Utilisation des graines de lin
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Bonsoir,
Je voudrais revenir par précaution sur ce que j’ai écrit plus haut : ... j’ai donné pour cela aux chevaux que je montais une bonne condition physique afin qu’ils se sentent capables de pouvoir fuir.
Juste pour rappeler que un jeune cheval monté pour la première fois ne sait pas qu’il peut emmener son cavalier et que ce cheval doit rester totalement dans l’ignorance de cette notion toute sa vie.
A nous de ne pas l’influencer dans cette voie !
Bruno, je n’avais pas encore assimilé que avec quelques granules on pouvait se passer d’acheter une dose... Bon, c’est fait !
Amicalement.
Philippe,
J'aimerai plus de détail sur ce propos :
"Juste pour rappeler que un jeune cheval monté pour la première fois ne sait pas qu’il peut emmener son cavalier et que ce cheval doit rester totalement dans l’ignorance de cette notion toute sa vie."
En pratique, soit le cheval est retenu, soit il est accompagné dans son désir impérieux de fuite.
Sur le plan physiologique la fuite est utile;
Par "fuite" j'entends quelque chose comme : exutoire.
A noter que les poulains à l'entrainement font des écarts mais pas de fuite.
Vous n'êtes pas Philippe à ce que je comprends, adepte de rodéo (mise en défense totale du cheval jusqu'à épuisement de ses forces, puis une sorte d'hallali par applaudissements nourris).
Un bon débourrage c'est un bonne désensibilisation (dans le temps) matinée de tact pour un cheval qui ne rentrera pas dans ses défenses.
Enfin pour moi. Et à j'ai cru lire pour vous aussi.
En tous les cas, je n'ai personnellement pas le choix, si frêle face à mes mastodontes carrossiers et pour certains couillus*.
*bien entendu on ne dit pas "couillus" ni "canassons, dadas, bourrins, animal, bestioles ou plus simplement "bêtes"" :)
Message édité par: marit, à: 2011/03/06 11:49
Bonjour,
En fermant l’ordinateur, après avoir posté cette phrase hier soir, je me suis rendu compte que probablement j’étais hors du sujet par rapport à l’instinct de fuite.
La phrase que vous relevez tous les deux est un fait d’équitation qui garde toute sa valeur dans la pratique d’une vie de cheval.
« En pratique, soit le cheval est retenu, soit il est accompagné dans son désir impérieux de fuite. » Bruno, c’est intéressant.
Le cheval habituellement retenu va exagérer sa fuite pour échapper à deux situations, (il y a cependant des situations pouvant être grave et nécessitant que le cheval soit gêné dans sa fuite)
Et l’accompagnement du cavalier (que le cheval a enregistré depuis longtemps dans son observation quotidienne du cavalier), qui met le cheval en confiance et lui permet de se contrôler nettement plus vite après la peur.
Je gêne et j’empêche systématiquement le cheval de faire demi tour. J’accompagne l’écart, parfois sans s’en rendre compte tellement cela va vite. J’accompagne la fuite en avant la plupart du temps en me riant de lui et en riant sincèrement. C’est un fait de vie qui me plaît, un mouvement que l’on peut aimer, tout comme l'écart.
Est-ce que l'on peut penser diminuer une anxiété en vermifugeant le cheval ? Ou plutôt est-ce que une infestation non soupçonnée est source d'anxiété,de nervosité ?
Amicalement.
A entendre les jeunes cavaliers :
— je me suis "fait embarqué" ou "emballé" et autre, .... il semble évident que trop peu connaissent le galop allongé rapide et que leurs expressions verbales expriment une certaine frayeur.
Je me souviens d'un poulain sur les Lions à Chantilly qui prenait l'habitude de tirer au point de progresser dans le lot et partir malgré les bras inopérant de son jeune lad.
L'entraineur confia le poulain à un lad de métier qui accompagna le poulain au point de lui couper le souffle. On ne parla plus jamais des "embarqués".
Le vermifuge. Oui, bien sûr, le parasitage intestinal est source de stress et cause des sécrétions des vers, de leur activité et de leur concurrence alimentaire.
Associer l'effort et la vue du parcours produit et aussi important que l'équilibre entre la satiété gastrique et l'énergie disponible.
Or, les parasites créent un "delta" stressant.
Ceci explique aussi cela.
La nature a horreur du vide et des incohérences.
La catastrophe se produit lorsque l'homme "sait" avec assurance plutôt que "croit savoir" (avec doute).
J'avais posté une vidéo sur la nécessité symbiotique des parasites (certains parasites).
Je me suis souvenue de cette vidéo quand un cheval, vermifugé avec un vermifuge béton mais devenu hors AMM a développé une réaction allergique, comme un gros chagrin inconsolable (d'où mise sous antibiothérapie pour en finir).
