencontriez des difficultés, le cheval ne se consacrant pas totalement à vous, comme vous l'auriez fait auparavant par mégarde.

Amicalement.

Message édité par: phfarnault, à: 2011/06/10 18:35

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Bonsoir,

Merci de votre aide Philippe, je penses qu'en vous suivant sur toute la ligne le problème du départ au galop se solutionnera sans peine… sans oublier bien sûr de récompenser ses moindres bonnes volontés !

Demain j’essayerai le galop d’essai au retour de ballade en espérant vous rapporter une heureuse nouvelle.

Vous dites:“Il est important d’aimer ce que l’on fait.”

Pour ça ce n’est pas difficile, j’adore!!!

Amicalement,

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Bonsoir Philippe,

J’ai essayé vos conseils ci-dessus, hélas cela n’a pas marché, l’exercice du galop est trop tôt pour ma Vodi… je crois qu’elle est bauchériste jusqu’au bout de ses sabots et est entrain de ma dire comme lui: “La position précède l’action”

Le galop lui fait perdre sans doute cet équilibre au dépend du mouvement. Au fait, j’ai beaucoup de chance de l’avoir car elle m’aide à me poser la question de la finalité de l’équitation à savoir si c’est l’équilibre ou le mouvement?
Alors j’en conclue de notre expérience d’aujourd’hui que c’est l’équilibre qui précède la légèreté.

Sinon les ballades étaient fun elle s’est amusée à faire l’inspection de toutes les machines des lieux ( reniflage, mordillage et léchage) et les départs au galop à la longe étaient plus faciles que d’habitude…

Elle semblait me dire: “Eh bien Vivi tu fais une mistake aujourd’hui à peine nous découvrons l’équilibre au trot et que nous avons fait nos premiers 2 pas de côté hier que tu me demandes déjà le galop, tu vas voir comme je vais te casser le trop si tu insistes encore!
Par contre continue à trotter au galop à mes côtés, cela te fera les pieds!”

Amicalement,

Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

elle m’aide à me poser la question de la finalité de l’équitation à savoir si c’est l’équilibre ou le mouvement?

Dans le dernier module vidéo que j'ai mis sur Compétences Equestres et qui concerne la mise sur la main, le Colonel Carde indique:
"Pour évaluer la justesse du travail d'un cheval, il faut que les 3 indicateurs suivants soient toujours corrects: équilibre, activité, mise sur la main."
(et il imagine 3 petites lumières qui seraient sur la têtière et qui devraient toujours rester allumées).
Chacun de ces 3 indicateurs est à un niveau qui dépend de l'avancement du cheval et de ses capacités, mais ils évoluent ensemble et pas l'un après l'autre.

Nicole LAHM - Webmaster

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Que de sagesse et de justesse dans ces paroles de Christian Carde:

"Pour évaluer la justesse du travail d'un cheval, il faut que les 3 indicateurs suivants soient toujours corrects: équilibre, activité, mise sur la main."

Merci Nicole, le module video est aussi instructif qu'excellent!

Post edited by: monfeal, at: 2011/06/14 03:00