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IMPULSION jambes et autres...

126 replies [Last post]
x
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Joined: 17/03/2006

Bonjour à tous.

À partir d'un alphabet vous pouvez former des mots ayant des significations fort différentes.

Les aides constituent l'alphabet, à vous de former les mots et de les enseigner au cheval.

L'équitation presse bouton ...

pierrex

BAYARD
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Joined: 13/08/2008

justement pierre nous gazouillons lol j ai envie de demander methode global ou pas lol?

marie
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Joined: 17/03/2006

C'est pour ça que j'avais mis le mot "bouton" ente guillemets.
Justement, j'aimerai savoir quel alphabet et comment vous tous l'utilisez.

KATZ Yves
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Joined: 17/03/2006

Même si les explications sont différentes, Pierrex et moi arrivons à la même façon de demander les changements d'allures, pour lesquels Marie demande des précisions.
Je pense que le cheval fait la différence, pour répondre à la dernière question de Marie,parce que, dans notre esprit, nous voulons demander quelque chose de différent. Cette réflexion, entraîne, un changement, imperceptible, dans l'attitude du cavalier, que le cheval sait parfaitement sentir et qui l'autorise à décrypter notre demande.
Amicalement, yves KATZ

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

marie
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Joined: 17/03/2006

Visiteur écrit:

Je pense que le cheval fait la différence ... parce que, dans notre esprit, nous voulons demander quelque chose de différent ...

C'est vrai, c'est exactement ça. Ne vous est-il jamais arrivé en balade de vous dire : tiens, et si on se faisait un petit galop ... ; quand d'un coup ... hop, le cheval prend le galop, comme par la magie. Le cheval détecte pour ainsi dire notre intention.

Piotr

C'est vrai, mais quand il ne détecte pas notre intention, il faut bien placer ses aides et demander le galop.
Par exemple : je voudrais apprendre à mon cheval le piaffer, j'obtiens déjà quelques foulées très petites latéralisées et je souhaite y associer un "code" pour qu'ensuite lorsque j'utilise ce "code" le cheval reproduise cette allure...mais je ne sais pas quel code utiliser pour le différencier le plus nettement possible d'autres demandes.
Vous connaissez un bon alphabet pour le b-a-ba du language équestre ?

DEGRANGE Alain
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Joined: 17/03/2006

Bonjour,

Chaque fois que la partie psychique du cheval est abordée, c’est souvent du bout des lèvres, heureusement qu’à A/I le débat est ouvert et que contrairement à mes habitudes, je vais être un peu long.

Si les manuels d’équitation proposés par la FFE sont si mauvais, c’est parce qu’avant tout, cette partie est pratiquement inexistante, alors qu’elle est fondamentale et que sans elle, il ne peut y avoir de véritable équitation.
Pas, trot, galop, reculer, sauts etc.…. peuvent s’obtenir à la voix, aux claquements de langues, lorsque le dialogue est établi, dialogue qui peut parfaitement commencer à pied.

L’un des moyens de communication des animaux, y compris l’homme, c’est la télépathie. Tout cela est du domaine de l’intuition et nous pouvons nous poser la question de savoir pourquoi il y a tant de femmes en équitation ?

L e support de ce mode de communication qu’est la télépathie, c’est l’image. Les pensées sont des vibrations qui s’accompagnent d’images que les animaux perçoivent parfaitement. Lorsqu’un cheval travaille dans le calme et la décontraction psychique, le bénéfice est multiplié par 4 parce que les vibrations ne sont pas parasitées. C’est pourquoi au moindre signe de nervosité, il faut revenir au calme, par des périodes d’immobilité, de caresse, de récompense etc…
Il n’y a rien de sorcier à cela, bien au contraire, il faut démystifier ces approches.

« C'est vrai, c'est exactement ça. Ne vous est-il jamais arrivé en balade de vous dire : tiens, et si on se faisait un petit galop ... ; quand d'un coup ... hop, le cheval prend le galop, comme par la magie. Le cheval détecte pour ainsi dire notre intention ».
Piot
Dans ce commentaire récupéré sur le forum, il faut savoir que l’image produite à ce moment peut aussi bien venir de nous ou de notre monture.

Dans cette optique, il est intéressant de lire les ouvrages de Dominique BARBIER, notamment : Nouvelle image de l’équitation, l’Equitation autrement, Cheval mon amie.

Dominique Barbier est né en 1950. Dès l'âge de 15 ans, il part en Angleterre dans une école pour jeunes cavaliers. Devenu professionnel, il dirige une écurie et drive des trotteurs. Il passe ensuite deux années au Portugal auprès du maître Nuno Oliveira. Installé en Californie depuis 1976, il dresse et élève des chevaux lusitaniens et des selles français. Il y reçoit de nombreux cavaliers et anime des stages de dressage, aux Etats-Unis et en Europe.

L’équitation de Dominique Barbier puise ses racines dans l’Ecole française de tradition classique, basée sur la légèreté. Il y ajoute un élément nouveau : la relation mentale entre l’homme et le cheval. Il élabore une méthode de dressage efficace où l’équitation est avant tout un art de vivre.

Pour revenir aux aides, on peut dire qu’elles complètent l’action psychique et se doivent d’être subtiles.
Pourquoi subtiles ? Parce qu’à ce moment, les aides sont en harmonie avec le travail qui encore une fois doit s’opérer dans le calme, la tranquillité psychique aussi bien pour le cavalier que pour le cheval.

Petit conseil à nos cavalières, laissez parler votre chère intuition, soyez attentives à votre cheval, à vous-même.
Le « caballeros » est celui qui a appris à maîtriser sa monture et qui un jour découvre que c’est en fait sa propre vie qu’il a appri à maîtiser.

