la main fixe
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Marie, je vous rejoins tout à fait.
A chacun sa morphologie.
Je me souviens des quatre écoles, à Bercy, il y à un peu moins d'un an. L'écuyer en chef de l'école de Lisbonne était franchement ventru...Et pourtant il m'a semblé être le plus gracieux cavalier de son équipe! (au milieu de jolis petits lots aux ventre plat).
Voila qui apparait très rassurant. Pour notre équitation, l'esprit compte infiniment plus que le physique.
Et, comme vous le dites, une jeune fille fluette serait ridicule et mauvaise les avant-bras sur le ventre.
Amicalement.
Je suis également d'accord avec Marie, et je soutiens que c'est, avec un cheval ayant atteint un degré de rassembler avancé, que le ventre s'avance vers les mains au fur et à mesure de la "montée" du dos du cheval, et cela est d'autant plus flagrant chez les cavaliers ventrus chez qui le ventre, lorsqu'il s'avance, est rapidement au contact des avant-bras.
Fausse impression donc de penser qu'il faut commencer ses séances avec les mains sur le ventre, encore plus si le cavalier est mince.
Amicalement à tous
Oui ce n'est pas la main qui recule,c'est le "nombril" qui avance !
Je ne suis pas sûre que les cavaliers ayant un peu de ventre soient désavantagés au niveau équilibre en dressage car le poids est réparti différemment, plus bas, et donc le centre de gravité est "renforcé" au niveau de l'abdomen.
J'ai souvent l'idée qu'il faudrait être à cheval tel un culbuto, (c'est une image, n'y voyez aucun manque de respect envers qui que ce soit), pour mieux suivre les mouvements.
Si je dis des bêtises au niveau de mon analyse mécanique, n'hésitez à pas corriger !
cordialement, marie
Mon cher Jean,
Je ne me permettrais pas de prétendre que votre position de mains n’est pas bonne, je rappelle juste que selon moi elle est peut-être compatible avec un cheval déjà parfaitement mis mais qu’elle n’est pas adaptée à l’éducation du cheval et encore moins du très jeune cheval qui a besoin d’être encadré dans le couloir des aides.
Encadrement qui permettra de ne pas créer de doute dans son esprit afin qu’il sache d’entrée ce qu’on attend de lui : c’est un premier pas vers la décontraction morale qui amènera la décontraction physique.
Vous avez dit :
"Pour moi la fixité (moelleuse) de la main est une condition nécessaire pour avoir un cheval avec la tête fixe sans que le cavalier ait besoin de contrôler ou de contraindre cette fixité en permanence."
Tout l’art du cavalier doté de tact réside dans le fait de pouvoir contrôler et disposer du degré d’impulsion qui lui est nécessaire en permanence et de pouvoir manier à sa guise ce bras de levier que représente le bloc tête-encolure pour ORIENTER cette dépense d’énergie et agir ainsi sur l’ensemble du cheval. Qui a parlé de « contraindre cette fixité », nous ne parlons pas ici des « savantes » rênes fixes.
En résumé, si la main est dans un harmonieux contact avec la bouche (fixe donc), un cheval qui ne fixe pas sa tête n’est pas dans l’impulsion et donc n’est pas tendu.
C’est pourquoi, comme je l’ai déjà dit, la fixité de la tête obtenue dans l’impulsion permet la fixité des mains et non l’inverse, des mains figées finissent toujours par contraindre, alors que des mains vivantes qui suivent la bouche en tous sens éduqueront le cheval sur l’attitude à adopter en fonction du mouvement ou de l’exercice envisagé.
Les mains doivent recueillir la bouche du cheval, celui-ci doit « tomber dans la mise en main (N.Oliveira) ».
Je rappelle que je parle de la passionnante éducation d’un cheval et non de l’utilisation d’un cheval déjà mis.
A la réponse que vous avez faites à Bravard, je suis d’accord avec vous, l ‘obtention de la position académique ne doit pas être forcée.
La souplesse du rein et des adducteurs sera acquise par courtes périodes régulières de travail sans étriers au petit trot et on ne doit surtout pas « agresser » son corps.
