baucher versus La gueriniere
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Bonjour,
Si vous prenez les déclarations du général Decarpentry au pied de la lettre en ce qui concerne Baucher vous n´êtes pas au bout de vous surprises.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour Hervé,
"Si vous prenez les déclarations du général Decarpentry au pied de la lettre en ce qui concerne Baucher vous n´êtes pas au bout de vous surprises."
Je suis completement d´accord, il faut regarder beaucoup plus loin qu´une seule citation. D´ailleurs Decarpentry a écrit tout un livre à ce sujet que nous pouvons voir sur
http://www.chevalenpage.info/cep_cadre.php
avec quelques citations.
Et puis il y a en anglais un débat passionant entre JC Racinet et M Henriquet dans le magazine online Horsesforlife
http://horsesforlife.com/HenriquetonNunoOliveira c´est un article gratuit, très intéressant, mais le magazine est payant sinon.
Il y a certainement d´autres.
Andy
(par Andy Weal)
il ne s agit pas de prendre au pied de la lettre mais seulement de se demander sans detours pourquoi on entend tant de betises en france sur ce qu est la methode classique de la gueriniere et quelle peut etre sa version moderne ( en montant à deux mains)
(par jp)
Bonsoir.
On en revient donc à parler de la pratique de ce que l´on appelle aujourd´hui le dressage, d´une main.
Qui sait encore enchainer une "reprise" en montant d´une main?
C´est pourtant une pratique formatrice, qui permet aussi d´évaluer la qualité d´un dressage ... et d´un cavalier!
Cordialement.
Y.C.
(par Y.C.)
Bonsoir jp,
Votre idée de "sans detours" est assez marrant puisque vous n´avez toujours pas dit clairement ce que vous voulez dire sur les betises que l´on entend "en France" au sujet de La Guerinière. Vous n´avez pas non plus dit ce que vous pensez de cette opposition de la Guérinière et Baucher.
L´idée de "bétises" semble assez subjective, mais vous avez l´air d´être un expert donc je serait très intéressé d´en savoir beaucoup plus.
Merci
Andy
(par Andy Weal)
Yves,
Sujet très intéressant afin d´apprecier la réponse aux aides sur un cheval dressé effectivement.
Et utile dans l´équitation de travail et la doma vaquera pour pouvoir négotier les obstacles avec un garrocha etc à la main - ou pour faire une reprise imposé.
Une vraie facon de mésurer le cavalier et son dressage.
Andy
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Yves,
A very interesting subject to appreciate the qualities of a schooled horse and of a rider.
Very useful in working equitation and doma vaquera as well for holding the garrocha
Andy
(par Andy Weal)
par exemple un grand entraineur français de dressage m a appris il y a presque 20 ans que si on ne pouvait pas executer ce que l´on fait une rene dans chaque main , en montant les deux renes dans une main le travail n´est pss juste, ceci implique pas de "bidouillage" avec les mains . En outre bidouiller est impossible en bride seule a une main, ceci remet en perspective la relation mian bouche a la Baucher et remet donc La gueriniere au gout du jour sur cette question
il me semble qu effectivemenyt les cavaliers de doma vaquera vont jusqu aux appuyers, changements de pieds rapprochés, pirouettes en montant à une main donc c est possible
(par jp)
Bonjour,
La monte à une main n´est pas nécessairement plus légère ou plus juste que la monte à deux mains. Si "bidouiller est impossible en bride seule a une main" en revanche enfermer et encapuchonner le cheval est tout à fait possible à une main.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
oui votre remarque est juste et si le cheval est alors enfermé et encapuchonné on peut sans doute a ce moment là etre quasiment sur de la solution: il faut céder nettement de la main et retravailler dans le mouvement en avant qui permet de retrouver la justesse du contact sur une encolure etendue.On retrouve alors les bases saines de La guerinière et de l equitation classique.
(par jp)
La qualité de la bouche détermine la qualité du déplacement.La connaissance équestre réside dans la qualité de la bouche car de celle-ci soit vous accédez à l´exellence soit vous sombrez.
L´étude du cheval commençait à partir de ce moment(aprés avoir forgé sa position)et le but était de conserver la maîtrise de la bouche et d´améliorer celle-ci.
La Guérinière suivait la méthode "française d´influence italienne"qui s´oppose à la méthode anglo-saxonne.Pour les anciens, l´équitation et son étude commencent avec les rênes dans une main et se poursuit à partir de cette donnée ; les anciens étant ceux du Moyen-Age.L´étude de l´équitation les rênes dans chaque main n´etait pas le point de départ de l´étude de l´équitation, car sinon, vous vous dirigiez vers une étude basée sur la dualité, le bla-bla des femmes savantes, en d´autres termes, un piége (les grecs en avaient déjà conscience). Cette forme d´étude ouvre la porte à la nouveauté sans limite car elle s´appuie sur une mauvaise base d´étude. La Guérinière appartient à cette époque où l´on avait encore conscience de cela, faisant face à l´équitation anglo-saxonne qui, de fait,apparaissait comme l´adversaire.Voilà pourquoi, le livre de La Guérinière est perçu comme "la bible de l´équition qui n´est plus".Ensuite la mode et la guerre aidant, cette notion d´étude à partir d´un point unique fut oubliée laissant le champ libre à cette pratique à partir de deux.L´esprit sportif s´est emparé de cette méthode générant tout ce qui est possible à partir de cette base: enrêments, rênes d´appui, rênes d´ouverture, impression d´enfermement, de tourner en rond, "d´être dépendant du troupeau", de bagarre sans fin ,le sentiment de malaise sans oser l´avouer, la liste est longue.
(par David)