Définition de la légèreté;
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Fort est de constater qu'au bout de 3 pages de description de la "légèreté", terme perverti, sur-employé que je n'emploie plus, le rassembler ne semble pas être à la mode du jour... ni l'impulsion d'ailleurs.
Cet "oubli" est un beau reflet de l'actualité.
Peut-être ais-je mal lu, ou lu trop vite?
Alors pardonnez-moi.
Le rassembler et l'impulsion, c'est à cheval!
Bien cordialement.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/10/23 16:41
Vous lisez trop vite Yasmine j'avais mentionné le rassembler dans les différentes "hypothèses" auxquelles mes rencontres équestres m'ont confrontées.
Une définition certe est figée.
Pour la pratique je pense qu'on est tous bien dans ce que l'on fait avec une grande souplesse et une grande diversité.
Pour échanger techniquement ensembles par contre, c'est là où le bât blesse. On ne peut discuter de concepts mouvants ou fluctuants.
J'aimerais beaucoup que les fondateur d'AI s'expriment sur la définition de la légèreté qu'ils ont exprimé (ou pas??) lors de la création de l'association.
Si ils ne l'ont pas exprimé, ce qui m'etonnerait faire, alors bien sur nous pouvons continuer chacun à soliloquer sur la base de nos termes contenant chacun notre "perversion"...
Merci Camille de m'éclairer.
J'ai donc relu votre intervention et y ai trouvé ceci: "Parfois, on en entend parler comme une notion purement physique ayant trait à la MECANIQUE du cheval. Cette version là me demeure très obscure."
et pourtant, une grande part de, employons le mot, "la légèreté" repose sur la compréhension de la "mécanique" équestre permettant d'atteindre le rassembler dans l'impulsion.
Pourquoi est-ce que le mot "Légèreté" est en mon sens perverti? Parce-qu'on l'utilise pour tout et rien, un peu comme le mot "éthologie"... histoire de mode.
Camille ESTRADE écrit:
J'ai cru distinguer que certains concevaient la légèreté comme le BUT du travail, survenant lors du rassembler (et pour l'atteindre concevaient très bien de ne pas être léger du tout dans les actions).
Oui oui, Camille, bien lu, alors au boulot pour le rassembler dans la "légèreté"! C'est quoi votre/vos cheval(aux)?
Bonsoir,
S'il on considère que la légèreté n'est qu'en parfaite descente d'aides, il m'apparaît impossible d'être "léger" pendant l'apprentissage du jeune cheval. Pour autant il me semble indispensable dés chaque demande assimilée, d'économiser mes aides pour préparer à la légèreté. (Plus un cheval serait mis plus il serait léger...)
Comment obtenir cette légèreté sans avoir préalablement imposé au cheval les contraintes exigées entre autre par le rassemblé ?!..
Cordialement,
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/10/24 08:47
Bonjour,
Il est extrêmement difficile, je trouve, de parler de légèreté sans avoir une possibilité de montrer (en vrai, pas en vidéo ou en photo) ce qu'on entend par là. Je me limite donc par la force des choses à m'opposer amicalement à certains points de vue plus ou moins conscients qui apparaissent sur ce sujet.
La légèreté but du dressage, voilà déjà une idée qui me semble fausse; la légèreté est une qualité permanente de toute (bonne) équitation, depuis le débourrage jusqu'au plus haut niveau de dressage. Assimiler légèreté et descente de main et de jambes comme vous le faites Nathalie est trompeur, même s'il est tout-à-fait légitime de dire que la descente des aides constitue un stade suprême de la légèreté.
Le contraire de la légèreté est la lourdeur, non seulement dans le français courant mais aussi dans le langage de l'équitation. Ainsi légèreté (opposé: lourdeur), douceur (opposé: violence), autorité (opposé: laxisme?) sont des notions indépendantes: on peut pratiquer une équitation lourde et néanmoins douce, légère et néanmoins violente (j'en ai un exemple très précis), légère et dépourvue d'autorité sur le cheval (et donc condamnée à l'inefficacité), etc...
Ce n'est pas de la littérature, mais des faits très réels! Cependant je ne parle évidemment qu'à partir de mon expérience partielle...
Amitiés à toutes et tous,
Jean M
Bonsoir à tous,
Tout particulièrement à Piotr:
Nous vous respectons, mais, de grâce, cessez de prendre les gens de ce forum pour des gamins ignorants, ou pour de vieilles barbes pédantes et sentencieuses.
Vous vous présentez comme un autodidacte ultra-sensitif qui ne doit rien à personne. Fort bien. Je suis impresionné.
