Le dressage moderne
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A Françoise Sinigaglia,
Certes Françoise, mais ne confondons pas tout, et souvenez-vous de ce que j'ai écrit à Mr Bravard dans la main impulsive le 4 Septembre. Ce qui n'enlève rien aux mérites et talents des artistes que vous citez. Le rapprochement entre l'art et le sport est aussi indispensable que difficile. L'éloignement condamne la compétition à mort, et l'art à vivoter.
une question :
Est que dans le complet les chevaux sont aussi victime du dressage moderne en ce qui concerne l epreuve de dressage?
Par, Jean ARQUIER
Est-ce que ces gens là ne se sentiraient pas de plus en plus mal à l'aise de se savoir connus et reconnus pour ce qu'ils sont réellement. Et cela sans bruit ni heurts ni fusils…
Peut être tous ensemble pourrions nous les siffler
aussi lorsque d'autres applaudirons,
juste un peu quoi, pour dire.
Amicalement, Jean
M.B
OUI, c'est le seul moyen!
Message édité par: MichelBravard, à: 2008/09/12 12:05
Laurence écrit:
J'attends le jour où... un "grand" de la légèreté se pointra en concours et rafflera toutes les médailles.
Je comprends bien que de nos jours, si un ‘léger’ arrive au plus haut niveau mondial, ce sera facile de enfin dire : « je préfère ça à ça, et, voyez on peut, untel l’a fait ».
Ce que je crois, c'est que c'est vous, c’est nous ! Si on attend des autres, on attendra longtemps !
Les petits se doivent de devenir grands !
Les efforts, il faut les faire tous les jours. Il faut viser son idéal et comprendre ce qui nous en sépare. Avancer sur ce chemin, comprendre et contrôler la multitude des paramètres à tous les niveaux, assimiler l’expérience dans son universalité, et continuer, toujours.
Je maintiens qu’un mouvement juste est toujours bien noté,… même léger !
A chaque concours que j’ai fait, j’ai toujours eu une personne inconnue qui est venue me voir pour m’encourager. Là sur le dernier, entre les gens qui trouvaient mon cheval magnifique et ceux qui sont venus pour me féliciter de ce que j’avais présenté, ils étaient nombreux !
Et pourtant, j'ai progressé mais je suis loin d’avoir des notes mirobolantes, (je suis loin aussi de ce que je voudrais présenter !), mais, c’est pour dire que les gens qui apprécient autre chose sont là et, ils le disent.
Le tout c’est d’y aller !
Et là, j’apporte mon soutien moral à tous les motivés !
Message édité par: BLESCHET, à: 2008/09/11 16:56
b]CARDE christian écrit:
A Françoise Sinigaglia,
Certes Françoise, mais ne confondons pas tout, et souvenez-vous de ce que j'ai écrit à Mr Bravard dans la main impulsive le 4 Septembre.
M.B
Bonjour Françoise,
Oui le Colonel Carde à raison.
Certes, il ne faut pas mélanger l'EQUITATION classique et l'EQUITATION moderne avec de la variété hippique ou ce qui est la même chose du spectacle avec des Chevaux...
" A chacun son Art et son nom...
à chacun son Ecole et son chemin Ecole " Michel Bravard
Message édité par: MichelBravard, à: 2008/09/11 16:59
Voici ce que j'ai mis sur 1cheval.com ça c'est mis en place dans ma tête comme ça, est ce que ça parle a quelqu'un ? Est ce que ça pourrais être un début d'explication a tous ses débats....hélàs souvent stérils....???
" J'ai réfléchie (oui je le précise, pour certain il parait que je ne suis qu'une blonde) cet aprés-midi a tout ce qui a été dis sur les différents forums.
J'ai vu pas mal de stages de PM et JF, bien que ce ne soit absolument pas ma tasse de thé, pour les raisons que j'ai évoqué sur AI, je voulais quand même dire une chose, un jour JF a fait travailler un cavalier, et j'avoue que ce jour la j'aurais fait faire la même séance a ce cavalier et sont cheval, alors des fois je me dis que la frontière n'est pas si éloigné.
Jean d'Orgeix m'a toujours dis qu'il fallait mécaniser certains mouvements clés, ainsi quand on les demande en compétition le cheval les donne immédiatement et sans concession(donc sans résistance....).Mais il laissait une grande place a la décontraction dans un cadre très très clair et strict. Une fois que le cheval connait ce cadre, il sais ou sont les limites de sa liberté, il peut s'exprimer dans un cadre à la bonne taille, mais pas simple a mettre en place car il demande beaucoup de timing, pour que le cheval comprenne toute la liberté qu'on lui laisse (ça veut qu'il faut lui laisser cette liberté) mais comprenne aussi ou ça s'arrête, avec tous les risques de débordements si le cavalier ne maîtrise pas assez ce travail.