Cordialement,
Alain

FARNAULT Philippe
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Joined: 25/07/2006

Bonjour Alain, vous écrivez :
« … il faut savoir que l’image produite à ce moment peut aussi bien venir de nous ou de notre monture. » Degrange.
Oui, pourquoi pas. Il est possible que cela soit dans l’ordre de la nature.

Mais… cela ne me convient pas totalement et peut être ne convient pas à l’esprit de l’équitation qui deviendrait parfois aléatoire. Est-ce que cela voudrait dire : un coup ma pensée prendrait le dessus sur le cheval, un coup je serais influencé à l’instant où le cheval « émet ses propres images »?

Quelle est la bonne interprétation de cette pensée, réconfortante uniquement pour celui qui l'a conçue? Il est difficile de l’inclure dans la conception d’un travail équestre juste qui a prévu, entre autres, de « soumettre » l’animal. Amicalement.

Message édité par: phfarnault, à: 2008/08/23 16:14

Brioschi
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Joined: 02/10/2007

Bonjour

Voila ma petite experience de l'aprés midi, je ne sais pas si elle va apporter de l'eau au moulin.

J'ai monté mon "poney" cette aprés midi, qui est de nature trés receptive et relativement "emotive" ( dans le bon sens du terme, c'est un cheval stable et pas sur l'oeil)

j'ai donc testé plusieurs combinaisons d'aides pour la même demande, en m'inspirant de certains "principes " lus ou enseignés.

pas / pas allongé = alternation une jambe aprés l'autre, les deux jambe en même temps sans trop de "pression"

pas / trot = alternation une jambe aprés l'autre, les deux jambe en même temps sans trop de "pression"

J'ai essayé de m'appliquer a avoir a chaque fois le même type de demande.Résultat, celon ce que je voulais comme transitions, peut importe la façon de demander j'avais ce que je "souhaitais".

J'avoue avoir encore un peu de mal avec les concepts "liaison mentale" ...... Mais jça pourrait faire parti des pistes pour l'explication de ce "phénoméne". Mais je pense que même si j'ai la même demande au niveau des jambes, inconsiemment je doit peu être changer quelque chose dans ma position gobale, quand je demande le pas allongé ou le trot.

Je vais faire le même test demain avec mon autre cheval, mais je pense, que avec lui si j'utilise autre chose que les codes habitudels, malgrés mon "intention" j'aurais la reponse habituelle.

Quand au galop dans les prés, je connais bien le phénoméne, mais je sais aussi que ça provoque une petite "exitation" en moi et une petite tension musculaire qui doivent percevoir.

Laure

marie
Offline
Joined: 17/03/2006

Bonjour,
j'aime beaucoup le livre de Dominique Barbier "nouvelles images de l'équitation".
Je ne résiste pas à vous citer un petit paragraphe concernant les images mentales, qui vaut son pesant de carottes :
"Visualiser, c'est un peu comme regarder la télévision avec votre cheval. La visualisation c'est le cavalier qui émet des images à l'écran - de plus en plus nettes. Si vous n'émettez rien, ou n'envoyez pas vous-même les images à l'écran, le cheval le fera à vote place... et vous aurez des problèmes. Si dès le départ l'écran est vide, le cheval enverra ses propres images. Quand il fait un écart, cela signifie que l'écran était vierge : le cheval a remplacé l"image d'un trot dans le calme sur un grand cercle par celle d'un serpent dans un coin. (Si le cheval ne veut pas regarder la télévision, donnez une petite touche de cravache.)"
Dominique Barbier :-)
Sérieusement je crois pas mal à l'image mentale qui permets une communication très fine, avec l'illusion (ou la réalité) de ne rien faire physiquement.

Je vous préviens : ceux qui galopent toujours au même endroit sur le même chemin seront disqualifiés du concours de télépathie ! Non mais ! il y en a, c'est sur...

Laure, peut-être comme on dit souvent que les femmes sont plus intuitives que les hommes (ça se discute, c'est plutôt certains cavaliers sont plus...), certains chevaux sont plus intuitifs que d'autres ? Moins "parasités" par des stimulis venant de l'extérieur ? Plus centrés sur leur cavalier ? Ca doit se voir aux mouvements d'oreilles, qui sont aux aguets ou pas - tournées vers le cavalier...

M'enfin vous ne m'enleverez pas de l'idée que pour faire piaffer un cheval à la demande, on essaie de 'obtenir "comme on peu" et on y associe un stimuli (la botte secrête que personne ne veut révéler) pour qu'ainsi le "comme on peu" qui prend 10-50 minutes racourcisse les délais...
(Pardon si je suis triviale, je prend le 3e coin après Françoise et Nathalie.)
Amicalement, marie

DEGRANGE Alain
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Joined: 17/03/2006

Philippe,

Ce n’est pas parce qu’une pensée nous arrive à notre mental qu’elle devient un ordre.
L’homme est doté du bien le plus précieux, c’est son libre-arbitre, sinon c’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi.
Par ailleurs, ce serait la bonne excuse pour se dégager de ses responsabilités.
Par contre percevoir l’état mental de son cheval, par exemple, peut être très profitable.
En dehors de ce qui est commun à bien des chevaux : broute broute, pomme, carotte etc…nous posons-nous la question de savoir ce qu’il aime, non pas seulement d’un point de vue gustatif mais aussi et surtout mentalement. Sur son état psychique, il nous informe constamment. Sommes-nous suffisamment attentif ?

A Piotr, je dirai que pour la télépathie, nous possédons tous cette faculté et qu'elle est à redécouvrir.

Cordialement,
Alain