contrainte et légèreté

Je me permets d'intervenir ici, car avec Hidalgo, il est impossible d'obtenir quelque chose de lui sous la contrainte, il se braque tout de suite, et ca mène à rien.

Bien souvent, les peu de fois où j'en suis arrivée là, c'est que je demandais de manière trop imprécise les choses. Sommes-nous sûrs d'être cohérents dans nos demandes? Peut-être passe-ton des étapes?

Je procède de manière positive, je l'amène à, demande peu, et rends tout de suite, lui dis et caresse aussi (de manière peutêtre exagérée même).

Ca roule comme ca depuis 2 ans et mon cheval a envie de bien faire

Mais j'ai peut-être un cheval facile...

amicalement

Nathalie,

Pouvez vous me dire ce qu'elle fait et qui vous choque ou vous parait violent ?

Vous avez écrit ceci:

il faut bien lui expliquer que c'est là que ça se passe et non pas ailleurs et Nocario dans cette phase là se défend comme un diable. Pour avoir vu faire Emilie, j'ai constaté avant / après. Avant :un cheval engageant mais sans enclancher son dos; après 10 mn/15 mns de défense : un cheval ayant cédé dans sa nuque, engageant davantage avec une nette poussée.

J'ai certainement «surinterprété» vos mots et vous m'en excuserez j'espère! Mais enfin je ne suis pas choqué.

Concernant l'image du ciment, il ne faut pas la prendre au premier degré bien sûr; pour que ce soit utile, la transformation en beurre doit être instantanée, et avec beaucoup de tact et d'expérience on a de la magie équestre, et sinon ... parfois des problèmes. Je ne peux que redire que c'est difficile, ardu, coton, etc!

(Tiens du coton c'est pas mal aussi pour la main)

Amitiés à toutes et tous,
Jean M

Perrine F écrit:

Sommes-nous sûrs d'être cohérents dans nos demandes?

Est-ce que ce n'était pas, justement, le problème de Nathalie ? (ne le prenez pas mal, Nathalie)
Son cheval a un passé, il n'est pas facile, et Nathalie travaille seule, avec toutes les incertitudes que ça comporte
Son amie a obtenu du cheval ce qui paraissait impossible. Il a fallu 10 mn, ça peut paraître long. Mais enfin, le cheval n'est pas entré en révolte (les défenses du premier message sont devenues des raideurs, si je me souviens bien). Il se peut que, habitué à ne pas faire, ça l'ait dérangé, physiquement ou dans sa tête, d'être un peu contraint. Peut-être aurait-il fallu aller plus doucement. Mais en avait-on l'opportunité ?
Maintenant que Nathalie a vu et compris comment s'y prendre, et parce qu'elle a le temps, il lui sera possible de revenir à des demandes plus patientes ?

Bonjour,

Pour information je tenais à vous dire que mes deux dernières séances se sont bien déroulées : voila un cheval qui ne se défend plus et vient quasiment immédiatement tendre son dos en prenant un contact franc avec le mors! Hier matin pour la première fois son mors était "moussu".
Visiblement il fallait donc en passer par là.....(Comme dit Isa Dane : le passé est malheureusement parfois générateur de "névroses")
Après avoir rééduquer en douceur, je crois qu'il faut tout de même affronter les vieux démons avec fermeté, même si cela crée un conflit momentannée.

D'ailleurs hier j'ai regardé une vidéo (celle que j'avais mis sur le post des embouchures, en filet), et je me souviens alors avoir eu une discussion avec Piotr, durant laquelle il m'avait déja suggéré cette histoire de "ciment" car je lui disais ne pas sentir d'élévation du garrot. On voit bien sur cette vidéo (p12 ou 13) que le cheval monte son garrot, à une bonne cadence, est décontracté....malgré mes nombreuses fautes de mains (notamment une rène interne d'ouverture excessive et mal à propos).
Pour ne rien vous cacher, à la suite de cette vidéo la plupart des conseils consistaient à me dire de monter mes mains, probablement à cause de cette rène d'ouverture ou de temps en temps en effet cette main descendait exagérément. Ce que j'ai fait, pardonnez moi, bêtement, et en insistant. Au départ Nocario a gardé la même attitude (engagement, élévation du garrot..) et moi je me suis sentie plus confortable ainsi. Puis, plus rien n'est allé et il a recommencé à se braquer sur le mors, à lacher son dos...Etait ce dû la position des mains, à ma façon de faire, à mes doutes...? Toujours est il que j'ai laissé tomber cette piste du "ciment" et me suis concentrée sur sa mobilité générale et son arrière main, en gardant toutefois un léger contact... mais je n'ai plus obtenu cette montée du garrot.
C'est entre autre pour ces raisons que je me braque sur les suggestions de patience et de douceur non développées, et prodiguées sans connaître le travail réalisé en amont.
A ce propos Messieurs et Mesdames les conseilleurs, si je puis me permettre et sans vouloir vous offenser ou donner des leçons, vous devriez davantage réaliser la portée de vos propos et poser systématiquement des questions avant de suggérer des solutions.

