le pas de l'iberique

Bonsoir Françoise.

L'amplitude réduite des antérieurs est donnée par le racourcissement des triceps. (lésionnel ou inné)

Les exercices favorisant leur élongation :
Stretching en levant les antérieurs bien tendus jusqu'à la pointe de l'épaule. Lorsque le genou ne fléchit pas, c'est bien.
Veillez à ce que les talons ne soient pas trop hauts, cette conformation donne les allures piquées (ce n'est pas toujours réglable)
Le trot allongé sans gesticulation est l'allure reine pour corriger ce défaut. (parfois difficile à avoir avec les ibériques).

Les allures piquées proviennent plus de la conformation que du travail.

Message édité par: BLB, à: 2011/03/02 09:50

et le pas espagnol? bien applique, c'est souverain pour cadencer le pas et ouvrir les epaules.

c'est un exercice facile a enseigner a tout age du cheval, et puis c'est rigolo, c'est un peu comme un jeu pour le cheval.

règle un respecter le balancier: accompagnement de l'encolure.
Cela se corrige en travaillant beaucoup au pas avec beaucoup d'attention sur la qualité de l'allure, pas compté, transitions dans l'allure (du pas rassembler au pas moyen et vice versa)
Françoise tu peux faire en extérieur quasi tout ce qui est faisable en bac à sable .
je coirs que Josette a dressé jusqu'au niveau B sans carrière ni manège .

De façon générale on voit de plus de chevaux avec des pas "latéralisés" sur les terrains de concours et ce sont des chevaux allemands ou hollandais en majorité... si certains chevaux sont prédisposés , c'est quand même troublant d'en voir autant et je pense que souvent c'est plus un problème d'équitation à la base.

On ne travaille jamais assez au pas. Le pas de mon cheval me renseigne sur la qualité de mon travail et tout ce qu'il reste à améliorer et c'est sans appel !

Dès que j'en trouve la disponibilité j'essaye via notre webmaster de vous mettre en ligne quelques articles sur le pas et sur les moyens de l'améliorer ou de pallier à ses défauts ...

OLRY Juliette wrote:

règle un respecter le balancier: accompagnement de l'encolure.

De façon générale on voit de plus de chevaux avec des pas "latéralisés" sur les terrains de concours et ce sont des chevaux allemands ou hollandais en majorité... si certains chevaux sont prédisposés , c'est quand même troublant d'en voir autant et je pense que souvent c'est plus un problème d'équitation à la base.

!

Tout a fait d'accord pour la lateralisation du pas... j'en vois a gogo sur les carres de dressage.

personnellement je pense que c'est du a une equitation de compression et aux tensions musculaires de la ligne du dessus.

le pas compte c'est tellement beau quand c'est bien fait, on dirait un petit rat de l'opera qui danse....

Et le pas compté, quand cela est effectivement bien fait, c'est un pas dans lequel le cheval ne se sert plus de sa tête et de son encolure comme balancier mais compense avec un meilleur emploi de ses jarrets.

Tous "les" pas dans lesquels on laisse le cheval utiliser sa tête et son encolure comme balancier sont des pas sur les épaules. Je laisse bien volontier quiquonque me prouver le contraire...sur des chevaux comme ceux que j'ai montrés ailleurs... . Cela est illogique de "travailler" cela longtemps, surtout quand le cheval est monté.
C'est justement cette sorte de pas, avec tête + encolure comme balancier, qui provoque la latéralisation de TOUTES les allures dont tout le monde se plaint -à juste titre!- ici.

De plus, pour avoir un réel pas compté, il faut avoir la main fixe, clef d'or pour le cavalier qui la possède de l'équilibre du cheval.

Au pas compté, celui qui en est vraiment un, le cheval se grandit car il doit se retenir sans perdre un poil d'impulsion, de ce fait, et si la main est fixe (je me répète peut être?) il donne des petites flexions de mâchoire spontannées et, de ce fait aussi, ploie ses hanches et fait travailler ses jarrets correctement.

Quans le cheval est travaillé ainsi, alors oui, il se diagonalise et cela lui permettra de faire des allongements au pas sans avoir tendance à ambler. Il sera même capable d'allonger sans s'écrouler sur les épaules en recommencant outrageusement à utiliser sa tête et son encolure comme balancier.
C'est parcequ'il aura appris à tirer avec ses postérieurs sa masse vers l'avant et moins à la pousser...sur les épaules.

Et voilà: retour à la case départ. Pourquoi? Paceque les chevaux les plus difficiles donnent raison à cette facon de pratiquer.

BAV
Pascale

C'est bizarre de lire le "travail" des jarrets, enfin pour moi.

Ce serait, pour reprendre l'image juste évoquée de la danseuse étoile, de prétendre que monter sur les pointes, c'est un juste "travail" des chevilles.

D'autant plus qu'à ce niveau anatomique, il n'y a plus de muscles, au temps pour le "travail" qui en général fait référence aux fibres musculaires.

Pour en revenir à la danseuse, c'est d'être parfaitement "gainée" musculairement qui lui permettra de monter sur ses chevilles et danser le Lac des Cygnes... en équilibre sur ses pointes.

Mais bien sûr ce n'est que mon opinion.

Ah oui, c'est vrai...:le jargon!
(critiquer est un art qui demande parfois beaucoup de créativité).
Il est vrai qu'une articulation ne travaille pas, la veinarde: elle joue. (Jeux de/des articulation/s).

Maintenant, il faut avoir effectivement de solides connaissances pratiques (!!) et biomécaniques pour choisir le ou les meilleurs mouvements qui permettrons le meilleur jeux des articulations concernées.

Bon, s'il n'y a que ca...

Désolée de vous avoir froissée, pascale.

Vous êtes enseignante je crois, et les mots choisis sont très importants dans l'enseignement, pour se faire comprendre, correctement, et apprécier,

Maintenant on fait tous des "non-sens",

Je ne suis que simple spectatrice de votre boulot et j'ai fait part de mon étonnement.

En fait je l'avoue, je ne comprends pas votre méthode.

Veuillez pardonner mon inculture et ignorance, qui expliquent surement mon incompréhension.

Un autre sujet qui m'intéresse et qui a été souvent évoqué sans plus.

Pourrait on expliquer, de la part des enseignants et grands cavaliers, ce qu'est

-->La main fixe ?

Et si je puis abuser,

-->Ce qui provoque, physiologiquement et bio-mécaniquement parlant chez le cheval, la cession de la mâchoire ? et ... (j'abuse peut être) comment définir cette cession sans se tromper ?

ps : de ce que j'ai pu voir de "cession" de machoire au travail et l'impression d'ensemble, je n'y ai perçu aucune décontraction, mais plutôt une concentration extrème (sans contraction cependant), vraiment dans le sens "centripète" de l'énergie déployée, opposée à cette force "centrifuge" (galopade, fuite, ...) naturelle du cheval. Je me trompe surement, mais sur ce forum, je suis sûre que la discussion va amener des explications très intéressantes.

Message édité par: marit, à: 2011/03/12 10:41