contrainte et légèreté
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« On peut évidemment obtenir des résultats par la lutte, mais ces mêmes résultats s'obtiennent mieux par la douceur et la persuasion. » Jean M. B.
Bien sûr, c’est démontré !
« Est-il envisageable de la même façon que plus les séances se succèderont et plus le cheval comprendra (puisque après sa lutte il y a son confort) et voudra alors faire plaisir ? » Nathalie
Il est possible que si le cheval n’est pas « prêt » (mental, physique) à travailler dans le bon sens qu’il n’acceptera pas plusieurs fois ce traitement où on ne lui demande pas de coopérer à son éducation.
« C'est ce que j'ai tenté de faire sur 1 an, mais je n'ai jamais ressenti le cheval que j'ai eu ces derniers jours. » Nathalie.
La personne qui a aidé Nathalie était de passage, donc en démonstration. Elle obtient par des procédés extérieurs (les mains, les jambes, …) appliqués sur le cheval en quelques minutes et par expérience, celui-ci offre ensuite des sensations à sa cavalière habituelle. Cela a été utile sur l’instant.
Mais comment retrouver ces sensations sans forcer le cheval à nouveau ? Cela sera votre challenge, après tout passionnant!
Pour revenir au sujet initial et le jeune cheval lancé par Nathalie :
On n’est pas « obligé de passer par cette phase de résistance due à la contrainte imposée pour obtenir l’équilibre » Le jeune cheval n’est pas en mesure de répondre sans souffrance.
En ce qui me concerne, cela me serait moralement et par devoir impossible, et même avec un cheval plus âgé. Amicalement.
"Le ciment et le beurre" comme cette expression est difficile à aimer, voire désagréable, surtout s’il s’agissait de mes mains !
J'ai le sentiment que dans tout cela on oubli que le cheval a un cerveau, un passif ectectect.....vous avez certainement tous raison, un poulain neuf peut si tout est toujours réfléchi au millimètre avec un cavalier parfait peut passer a coté de certaines résistances. J'ai le cas d'un ami qui ne monte que depuis 2 ans et demi mais qui c'est occupé d'un jeune cheval (neuf), il a fait un travail a pied long et patient, et le résutlat était vraiment impressionnant. Je leur ai fait cours cet été, et j'ai du juste recaler 2 ou 3 trucs mais le cheval était en recherche perpétuel de comprendre. Jusqu'a faire un petit henissement roque et cours quand on lui disait avec la voix "bien", il a compris ce qui est bien.......donc c'est possible......
Par contre si l'on parle d'un cheval avec un passif, les choses deviennent plus compliquées, car il y a eu des loupés, soit dans le trop dur ou trop laxiste, ou mal demandé, mal expliqué.......ect......le cheval opposera forcément des résistances voire des défences, face aux nouvelles règles (il n'est pas obligé de croire sur parole qu'on lui veut soudainement du bien)....et c'est malgré tout bon signe, si on sait command lui dire "OUI" ou "NON" clairement.....et récompensser de manière parfois "démonstrative" les pas fait dans le bon sens, si ce dialogue est précis il peut rapidement y avoir des progrés, il peut prendre goût a ce nouveau dialogue qui souvent est totalement inconnu.....
Quand un cheval a compris qu'il y a dialogue, échange, récompense, encouragement je crois qu' il peut même apprécier le travail....
isa
Jean M. B. écrit:
Nathalie, si j'ai utilisé les mots sans doute excessifs de violence et de bagarre, c'était en réaction à votre description de ce que votre instructrice fait sur votre cheval, non à votre propre attitude.
Pouvez vous me dire ce qu'elle fait et qui vous choque ou vous parait violent ?
Je ne suis en aucun cas favorable à la permissivité avec les chevaux, mais dire non à son cheval quand c'est nécessaire peut se faire, toujours et partout, avec douceur. L'image du ciment est très bonne, elle suggère une résistance passive à quelque chose, mais pas du tout la lutte.
Mais c'est justement ce ciment qui a entraîné sa lutte ?!! Nous, nous n'avons pas lutté nous sommes uniquement restées "ciment"...
Je voudrais rajouter, que si ce proceder a l'air de marcher sur des chevaux encore assez vert, je me mefirais grandement avec des chevaux fortement caractériel et avec un certain vecu.
J'ai vu 2 cavalier essayer se genre de proceder avec mon cheval ( qui a l'epoque n'etait pas a moi ) sans trop de succes, ça en etait même dangereux.
Pour ma part je sais que jamais je ne doit tenter se genre de chose avec mon cheval, au risque de nous "casser tout les deux", même si a certains moment il est claire qu'il fait celon son envie .... Avec lui ne j'impose pas je demande gentiment et j'essai de persuader.
Laure
Bonjour à tous,
Isa Dane Nocario est un cheval de 7 ans qui est arrivé à la maison il y a un an. Au début il était impossible à monter le seul contact avec le mors le faisait se cabrer et il pouvait s'acculer sur toute une longueur de carrière.
Nous l'avons rééduquer en douceur au pas (2/3 mois sans faire de trot) au départ rènes longues puis avec un léger contact quand il l'a accepté.
A cette époque je montais en pelham caoutchouc 4 rènes. 6mois après il ne craignait plus le contact, machouillait son mors...
Il a fallu changer d'embouchure pour les concours et recommencer une rééducation au mors de filet(ses tares revenant). Je ne me suis plus du tout occupée du bout du devant, privilégiant le travail sur 2 pistes majoritairement au pas avec un contact très léger pour faire engager les post et travailler sa mobilité latérale. Mais je sentais bien qu'il ne tendait pas correctement son dos, ne voulant le braquer au mors je manquais alors de fermeté dans ma main et cédais trop tôt je pense, mais aussi et surtout dans mes jambes puisque son impulsion n'avait rien avoir avec l'impulsion de ces derniers jours .
