IMPULSION jambes et autres...
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Salut Françoise,
Pour revenir à l’origine du débat :
« J'ai observé, ça n'engage que moi, que le fait de relever l'encolure tendait à donner plus d'activité, d'influx nerveux, de vivacité »
Lorsqu’il est question d’impulsion, souvent le débat tourne autour de la question de savoir si l’origine est physique ou psychique. Le cheval, tout comme nous est un être avec une partie physique et une autre psychique.
La demande peut donc être dans les deux sens.
Prenons des cas extrêmes :
Un cheval (comme un humain) peut un beau matin se lever et avoir envie de faire un bon galop bien tendu, la disposition est psychique.
Ce même cheval peut un autre beau matin se lever et comme beaucoup d’humains ne rein avoir envie de faire. Pourtant, comme cela est arrivé au miens, il y a deux jours, partir comme une bombe. L a raison une branche morte, venu échouer sur sa croupe, action physique.
Néanmoins que la 1ère action soit psychique ou physique elle aboutira toujours au mental.
Sans être aussi inattendu que cette branche morte, nous pouvons lors de l’éducation de notre cheval, installer un certain nombre de « boutons »s en vue d’obtenir certains résultats.
Ces boutons si je puis m’exprimer ainsi, ont été codifiés et les grands maîtres les ont utilisés avec le plus de finesse possible, de légèreté pour respecter l’intégrité du cheval et parce qu’ils ont compris que c’est la meilleure manière de faire passer la demande.
Mais cette « codification », ce n’est pas un copier-coller, car chaque cheval a sa personnalité.
Alain
Isopraxie:transmission motrice d'un individu à L'autre.
http://puisaye-station-recherche.ifrance.com/puisaye-station-recherche/e...
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Quant à "capter" le mental de nos chevaux, c'est la sophrologie qui m'a guidée vers la transmission de pensée.
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Message édité par: PODER, à: 2008/08/24 19:58
Un Cheval doit aller pour la main et les jambes!
Un Cheval doit partir pour la main...!
( La main impulsive )
Bonjour,
De ma toute petite expérience, j'ai constaté que l'impulsion dépend beaucoup de chaque cheval. On a à peu près tous les mêmes codes pour demander le pas ou le trot, mais le dosage est différent.
2 exemples : je monte quasi exclusivement mon cheval depuis que je l'ai. C'est un PrE de 13 ans bien dressé mais qui reflète son cavalier. Si on a pas asez envie, donc qu'on est pas assez précis, décontracté, au travail, il ne fait pas. Il a aussi tendance à tester, essayé de tricher pour voir si ça marche. Et il sait très bien réutiliser un exercice appris pour échapper à quelque chose de difficile.
Avec lui, l'impulsion vient de l'envie d'avancer qu'il n'a pas forcément il faut avoir envie avec lui, et qu'il ne faut surtout pas brimer car il s'éteint très vite si la main est trop dur ou le cavalier pas asez fluide, et surtout de la décontraction dans la bouche. Dès qu'il est léger devant, évidemment, il pousse derrière au lieu de courir après son nez. Ca paraît bête évidemment de dire ça, mais avec lui, c'est flagrant.
Avec lui donc, d'abord le faire avancer en veillant à ce qu'il soit léger, et le demi-arrêt seulement s'il précipite ou part sur les épaules. Donc pour demander le pas, légère pression des mollets, pression un peu plus appuyée pour le trot, et assez souvent, un petit rappel au stick derrière la jambe en début de séance pour qu'il respecte les demandes.
Pour me faire progresser, ma monitrice me donne de temps en temps à monter son cheval. C'est un lusitanien de 15 ans, avec un gros passé, et elle a du beaucoup travailler avec lui pour lui redonner confiance en l'homme et dans la main.
Il est très chaud, hypersensible aux aides, très franc et généreux. Lui, ne pense qu'à avancer. L'impulsion, il l'a, il en a même à revendre, le problème est de la canaliser.
Avec lui, les jambes servent autant à demander d'avancer qu'à canaliser le mouvement. Sans jambes, point de salut, il décolle littéralement! C'est aussi un cheval avec lequel il faut être, il faut l'accompagner, coller à son mouvement, la moindre "mésentente" fait partir les choses en vrille...
Avec lui, départ au pas au soufle de la botte. Pour le trot... pour le moment, la plupart du temps, je demande àla voix, car j'ai pas encore les boutons, et la moindre faute de jambe, de position ou de mains ne pardonne pas. donc c'est pas l'idéal en dressage je sais, mais, en attendant c'est ce qui marche.
