rectitude

Bonjour à tous

Heureux de constater qu'il est possible d'échanger dans le respect de l'autre et de ces idées. Nous sommes tous différents alors pourquoi vouloir que tout le monde pense et fasse les mêmes choses.

Merci pour les photos.

cordialement pierre

Vaste sujet que cette descente d'aide.

Premièrement j'ai beaucoup apprécié votre "rebond" sur la structure autoporteuse qui se déplace au gré du vent au risque de s'effondrer si le zéphire est mauvais sachant que c’est le cavalier qui manie cette énergie puissante et impalpable.

Vous dite « retrouver un "système" qui se porte de lui même ? ».
Absolument, la notion de « self-carriage », d’autonomie me paraît fondatrice de l’équitation. C’est Beudant disant que « le cheval est seul maître de ses forces que notre vigueur est bien impuissante à elle seule à augmenter » et que « c’est donc à lui seule à s’en servir à son gré et à calculer la façon de les employer afin de répondre au mieux aux indications de son cavalier ».

Pourtant il me semble utile d’ajouter un élément. Pour moi le « système » en question ne se résume pas au cheval, il s’agit du cheval et de son cavalier dans cette addition non euclidienne :

1+1 = 1
Cheval + Cavalier = Centaure

C’est donc ce système hybride qu’il faut étudier du point de vue locomoteur. C'est le respect de la locomotion de cet ensemble qu'il faut viser.
On peut concevoir que le premier rôle du cavalier est de s’incorporer au circuit dynamique du mouvement. Alors, être transparent à cheval se résume à cela : fonctionner en parfaite logique locomotrice.
Avec le même naturel que celui des mouvements de notre tête lorsque nous marchons a pieds.

Tous cela pour dire que la descente d’aide des bras (mains comprises) revient, pour moi, à cesser toutes actions sans rompre le circuit. Il est donc une fois de plus question de cette tonicité décontracté dont il à été fait beaucoup mention jusqu’ici mais cette fois-ci appliqué a l’humain (mais fait-il toujours faire une rupture humain/équin ?).

Une image qui m’a beaucoup aidé se résume dans cette expression : « Les bras m’en tombent ». Vous savez, avec ce geste des avant-bras qui deviennent d’un coup ballant.
Mais comme on a toujours les rênes posées dans les mains, les bras, en faite, ils ne tombent pas, ils se relâchent.
(Cette image est employé par Nicolas Sanson, écuyer du cadre noir et directeur de l’écurie CSO de l’Ecole Nationale d’Equitation).

Qu’en pensez-vous ?

(P.S. : Cela peut évidement se faire aussi sans rênes, le circuit est alors autre, mais ceci est une autre histoire. )

Message édité par: gouz, à: 2006/06/13 12:49

Message édité par: gouz, à: 2006/06/13 12:49

Message édité par: gouz, à: 2006/06/13 12:50

"On peut concevoir que le premier rôle du cavalier est de s’incorporer au circuit dynamique du mouvement. Alors, être transparent à cheval se résume à cela : fonctionner en parfaite logique locomotrice"

le système est effectivement dans notre cas une masse en mouvement constitué de deux éléments qui doivent oscillé ensemble

je vais lancer des idées en vrac :
je suis toujours étonné que quelqu'un ne travaille pas sur la vibration du cheval, comme pour un diapason l'idée que l'on puisse (mais là je m'avance dans de la théorie pure) "attraper" le moment de résonnance d'un mouvement, (pas simplement la cadence) on retrouve ce phénomène sur les constructions architecturales, une fois que le synchronisme est parfait il ne reste plus qu'a amplifier l'oscillation, en architecture le pont finit par s'écrouler mais à cheval...

enfin il faut une assiette parfaite

le cavalier doit être transparent, comme vous le dites, mais il doit pouvoir aussi générer du mouvement par sa simple masse il agit alors comme un volant d'inertie (une masse qui a pour but d'amplifier un mouvement)
les maigres n'ont pas d'avenir dans ce travail

pour les decentes de mains "le bras m'en tombent" c'est une bonne idée (si nous voyons des cavaliers qui lâchent tout d'un seul coup et demeurent les bras balants nous saurons ce qu'il voulaient faire) la difficulté que je rencontre c'est la prise de conscience du moment qui permet la descente de main
lorsque le cheval apprend
trop tôt et le système s'écroule
trop tard c'est une faute qui fait reculer d'autant plus la possibilité d'avoir un système autoporteur
et le tout lorsque nous sommes le bon jour avec la bonne impulsion un équilibre correct .....

"On peut concevoir que le premier rôle du cavalier est de s’incorporer au circuit dynamique du mouvement. Alors, être transparent à cheval se résume à cela : fonctionner en parfaite logique locomotrice"

le système est effectivement dans notre cas une masse en mouvement constitué de deux éléments qui doivent oscillé ensemble

je vais lancer des idées en vrac :
je suis toujours étonné que quelqu'un ne travaille pas sur la vibration du cheval, comme pour un diapason l'idée que l'on puisse (mais là je m'avance dans de la théorie pure) "attraper" le moment de résonnance d'un mouvement, (pas simplement la cadence) on retrouve ce phénomène sur les constructions architecturales, une fois que le synchronisme est parfait il ne reste plus qu'a amplifier l'oscillation, en architecture le pont finit par s'écrouler mais à cheval...

enfin il faut une assiette parfaite

le cavalier doit être transparent, comme vous le dites, mais il doit pouvoir aussi générer du mouvement par sa simple masse il agit alors comme un volant d'inertie (une masse qui a pour but d'amplifier un mouvement)
les maigres n'ont pas d'avenir dans ce travail

pour les decentes de mains "le bras m'en tombent" c'est une bonne idée (si nous voyons des cavaliers qui lâchent tout d'un seul coup et demeurent les bras balants nous saurons ce qu'il voulaient faire) la difficulté que je rencontre c'est la prise de conscience du moment qui permet la descente de main
lorsque le cheval apprend
trop tôt et le système s'écroule
trop tard c'est une faute qui fait reculer d'autant plus la possibilité d'avoir un système autoporteur
et le tout lorsque nous sommes le bon jour avec la bonne impulsion un équilibre correct .....

encore désolé mais le message s'affiche deux fois

Dolmata, il faudrait créer un autre sujet pour le thème ' descente de main'. Cela facilitera les recherches futures. Peut-être qu'on peut, par le système des citations, reporter les messages déjà écrits.

dolmata écrit:

"le cavalier doit être transparent, comme vous le dites, mais il doit pouvoir aussi générer du mouvement par sa simple masse il agit alors comme un volant d'inertie (une masse qui a pour but d'amplifier un mouvement)
les maigres n'ont pas d'avenir dans ce travail

Je ne crois pas qu'ils n'ont pas d'avenir. Je suis sans cesse étonné par de très jeunes cavalières (certaines) qui n'ont pas encore été forcées dans un moule et qui manient un étalon de leur poids plume...
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I do not think that they have no future... I am constantly puzzled by some very young rider "manipulating" a stallion swith their feather weight...

Je ne crois pas qu'ils n'ont pas d'avenir. Je suis sans cesse étonné par de très jeunes cavalières (certaines) qui n'ont pas encore été forcées dans un moule et qui manient un étalon de leur poids plume.

j'éspère bien mais les autres possèdent un outil à double "tranchants"

je crée un sujet sur la descente de main