Pour la "peur" il y a "l'inquiétude" face à la nouveauté, l'inconnu, l'étrange,l'inhabituel (l'autre jour j'ai observé un cheval refusant de passer un tuyau au sol, alors qu'habituellement le tuyau ne posait pas de soucis. Le cavalier ne comprenant pas... moi si : le tuyau avait un tout petit trou, pratiquement invisible, mais l'eau fuyante faisait un bruit nouveau, et incongru. Et ca le cheval l'a perçu. Pas le cavalier). Cette "peur" là peut être raisonnablement apprivoisée.
Et pi il y a la "réaction thalamique", cette réaction violente souvent, imprévisible et ingérable. Elle est inaccessible parce que tout simplement ne transitant pas par le cognitif. De bonnes pinces et l'instinct de s'accrocher à cheval est le meilleur remède.
Les gamins aussi aiment courir pour se défouler. On peut rester au sol le temps que le cheval "jette son feu" et se préserver d'une envie un peu trop pressante de se dégourdir les sabots en embarquant son cavalier.
Philippe il y a un truc important a savoir dans la retenue ou l'accompagnement de la "fuite" du cheval.
Le cheval ne sait pas, ne peut pas savoir qu'il a un cavalier (entité différenciée) sur le dos. C'est un B-A BA de la psychologie équine.
Donc les sensations que lui transmet son chevauchant sont, à son stade cérébral, ses propres sensations. Ni plus ni moins.
Ainsi l'inquiétude du cavalier sera l'inquiétude du cheval, la crispation du cavalier sera la crispation du cheval etc.
On peut ainsi développer et trouver nombreuses solutions, sachant que "le cheval fait exprès" ne peut pas, intellectuellement parlant chez le cheval, faire partie des possibilités.
Et un cavalier autiste rend aussitôt le cheval autiste...
Et un poney qui vire son gamin dans un prés ouvert, à l'heure de la ration de midi, en direction des écuries et qui s'arrête entre le prés et l'écurie, parce que le gamin lui crie -en courant vers lui!!!- :"Chiffonnnnn! Chiffonnnnn! Aaaaattends moiaaaaaaa!"...et bien ce poney n'attend sûrement personne: il est probablement victime d'une crise cardiaque, alors il s'arrête avant de tomber mort.
Etc...etc...
Berthier Pascale écrit:
Et un cavalier autiste rend aussitôt le cheval autiste...
Et un poney qui vire son gamin dans un prés ouvert, à l'heure de la ration de midi, en direction des écuries et qui s'arrête entre le prés et l'écurie, parce que le gamin lui crie -en courant vers lui!!!- :"Chiffonnnnn! Chiffonnnnn! Aaaaattends moiaaaaaaa!"...et bien ce poney n'attend sûrement personne: il est probablement victime d'une crise cardiaque, alors il s'arrête avant de tomber mort.
Etc...etc...
?
cavalier, nom
Féminin ière.
Sens 1 Personne montant à cheval
sensation, nom féminin
Sens 2 Perception physique
Cher Philippe, soigner par l'homéopathie est plus un art qu'une technique. Il faut toujours avoir à l'esprit l'idée de l'imprégnation, c'est un guide utile.
Le gelsemium correspond au stress qui donne les mains moites, une transpiration, des tremblements, parfois la diarrhée(...)
Si le cheval est sous lycopodium 30ch pour répondre à sa peur, le cavalier peut avoir les mêmes craintes alors oui, donnons aussi lycopodium. Mais, généralement, lorsque le cheval est peureux, le cavalier est furieux, alors donnez de préférence lycopodium .....
Le lycopodium (dans les cas qui nous intéressent) sert surtout à traiter l'autoritarisme chez le cheval mais aussi chez le cavalier la contradiction. La raideur psychologique est incompatible avec l'équitation.
L'utilisation que vous avez fait de l'arnica est intéressante. Je n'avais jamais tenté cette emploi dans ces conditions et pour ce résultat. (Merci du renseignement)
Après une importante séance de travail, réussie ou pas, 5 gr de Arnica 30ch permet d'associer le dernier travail à du bonheur en effaçant les mauvais moments. (prodigieux l'homéo ....)
Les posologies en 30ch sont assez variées.
Soit 10 gr par semaine toutes les semaines,(est équivalent mais moins cher qu'une dose)
soit 5 gr juste avant le travail
soit 3 gr dès que l'on rencontre la difficulté (pas facile)
Le mieux serait la solution à 5 granules car elle permet de mieux gérer l'état du cheval.
Message édité par: BLB, à: 2011/03/05 21:43