J'essaierai de me fair filmer pour vous montrer ce travail.
Amitiés,Nathalie
Brioschi écrit:
Pour ma part je sais que jamais je ne doit tenter se genre de chose avec mon cheval, au risque de nous "casser tout les deux",
Laure
Pouvez vous précisez "quel genre de choses" ?
Pardonnez moi mais je ne suis pas montée avec un treuil!
A vous entendre, les mots "violent", "violer" "casser" etc reviennent fréquemment, je crains de m'être mal exprimée....
pardons je n'etais pas trés claire
Quand je disais ce genre de chose, je pensais juste a la resistance de la main qui peux emmener une certaine lute. ( et non pas de violence qui n'est je ne crois pas votre cas )
Je vais essayer d'expliquer un peu plus tout du moins pour le cas de mon cheval, mais je ne sais pas si ça va vous être utile.
C'est un cheval qui quand je l'ai recuperé etait trés crisper sur la main, j'ose dire même qu'il avait peur de la main du cavalier, aucune confiance. Par dessus ça c'est un cheval avec beaucoup de force et de caractére, qui avait la facheuse habitue de cabrer .
Les cavaliers qui ont donc voulu resister en esperant voir le dos "passer" et l'obliger a "travailler", on vu le cheval avoir des reactions violente, et n'ont fait que confirmer au cheval qu'il fallait se mefier de la main.
Pour ma part j'ai reussi, je ne sais comment au vu de mon niveau, a le faire se livrer plus en selle, mais on a reorganiser completement son mode de vie, et noter travail. Et je doit avoué que j'obtient des chose jolie surtout en exterieur et quand il en a envie. Pour ma part ça me convient bien je suis dans une optique ou je n'attend rien et prend ce qu'il me donne ( tout du moins avec ce cheval la)
et c'est aujourdh'ui a 18 ans malgrés des Pb d'arthrose qu'il se donne et fonctionne avec plus avec souplesse et engagement que dans les années passé. Je le monte depuis qu'il a 11 ans je vous laisse imaginé comme il a fallut être patiente (enfin je ne me rendez pas trop compte de tout ça les premiéres années)!
Je ne sais pas si mon temoignage va beaucoup vous aider.
Message édité par: LaureBrrrrr, à: 2008/10/02 10:26
Attention à ne pas malinterpréter ces lignes.
"D'une lutte ne sortent qu'un vainqueur, et un perdant."
Queleques soient les ouvrages consultés, les seuls "luttes" que l'ont doit rencontrer et gérer comme telles sont celle concernants les défenses caractérisées.
Si nous en rencontrons d'autres (incurvation, tension etc...) c'est qu'il y à incompréhension.
Au bout d'une telle lutte, bien menée, c'est à dire rapidemment résolue, vous y trouverez résignation et autisme.
Si les mouvements alors réalisés vous paraissent brillants, c'est que vous les comparez avec ceux, justes antérieurs que votre cheval ne vous a pas bien donnés. Si vous aviez un maître étalon du bon mouvement à côté, vous vous rendriez compte ce léger mieux d'après lutte ne vaut pas le coup.
Je crois cependant que le long terme en sera affecté, car laissant des zones d'ombres dans la compréhension de votre cheval. Pire, les retours vers ce travail pourront provoquer à nouveau défenses car source, dans sa mémoire de stress.
Cordialement.
Fred
Je voudrais juste apporter une précision.
Je suis tout à fait d'accord sur les effets néfastes à moyen et long terme que ce "ciment" constant de quelques minutes peut avoir.
A mon sens, si cette technique a marché avec votre instructrice c'est majoritairement grâce à un "effet de surprise" et je crains que cette opposition franche et longue avec le cheval n'engendre qu'une résistance plus longue au fil des séances et que la légereté obtenue au bout de 10 minutes apparaisse après 15, 20, 25 minutes après.
Moi je ne prendrais pas le risque...
Cela dit, je pense qu'il faut parfois avoir une attitude "ciment" non pas pour bloquer mais pour montrer avec beaucoup de parcimonie que le chemin que prend le cheval n'est peut etre pas le bon. 10minutes pour montrer que le chemin n'est pas le bon me parait très excessif.
De plus, avec un cheval au caractère bien trempé, je craindrais de le braquer plus qu'autre chose.
Biensur mes paroles sont faciles à dire et il ne s'agit pas d'une critique à votre endroit mais plus d'un avis...mitigé sur cette technique...
VACKIER Pauline écrit:
Bonsoir Pauline,
Emilie sollicite le postérieur interne avec sa jambe interne au moment ou celui ci engage.L'action est lente, elle dure du lever au poser et se fait par une légère pression de l'ensemble de la jambe. Elle m'a recommandé de travailler au pas en observant ce postérieur dans un premier temps, et en fermant les yeux dans un second pour le visualiser et ressentir le moment de son engagement (entre autre).
Ses exercices consistent à travailler dans une légère incurvation, de faire des changements de direction fréquents avec appel de la jambe de la direction souhaitée, du travail de 2 pistes...Quand le cheval se tient dans les changement de direction elle le met sur des lignes. Lors de la dernière séance, à ce stade, nous avons fait quelques allongements sur 3/4 foulées, l'idée étant de maintenir l'équilibre dans le racourcissement de l'allure.
Ses mains sont fixes mais décontractées, quand elle appelle le postérieur elle décontracte la machoire simultanément avec sa main interne, légèrement plus haute que sa main externe située elle aux alentour du garrot.
J'espère avoir été fidèle à ce qu'elle me transmet.
Amicalement,Nathalie