Apprenez qu'ici, celui qui use de citation ( ce qu'a fait élégamment Madame Poder, avec son à-propos coutumier ) ne cherche pas à vous tartiner de son savoir, mais s'incline simplement devant les écrits d'un maître dont personne ne songe à contester l'autorité.
Quant aux définitions "figées par essence", vous conviendrez que la transmission ( qui est à la base de la vie biologique), élargie à l'humain, roseau pensant, ne saurait se faire sans le vocabulaire, et que la compréhension de notions abstraites ne saurait se passer de "définitions". (Lesquelles ne se couvrent de poussiére qu'aux yeux des sots...)
Au jardin d'Eden, le premier job d'Adam célibataire fut de donner un nom à toutes les choses qui l'entouraient.
Heureusement, car qu'aurait-il pu raconter à sa femme, après que celle-ci fût venue?
Je n'ai pas fait d'étude et suis ouvrier. Je me suis amusée des dizaines de fois à poser la question suivantes à de jeunes étudiants: "Quelle est la définition de la philosophie?" Aucun n'a su me répondre. Effarant. J'estime qu'ils ont usé leurs culottes à fonds perdus. Triste.
Chercher à définir la légèreté mérite cinquante pages sur ce forum. A partir de l'Hotte (le premier à donner une définition) jusqu'à...Piotr! (d'ailleurs... on vous attends...)
Car, nous aussi, mon ami, sommes des sensitifs.
Peut-être pas des mozarts de l'art équestre, en tous cas des chercheurs/tripoteurs selon nos moyens.
L'intellect hors la selle, notre animalité consciente sur la selle. La transition n'est pas aisée... Plus facile pour les femmes, je pense.
Nous aussi, allons de jubilations en déceptions (de nous-même, bien sûr).
Nous aussi, avons goûté, de rares et chers instants, l'indicible jouissance d'être "sur la boule".
Vous semblez vouloir vous posez, ici, cher Piotr, en cavalier solitaire surgissant hors de la nuit au galop, signant votre nom à la pointe de l'épée...
Malgré celà, vous ne leurrez personne. Votre présence ici prouve votre soif d'échange. Je n'ose pas dire: un début de détresse, mais, j'ose dire que sans les autres, vous avouez du bout des lèvres, que nous ne sommes rien.
Ce message ne comporte aucune agressivité, bien au contraire. Vos interventions nous donnent à réfléchir, et peuvent étre une invite à nous remettre en question.
Toutefois, je reste ferme quant à mes propos.
Très amicalement, CC.
Je n'ai pas envie de me coucher, malgré une journée éreintante.
La légèreté?
Une idée complémentaire?
Je me lance...
Définition de l'artisanat équestre: Rendre le cheval agéable et facile à monter. (encore une citation).
Légèreté: fil conducteur du débourage à la retraite.
Légèreté: l'homme inventat la roue (pardon, ce gros insect appelé bousier l'a précédé).
Légèreté: De plus en plus fasciné par le cercle, l'homme réva d'un cheval rond, puis d'un cheval sphérique.
Légèreté: De la roue du char hittite à la rotondité exprimée par Xénophon d'Athènes, , des siècles de recherche muette...
Légèreté: Comment concevoir que nos preux chevaliers du moyen-âge aient pu ignorer l'avantage d'une monture maniable d'une main et au poids du cuir?
Légèreté: La renaissance n'aurait eu que foutre d'une activité fatigante et puant la sueur...
Légèreté: Imaginons Pluvinel initiant le jeune souverain à cracher tous les dix mêtres, comme un jogger fêlé à six heures du mat...
Légèreté: Merci les ibères d'avoir essaimé à Naples. Merci aux papas français d'avoir expédié les fistons là-bas.
Légèreté: Merci, gros Robichon de la G. d'avoir codifié cette délicieuse équitation, fruit d'une salvatrice paresse constructive.
Légèreté: Merci François B. d'avoir su nous sauver (du moins, du point de vue équestre) de la pollution anglaise...
Légèreté: Merci à Oliveira d'avoir lâché: "Le cheval est là pour travailler, le cavalier pour se reposer".
ENFIN, MA DEFINITION DE LA LEGERETE:
(Roulement de tambour...)
COMME ON FAIT SON LIT, ON SE COUCHE.
Désolé, je n'avais que çà dire.
PS: Je m'empresse d'ajouter que faire son lit au carré,c'est pas évident.
Message édité par: pianissimo, à: 2008/10/25 00:29
Bonjour piotr,
Tous les auteurs ne rappellent pas obligatoirement la flexion de mâchoire en préalable à la légèreté.
Quelle est la position d'AI sur ce sujet pour que les échanges soient plus clairs ?
... maintenant j'entends bien que chacun peut faire à sa guise ...
cordialement