Le cavalier se décontractant, il descendra dans sa selle et si son cheval travaille juste, la position viendra tout naturellement.
Amicalement à tous
François
Marie :
les cavaliers ayant un peu de ventre soient désavantagés au niveau équilibre en dressage car le poids est réparti différemment, plus bas, et donc le centre de gravité est "renforcé" au niveau de l'abdomen.
Tout illusion, ....
Le meilleur moyen de "descendre" le centre de gravité est de faire une descente de jambe et d'appuyer dans ses étriers.
Chers toutes et tous,
François nos positions sur cette question ne sont pas conciliables, ce n'est pourtant pas nécesaire de caricaturer les miennes par exemple en parlant de mains figées; je suis favorable à des mains vivantes et conversant avec la bouche.
Nul besoin non plus de tenter de mettre Oliveira de votre côté, il a écrit clairement que pour lui la main doit être fixe relativement au dos du cheval, et l'a démontré toute sa vie.
La main fixe par rapport au dos n'est d'ailleurs en rien en contradiction avec le couloir des aides dont vous considérez à juste titre la mise en place comme une nécessité pour le jeune cheval.
Quant à la position «académique» il est suicidaire de croire qu'on ne peut l'adopter que sur les chevaux mis; elle est faite pour aider le cheval, pas pour faire le beau, c'est pour cela entre autres qu'elle doit être sans contrainte (entre autres parce que le confort du cavalier n'est pas non plus sans importance...).
Amicalement,
Jean M
Mon cher Jean,
Au ton de votre réponse, j'ai l'impression que je vous ai froissé, je vous assure pourtant que ce n'était nullement mon intention, veuillez accepter toutes mes excuses.
Je n'ai par ailleurs pas cherché à mettre Oliveira de mon côté, je n'ai fait que le citer, comme le font bon nombre d'intervenants dans ce forum.
La littérature équestre compte tant de grands maîtres, il ne me sera pas difficile à l'avenir de m'appuyer sur ceux là.
En ce qui concerne l'encadrement du jeune cheval dans le couloir des aides, je m'interrogeais sur l'efficacité de la position des mains sur le ventre, je n'ai pas parlé de rapport de fixité.
Pour ce qui est de la réponse à la question de Bravard concernant la position académique, là aussi, vous ne m'avez pas bien lu, je n'ai jamais parlé de chevaux mis, mais de cheval travaillant juste, sur des bases courtes et livrant son dos, il est tout aussi suicidaire de croire que cette position viendra naturellement sur un cheval travaillant le dos creux.
Vous avez raison,nos avis divergent à tous points de vue ou peut-être que nous ne parlons pas le même language, arrêtons nous là avant d'entrer dans la polémique.
Bien à vous
François
Cher François,
Désolé d'avoir été un peu sec! En fait je ne m'étonne plus depuis longtemps des interprétations divergentes en équitation où je sais bien qu'il n'y a pas de vérité unique et absolue.
Il est vrai que j'ai été un peu irrité par un certain élément de votre message, dont je ne peux guère faire état ici...
Mystère!
Amitiés à tous,
Jean M
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Nathalie Bégou écrit:
Bonjour Nathalie,
concernant la position des mains de N. Oliviera, j'ai re-regardé dans mon livre très riche en photos (photos non sélectionnées par N. Oliviera je pense) et la description de Jean M.B. est tout à fait exacte : "la position de mains de N. Oliveira, plus ou moins hautes et les avant-bras liés moelleusement au corps".
Je ne sais pas si les avant-bras sont "liés" mais en tout cas ils tombent toujours, sans exception aucune naturellement presque verticaux avec les coudes un tout petit peu en avant de la verticale, épaules très souples aussi. La hauteur des mains en effet est très variable, la longueur des rênes aussi. La légèreté du contact par contre est invariable. Il se dégage une grande impression de sérénité sur toutes ces photos.
Pour revenir à la notion de "les mains quasi collées au ventre", si vous l'adoptez vos coudes vont reculer, étant donné que vous n'avez pas le "léger" embonpoint de N. Oliveira. Je suis persuadée que s'il avait été plus mince il n'aurait pas reculé ses mains pour les tenir sur son ventre.
Amicalement, marie