Et je crois que c'est là, "LA" grosse différence. Le cadre "Germano-Hollandais" est a mon sens trop étriqué,il ne laisse pas de liberté, comme ça, pas de risque de débordements , mais la contrepartie c'est peu de place a l'expression, tout est stéréotypé. D'ou l'intérêt d'avoir des chevaux qui on beaucoup de geste, et de force ....comme les chevaux allemand ou hollandais...
Mais ce cadre permet plus facilement (c'est un grand mot, car d'un point de vu physique cette équitation demande beaucoup d'effort physique de la part cavalier) d'éviter les fautes, avec hélàs tout se que sa implique de mauvaises choses.
Finalement je crois que la différence entre léger ou moins léger c'est la qualité du cadre que l'on met au cheval....et franchement quelque soit le cheval (dans le respect de ce qu'il peut faire)....
Nest ce tout simplement pas juste un problème de culture ??????"
isa
Cette lettre est parue dans le magazine Sports Equestres de Mars 2008. Elle est restée sans réactions.
J’ai assisté à des séances d’hyperflexion.
J’ai vu des yeux exorbités, paniqués, pleins d’incompréhension (qu’ai-je fais de mal?), des mâchoires contractées avec la lèvre supérieure qui pendait, de la sueur qui apparaissait d’abord au niveau du filet, des respirations difficiles, des postérieurs loin derrière qui ne pouvaient pas s’engager, des abdominaux qui ne travaillait pas, des dos figés, un 5 ans qui entre deux séances espacées de 3 mois avait perdu toute gaîté, joie de vivre et ses allures,des mains qui tirent, des éperons qui piquent constamment, des blessures à l’éperon, aucun moment de détente rênes longues, des grincements de dent, des grognements à l’effort (« preuve que le cheval se décontracte » a dit l’entraîneur), pas d'individualisation du travail des différents chevaux, les mêmes défenses chez chacun d’eux, des parades en reculant le coude, des pas amblés…
Le pire, c’est que sur le moment, ça marche, c’est qu’en fin de séance, les chevaux présentent des belles allures et une locomotion agréable à regarder. Mais à quel prix ? Qu’elles en seront les conséquences dans le futur sportif des chevaux après avoir été soumis à des telles contraintes. Et où est l’athlète heureux? Et que vont penser ces cavaliers quand ils auront compris ce qu’ils ont fait subir à leurs chevaux?
Une pétition existe demandant l’application du règlement de dressage et donc l’interdiction de l’hyperflexion sur les terrains de concours :
http://collectif-petitionfei.blog4ever.com/blog/index-144941.html
Pour la signer :
Que de messages à lire depuis hier soir ! Ici et sur « 1cheval » ou ce post a été repris !
Isa, je te rejoins entièrement sur les propos de Jean d’Orgeix. J’ai pratiqué la compétition en CSO pendant une quinzaine d’années et j’élève et éduque des chevaux de sport qui ont de la taille, de la force et du sang. Ils ont besoin de ce cadre de travail, de cet entraînement d’athlète. Mais il y a, à mon avis un préalable incontournable pour le respect de l'intégrité mentale et physique des chevaux : que ces chevaux abordent ce travail en étant calmes et en équilibre.
Les chevaux médaillés aux JO ne sont pas calmes : des chevaux qui ne tiennent pas les arrêts, qui se défendent, qui fouaillent de la queue et qu’on ne voit pas au tour d’honneur par peur de se faire embarquer.
Ils sont soumis à un stress qui déclenche la réaction de fuite inhérente à leur nature et qu’on veut nous faire passer pour de l’impulsion !!! (impulsion : qualité morale, envie d’avancer « disposition de la volonté du cheval » définition du manuel d’équitation Lavauzelle)
Ces chevaux ne sont pas en équilibre : allures irrégulières, piaffer en avançant, pas latéralisé, arrêt non tenu. Poussés systématiquement sur la main, ils ne peuvent plus, ne savent plus se tenir sur leurs quatre jambes. Quant à se rassembler en baissant les hanches ? La plupart « croupionnent » au galop.
Bayard, je ne pense pas que ces méthodes soient utilisées en complet car un cheval privé de son équilibre se met vite au refus.
« Main sans jambes, jambes sans main »
François Baucher
« Calme, en avant, droit …et léger. »
Général L’Hotte
Message édité par: PODER, à: 2008/09/11 23:45
PODER Catherine écrit:
Que de messages à lire depuis hier soir ! Ici et sur « 1cheval » ou ce post a été repris !
...Les chevaux médaillés aux JO ne sont pas calmes : des chevaux qui ne tiennent pas les arrêts, qui se défendent, qui fouaillent de la queue et qu’on ne voit pas au tour d’honneur par peur de se faire embarquer...
M.B
Catherine,
Ces même Chevaux accusés de tout...
dans des mains expertes ne seraient plus les mêmes, alors impliquons plutôt leurs Cavaliers de ne pas être à la hauteur.
Amitiés m
Laurence écrit:
http://www.petafrance.com/