la détente, comment la construire...
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Bonjour Bruno,
Pour "rigoler" il doit bien "rigoler", mais je ne désespère pas je vais finir par y arriver.Mais quand je vois ce qu'il peut me donner et la difficulté que j'ai à le mettre en route j'enrage...
J'ai pour la première fois fait un stage de dressage pur et aborder des exercices qu'il n'avait presque jamais fait. Il a répondu présent et même surpris l'intervenante quand je lui ai dit que c'était la première fois qu'il les réalisait pour la plus part. Mais à la détente je ne pensais pas que nous pourions ne serais ce que ébaucher les exercices demandés tellement il rechignait à s'employer. Vous touchez un point sensible, je pense que je l'endors...
J'ai beaucoup de mal à visualiser comment s'effectue une flexion de machoire, j'ai vu des photos mais ça ne me parle pas beaucoup si vous aviez une vidéo vers laquelle m'orienter et quelques explications à me fournir?
Marianne et Bruno...
Eh! oui,
Outre un indispensable réchauffement musculaire, une détente n'est utile (c'est-à-dire préparatrice d'une bonne séance) que si elle à provoqué la mise à l'écoute du cheval. Et un cheval à qui on ne demande rien ne peut pas être "à l'écoute".
Ceci n'a rien d'incompatible avec l'idée que le cheval doit se croire relativement libre avec l'impression qu'on ne lui demande rien. Question de politesse.
Amitiés.
la detente c'est aussi surtout dans la tête.. il y a l'echauffement musculaire (propre a tous , chevaux et braves gens..)mais il y a l'envie, la surprise..et effectivement, se taper du "kilometrique" en guise d'echauffement.. ça doit le blaser grave!!perso; j'emmene les miens regulièrement se deboucher "le c..." a la plage;il reviennent tous fretillants (moi aussi d'ailleurs)
c'est comme en amour! suscitez l'envie! amicalement,fs
Tenez, j'ai connu un astucieux que les éperons de Jeanne d'Arc entrant à Orléans, plus une batterie de canons n'arrivaient pas à faire avancer.
Il suffisait de lui demander quelque chose que Monsieur estimait enfin digne de lui, et le bougre répondait au souffle du pyjama...
Il est simple de tirer la morale de cette histoire.
Je voulais donc dire que les chevaux n'aime pas être pris pour plus bêtes qu'ils sont. Et surtout pas pour des 403 Diesel...
Si l'on accepte de s'élever à leur hauteur et qu'en retour, ils condescendent à s'abaisser jusqu'à nous, la porte de tous les plaisirs s'ouvre en grand.
La plage il y a déjà gouté, je l'ai ammené 1 mois au bord de l'océan atlantique pour profiter des bienfaits de l'eau de mer et dans le but de faire de sympatiques galops les pieds dans l'eau.
Il n'avait jamais vu l'océan, mais ca ne l'a pas ému, il est rentré dedans comme s'il avait fait ça toute sa vie. Quant aux galops sur la plage, il s'est montré égal à lui même serein. Nous nous sommes même fait doublé par des purs sang à l'entrainement, il n'a pas bougé.
Dans un autre style, des petits malins en voiture se sont amusés au cours d'une de nos ballades à lancer des pétards dans ses pieds, il n'a pas bronché. Je pense avoir eu plus peur que lui.
Je comprend bien vos propos Cunningham,je vais surtout essayer d'avoir plus d'exigeance envers moi même et j'espère que le bougre d'animal voudra bien discuter avec moi dès la détente...
"Tenez, j'ai connu un astucieux que les éperons de Jeanne d'Arc entrant à Orléans, plus une batterie de canons n'arrivaient pas à faire avancer.
Il suffisait de lui demander quelque chose que Monsieur estimait enfin digne de lui, et le bougre répondait au souffle du pyjama...
Il est simple de tirer la morale de cette histoire."
Le cheval que vous décrivez semble proche du mien, bien que je n'utilise pas d'éperons et qu'il consent quand même à se mouvoir aux 3 allures. Le cap difficile à passer pour moi est de lui faire tendre sa ligne du dessus. Une fois qu'il a livré son dos il répond finement aux jambes et poid du corp.
Merci Bruno pour votre réponse sue les "Cercles de Saint André".
Amicalement.
Bonjour Marianne,
j'ai moi-même un petit "grand calme". Après des essais et des essais de détente, je vous donne ma recette qui est celle de Jean d'Orgeix :
3 tours au pas (à chaque main), 2 tours au trot (à chaque main), 1 tour au galop (à chaque main), le tout rênes à la couture dans des allures naturelles et souples(le géner le moins possible), pas précipitées (pas grave si c'est un peu mou au début... on se réveille !) Pas le temps de s'ennuyer.
Là, pour moi la détente est finie.
Ensuite quelques foulées de pas compté très rassemblé (au maximum) suivi de pas généreux - 2 ou 3 fois (pour décoller votre cheval de la main et le rendre attentif aux jambes).
Ensuite : les cercles de P. Karl : 1 cercle hanche en dedans, 1 cercle épaule en dedans, 1 cercle contre-épaule en dedans, 1 cercle hanches en dehors - changement de main on recommence à l'autre main (1 cercle à chaque fois, pas 12 !). Si vous soignez vraiment bien ces cercles, chaque foulée et ne laissez pas voler les mouvements ni le pli (et c'est dur à faire !) ni l'équilibre, votre cheval part au trot comme une fleur tout léger et plein d'énergie (pareil que les cercles de St André très biens aussi).
Un cheval mou c'est un cheval qui s'ennuie, les séances doivent être courtes et les demandes se succéder très rapidement pour le divertir quitte à être créatif et inventer de nouveaux exercices.
Ne soyez pas exigeant sur la durée mais plutôt sur la qualité.
cordialement, marie
Bonjour,
Il est agéable de voir que tout le monde converge vers cette recommandation de Faverot, reprise par Beudant:
"...un exercice salutaire, un jeu instructif..."
(Une petite citation en passant, çà pose son forumeur).
Confirmation hier soir: J'ai monté (une fois n'est pas coutume) la grosse vache du club, Et bien sûr j'ai établi le jeu tout de suite.
On est passé de "Tiens, voila du boudin" à la "Truite" de Schubert" par enchantement et sans transpiration.
Je pense simplement avoir sorti la bête de son ennui habituel. Elle livrait même sa mâchoire, habituellement soudée, avec une facilité déconcertante. Je crois que nous avons finis aussi étonnés et ravis l'un que l'autre!
Nouvelle moralité:
Si l'on sens qu'une ligne de conduite est juste, et qu'en plus elle est bénie par les maîtres, il faut s'y tenir avec persévérance et une foi inébranlable.
Amitiés
Hélas, Marianne,
je ne peux pas approuver votre méthode.
Lors de précédents échanges sur le stimuli de l'impulsion, il a été dit que le "réveil" du cheval "diesel" n'était qu'une question de sollicitation, de demande.
Ce que vous faites confirme votre cheval dans sa paresse et vous l'endormez.
Commencer votre détente par une flexion de mâchoire puis deux, puis trois enchaînez au trot.
Dites au cheval : flexion = travail.
Et ceci sans considérer les décontractions qui suivent les flexions.
Notre ami Cunningham nous le confirme bien :
N'oubliez pas que votre cheval est un gros paresseux qu'il "rigole" bien de vos tours progressifs au pas et au trot ...
Bon courage..... bruno
Message édité par: BLB, à: 2009/01/25 16:12