Réponse à StephE(voir page préc.)
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(elle est alors attirée vers le nez du cheval)
donc elle n´est pas fixe.
voila tout le problème. Si elle est fixe, elle ne doit pas bouger, même si le cheval tire.
qu´est-ce qu´une encolure qui "respire" ?
cordialement
Serge
(par Serge)
Il est difficile de décrire par écrit un mouvement, imaginez comment vous décririez les mouvements d´accompagnements de votre partenaire lors d´un rock, une valse ou un tango?
Au trot, on peut parler donc de fixité tête - pommeau de selle.
Au pas et au galop, selon le rassemblé, l´impulsion, la tête par rapport au pommeau bougera dans un certain "cadre de liberté", l´encolure, la tête "respirent". La difficulté est de définir ce cadre pour ne pas bloquer entraver les mouvements mais les limiter pour que les autres parties du corps du cheval travaille harmonieusement. Il faut que le cheval atteigne une décontraction tonique qui lui permettra la grâce des mouvements. Regardez une danseuse, son dos est souple mais tonique, il va travailler dans un certain cadre, la tête de cette même danseuse ne vas pas dodeliner bêtement sous un motif de souplesse. Les gestes seront amples, toniques mais contrôlés. C´est ce que la main du cavalier doit - devrait permettre, le corps, l´assiette, les jambes créer.
Juste une opinion.
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It is hard to describe a movement. At the trot, thus the head is fixed in relation with the pommel of the saddle. At walk and canter, the head and neck have to work within a frame that the hands of the rider should allow. Look at a dancer, his head won´t be moving in all directions because of decontraction. Movements should be supple but tonic.
Thats what the hands should allow and what the body, seat and legs create...
(par Vincent Delespaux)
je n´arrive pas à saisir pourquoi vous parlez de pommeau.
ou alors vous "posez" les mains prêt de votre selle et bloquez le cheval. Vos doigts ne peuvent pas être seulement les éléments mobiles qui vont accompagnés les mouvements de l´avant main.
cordialement
Serge
(par Serge)
Tout dépend de votre conception du contact.
Si vous pratiquez une équitation "académique" ou "de dressage", alors vous cherchez un contact CONSTANT avec la bouche (si léger soit-il). Dans ce cas, la main doit évidement suivre le mouvement de balancier de la bouche. Dans ce cas là la fixité ne s´entend que par rapport à la bouche.
Si vous pratiquez une équitation, par exemple sur les préceptes de JDO ou l´équitation western ... alors vous laisserez votre cheval en liberté surveillée, alors selon le principe de la barrière, vous pouvez fixer la main. Par exemple sur les quartiers de la selle ou au pommeau, mais celà s´entend EVIDEMENT RENES PLUS LONGUES, de manière à ce que le cheval travaille en "liberté surveillée", sans contact avec la bouche durant les 3/4 de sa foulée.
Il viendra juste se poser sur le mors au maximum de l´extension de son balancier, puis se retrouvera avec des rênes molles...et ainsi de suite à chaque foulée.
Le fait d´avoir alors une main fixe par rapport au garrot est alors indispensable pour que le cheval puisse se caler. Si le degré d´extension change à chaque foulée, comment pourra-t-il connaitre le degré de rassemblé qui lui est demandé ?
(par philippe)
Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 21:25
(par Y.C.)
je revois encore des photos de dressage aux JO dans les années 40-50 où des chevaux sont au piaffé SANS CONTACT, sur des rênes DETENDUES.
le dressage à bien changé et beaucoup ont oublié les cavaliers de ce siècle qui montaient encore comme les anciens
réaction épidermique
cordialement
Serge
(par Serge)
Philippe
Je lis le forum depuis quelques semaines avec beaucoup d´intérêt. Cavalière très moyenne, j´apprécie les débats qui illuminent pour moi bien des points.
Je ne comprends pas comment des rênes assez longues pour que le cheval viennent s´y heurter dans le dernier quart de chaque foulée puissent être recommandées? Ce procédé n´est-il pas pénible pour la bouche du cheval? Comment peut-il amener le cheval à avoir confiance en la main du cavalier? J´imagine qu´un cheval traité de cette manière apprendra vite à limiter le mouvement de sa tête pour éviter ces chocs répétés. Apprentissage par la douleur? Evidemment non ou ce ne serait pas recommandé par de bons cavaliers. Il doit donc me manquer un élément pour comprendre ce procédé ou est-ce que j´ai j´ai très mal compris?
Philippe
I have been reading the forum for a few weeks with much interest. As a very average rider, I appriciate the debates which illuminate many points for me.
I do not understand how reins long enough for the horse to come into sudden contact with them in the last quarter of each stride can be recommended? Isn´t this painful for the horse? Am I missing something or have I misunderstood?
(par A.S.)
En fait les commisures du cheval sont très sensibles, donc il sent venir la tension, bien avant le choc sur les barres... et comme il n´est pas maso, se posera en douceur sur le mors en fin de foulée.
La confiance en la main du cacalier découle de sa FIXITE, donc de la confiance que le cheval peut avoir en elle : en effet, si d´une foulée à l´autre, elle avance ou recule de 2-3 cm, il va se prendre un coup dans les commissures irrégulièrement, et sans rien y comprendre ... donc perdra toute confiance.
Par contre, si il constate que la main ne le "trompera" pas, il va trouver la limite d´extension qui lui est accordée, va se caler, et exprimer toute sa locomotion, en toute décontraction, dans le cadre qui lui est autorisé.
C´est d´ailleurs le principe de la rêne fixe.
Pour plus de détails, mieux vaut consulter les ouvrages de jean d´Orgeix, en particulier : Angles et rythmes.
Dans lea réédition de La méthode française d´instruction/Angles et rythme, il y a 1 chapître entier consacré au principe de la barrière (p 113 de mon édition (1992)).
A lire, relire, et méditer
(par philippe)
comme le dit Philippe, c´est le cheval qui apprend car il sait que c´est lui et lui seul qui est responsable de ces légers chocs.
Cordialement
Serge
(par Serge)
Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 21:24
(par Y.C.)