Bonne journée,
Nathalie

Message édité par: sambista, à: 2008/10/03 10:45

peut etre faudrait il aussi expliquer le travail fait en amont brievement aussi...malgré tout ce que cela comporte en subjectivité...

je comprends que les conseils non développés peuvent parfois etre compris comme des jugement hatifs mais en ce qui me concerne je me vois mal développer. En effet, je pense qu'il n'y a pas de travail "clé en main" pour arriver à telle ou telle chose. En revanche, une façon de voir et des pistes à "mettre à sa sauce"...

en espérant ne pas vous avoir blessé, votre quete de solution est preuve d'une belle ouverture d'esprit.
Je m'excuse si mes propos vous ont agacé, ce n'était vraiment pas le but.

NB : moi pour obtenir une élevation de garrot, et qu'il tende son dos je laisse bien le devant s'ouvrir et je travaille de temps en temps sur des barres au sol avec un écartement variable.
Mon cheval trouve un équilibre par le rebond procuré par les barres et s'étend, de plus il aime cet exercice qui change du traditionnel travail sur piste et donc grâce à cette émulation j'arrive à lui faire monter son dos de façon volontaire.
Voilà de façon très schématique ce que je fais parfois.

Je tiens à dire que cette technique (largement élaguée icic) fonctionne avec mon cheval, pas forcément sur un autre j'en suis bien consciente.

bien à vous

Message édité par: BénédicteP, à: 2008/10/03 10:53

Bonjour,

« A ce propos Messieurs et Mesdames les conseilleurs, si je puis me permettre et sans vouloir vous offenser ou donner des leçons, vous devriez davantage réaliser la portée de vos propos et poser systématiquement des questions avant de suggérer des solutions. » Nathalie

Quelle maladresse ! Alors que vous demandez beaucoup…
Je ne saurais plus vous répondre.
Salut amical à vous. Philippe.

FARNAULT Philippe écrit:

Bonjour,

« A ce propos Messieurs et Mesdames les conseilleurs, si je puis me permettre et sans vouloir vous offenser ou donner des leçons, vous devriez davantage réaliser la portée de vos propos et poser systématiquement des questions avant de suggérer des solutions. » Nathalie

Quelle maladresse ! Alors que vous demandez beaucoup…
Je ne saurais plus vous répondre.
Salut amical à vous. Philippe.

Est ce parce que "je demande beaucoup" que je devrais me taire et ne pas dire ce que je pense sincèrement Philippe ? De plus ce message ne vous était pas destiné puisque vous connaissez mon histoire...
Cordialement,
Nathalie

Je me permettrai même d'ajouter, pardonnez d'avance ma rebellion du jour ;) , que le savoir ne devrait jamais occulter l'humilité...

Bien cordialement,Nathalie

Message édité par: sambista, à: 2008/10/03 12:03

Ouf ! Je suis hors de cause. Mais je n’ai pas répondu spécialement pour moi.

Vous ne pouvez pas gêner la bonne volonté des personnes qui s’adresse à vous, ou à une autre personne, lorsqu’elles sont sincères. Ni prendre le risque de les éliminer.

En ce qui me concerne : je peux être bon un jour dans une réponse et mauvais le lendemain. Ceux qui s’en aperçoivent prennent la bonne réponse et ignore l’autre… Je fais exactement la même chose avec les écrits des autres!

Je réagis à votre phrase parce que elle a été déjà développée hier dans le sujet « Améliorer le trot ». Je sais que moins on montre son état d’âme sur un forum mieux on se porte. Et que j’avais envie de montrer tout de même mon agacement. Ph.

FARNAULT Philippe écrit:

Vous ne pouvez pas gêner la bonne volonté des personnes qui s’adresse à vous, ou à une autre personne, lorsqu’elles sont sincères. Ni prendre le risque de les éliminer..

La sincérité est une chose Philippe, mais il me semble que lorsqu'on se place en tant que conseiller on a la responsabilité de vouloir aider et non celle de blesser ou de se mettre en avant en prodiguant des phrases didactiques servant une cause générale et ne répondant pas forcément à la question... Ma maigre expérience me démontre que chaque cheval est un cas particulier et que les conseils à la va vite peuvent être dangeureux pour des néophytes comme moi, voila tout.

Je réagis à votre phrase parce que elle a été déjà développée hier dans le sujet « Améliorer le trot ». Je sais que moins on montre son état d’âme sur un forum mieux on se porte. Et que j’avais envie de montrer tout de même mon agacement..

Je n'ai pas lu le sujet en question mais je n'en attendais pas moins de vous ;)
Nathalie.

Message édité par: sambista, à: 2008/10/03 12:36