Ce cheval m'apprend énormément sur la locomotion, l'impulsion,la position et les aides. Il est beaucoup plus facile avec lui d'analyser les erreurs du cavalier qu'avec mon cheval. Il m'a permis de me rendre compte de défauts sur lesquels je passais avec mon cheval. S'ils sont très différents de caractères et très différents dans le dosages des aides, par contre, je me suis rendue compte qu'il fallait finalement les monter dans le même esprit : peu de mains, des jambes, beaucoup de précision et d'écoute, mais avec des dosages différents sur les demandes et des buts différents en ce qui concerne l'impulsion : la garder, voire mettre tout en oeuvre pour l'obtenir avec mon cheval, la gérer en canalisant l'énergie pour être dans de bonnes conditions avec le cheval de ma monitrice.
Donc les chevaux sont différents, les codes sont tous à peu près les mêmes, il faut adapter ses demandes à chaque cheval en fonction de son caractère et de sa manière de fonctionner. Tout est une histoire de sensation et d'écoute à mon sens. Et bien sûr, plus on a de technique et d'expérience, plus on a de facilité?????
Sophie
Oui, c'est vrai aussi, je me dis parfois dans le couple cheval/cavalier, c'est comme dans tous les couples, il y a un moment où on se connaît tellement bien, défauts, qualités, (on pourra peut-être me taxer d'anthropomorphisme mais bon...), qu'on en arrive parfois à des blocages. C'est pour ça que c'est toujours intéressant de voir quelqu'un d'autre sur notre monture habituelle, et de monter d'autres chevaux.
Je sais que, de monter le cheval de ma monitrice m'a fait envisager de monter mon propre cheval autrement et
m'a permis de passer pas mal de blocage, parce que je me suis dit qu'il fallait que je vois mon cheval sous un autre angle.
Je ne sais pas si je suis bien claire là, mai bon...
Sophie
Et comme vous l'avez dit, si ça m'a fait changer de comportement, mon cheval aussi a été différent, même s'il garde toujours son sacré caractère, mais c'est ce qui fait son charme...
marie écrit:
Par exemple : je voudrais apprendre à mon cheval le piaffer, j'obtiens déjà quelques foulées très petites latéralisées et je souhaite y associer un "code" pour qu'ensuite lorsque j'utilise ce "code" le cheval reproduise cette allure...mais je ne sais pas quel code utiliser pour le différencier le plus nettement possible d'autres demandes.
Vous connaissez un bon alphabet pour le b-a-ba du language équestre ?
M.B
Bonjour Marie,
Oui la VOIX!
Beaucoup, beaucoup la voix qu'il faudra associer plus tard aux aides subtiles et invisibles des jambes et des mains( la jambe commence à la hanche, la main à l'épaule.)
Amitiés. m
Merci Michel.
C'est vrai qu'avec la voix, l'alphabet a plus de lettres !
Je m'en vais de ce pas chercher un mot adéquat :
j'ai déjà : marcher - trotter - galop - arrêt - wooo (on ralenti) - en avant (on accélère) - en arrière ...
- je pense à "lève" pour le pas espagnol et "piaffe" pour piaffer (un jour) - une autre idée ?
Amicalement, marie
Bonjour Piotr,
selon vous l'usage de la voix est donc ridicule dans l'apprentissage ? Qu'avez-vous d'autre à proposer ?
je prends le post en marche, je vous ai relus, et j'adhère entierement a ce que dit alain (coucou alain!); d'ailleurs nous travaillons beaucoup les images mentales avec sylvain Beaulieu d'allège,nous fermons les yeux pour sentir, et je pense qu'avec son propre cheval (parce qu'on le connait bien) il est aisé d'entrer en connexion, reporter cette communication dans un objectif travail est a mon sens plus délicat, mais si j'y pense comme "est tu gêné par cet exercice?" il peut très bien repondre"là, je n'y arrive plus". c'est pour ça que je suis embêtée quand je monte avec des gens énervés a coté, je ne peux pas ecouter tranquille ce que me dit cyrano.. et quand au poulain quiz quiz, il a fallu du temps pour que je le decode.. et je ne comprends encore pas tout des qu'on rentre dans le contexte travail... parce qu'il faut aussi que le cheval veuille bien..communiquer, et le prealable c'est la confiance inconditionnelle, et ça, ça se gagne! amitiés FS