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Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 20:41
(par Yasmine Coissieux)
Bonjour Yasmine,
Je n´ai pas lu Steinbrecht et suite à ce que vous avez écrit, je ne le lirai jamais !
Rendez-vous compte = "" afin que les estafilades .... "" cela veux dire que le cheval est COUPE à la place des contacts des éperons.
Pardonnez moi, mais cet homme n´était pas un Homme de cheval.
Cordialement
Serge
(par Serge)
Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 21:07
(par Yasmine Coissieux)
Chére Yasmine,
Ce dialogue serait trop long et nous serions rappelé à l´ordre
Bonne continuation
Amicalement
Serge
(par Serge)
Éperons ? Impossible pour moi de ne pas réagir. Bien entendu je n’en parle pas concernant une équitation académique pour laquelle je ne suis pas qualifié.
Mais en basse école et en équitation d’obstacles… ! ! ! J’ai monté en épreuves publiques en sept années 78 chevaux différents, dont UN, un seul avec de tout petits éperons. Il s’agissait d’un cheval (il a tout de même été durant deux années le plus grand gagnant français) qui, très peureux, n’obéissait plus à la jambe à l’intérieur de combinaisons très larges.
Mais hormis ce cas, je n’ai jamais eu le moindre besoin d’éperons.
Les réponses impulsives ne relèvent QUE du dressage. Si un cheval est parfaitement mis aux jambes, non seulement l’éperon n’a aucune raison d’être mais il peut engendrer des contractions du cheval.
Seulement… ! ! ! Seulement extrêmement peu de cavaliers français actuels savent ce qu’est un cheval « aux jambes ».
Ce n’est certes pas de leur faute ; mais à partir du jour où l’instruction officielle a enseigné que les jambes devaient être en contact permanent avec les flancs du cheval, ce fut le grand adieu à la légèreté des aides inférieures.
Et pour les cavaliers s’inspirant du « classicisme » :
Xénophon, Pluvinel, La Guérinière, New-Castle, d’Aure, Baucher, Faverot de Kerbrecht, Caprilli, Beudant, Decarpentry, etc. ont TOUS… TOUS dit que les bas de jambes devaient tomber le long des flancs du cheval … SANS LE TOUCHER.
A ma connaissance, pas un seul grand classique n’a prôné une jambe en contact permanent.
En bien des disciplines, il ne faut pas chercher plus loin la cause de certains échecs français.
Jean d´Orgeix
(par Jean d´Orgeix)
Bonjour à tous
je crois que Yasmine n´a pas été bien comprise ?
Pour moi les choses sont simples. Le cheval fait bien il est généreusement récompensé il fait mal il est puni avec mesure.
Cela dit il reste à définir ce que sont récompense et punition.
La récompense doit être généreuse, débordante.
La punition doit être strictement mesurée tout juste suffisante pour que le cheval comprenne que l´on n´est pas contant, qu´il à commis une faute. Jamais de violences de brutalités, jamais de colères. Le cheval doit comprendre il ne doit pas avoir peur si non on perd la confiance.
Mes chevaux monté ou non sont parfaitement calme et confiants. Ils passent beaucoup de temps au pré mais je n´ai aucune difficulté pour les récupérer je dois même dire qu´ils ont tendance à être un peu collants et curieux.
Quant à l´utilisation de l´éperon pour grattouiller tel ou tel muscle affin d´obtenir tel ou tel résultat je suis plus que perplexe. J´ai lu un ouvrage (je ne me souviens plus lequel) sur ce sujet avec schémas et dessins à l´appui, rien de bien convaincant, quant à la mise en pratique c´est mission impossible.
Pour ce qui est de l´utilisation des jambes je suis entièrement d´accord avec M d´Orgeix, on peut arriver à un degré de sensibilité extraordinaire.
Pas de contact permanent des bas de jambe avec le cheval, notion du bien et du mal, rênes fluides ... ne sont pas actuellement des idées partagées par beaucoup de cavalier et pourtant !
Cordialement pierre
(par pierre)
Pouvez-vous nous dire quelles actions vous faites lorsqu´un cheval ne répond pas à votre action de jambe, pour une demande de transition du pas au trot par exemple, dans les cas 1) d´un jeune cheval en apprentissage et 2) d´un cheval de club, un tantinet blasé ?
Merci de vos réponses.
(par Pascale)
Ce que vous dites Mr D´Orgeix à propos de la jambe est très juste en ce qui me concerne.
J´applique vos principes depuis que j´ai lu votre livre "L´Equitation, une méthode française d´instruction". Cela remonte à une trentaine d´années.
Par manque d´encadrement, j´ai développé le défaut de la qualité de ce principe : du coup, je suis inapte à me servir de mes jambes ... C´est très gênant. Mimi a été éduquée à se porter en avant au souffle du mollet : appel vocal appris à pieds, auquel s´est substitué l´approche du talon, puis le souffle du mollet. C´est indéniablement confortable et très gratifiant, question discrétion de l´aide, on ne peut mieux faire. Mais je ne puis rapprocher mes jambes pour des demandes "différentes", du style une jambe isolée, sans que Mimi ne fuse littéralement en avant. Du coup, je me retrouve montant jambes en avant, comme un cow-boy, pour ne pas gêner la pouliche ... Ca en est abject au point où, si je fais par exemple une jambe isolée gauche, j´écarte par réflexe la jambe droite vers l´extérieur comme si j´avais peur de la "brûler" (dieu merci, les pointes de pieds sont bien vers l´avant, tout n´est pas perdu).
Or, paradoxe, si je recule ma jambe, je touche le flanc avec le mollet et elle bondit ... mais tout le monde monte avec les jambes reculées, donc au contact, ce qui me fait me dire que ma position est fort pitoyable. Rajoutez à cela que je courbe le dos comme Oliveira et vous avez un charmant tableau ...
Mais jambe non au contact (constant), c´est bien un peu vers l´avant ?
Y-a-t-il d´autres personnes sur ce forum qui montent selon le principe de Mr D´Orgeix pour les jambes et dans ce cas, comment gèrent-elles leur emploi ?
Bien à vous
(par Patricia Clair)
En lisant votre message, j´ai plutôt l´impression que votre jument fuit votre jambe! Je me trompe?
Amicalement
Caroline Kiener
(par Caroline Kiener)
Andy,
J´ai lu, comme beaucoup, quelques livres sur les Maîtres.
Il est rassurant, aprés les avoir lu, de croire qu´ils ont été compris ( par ceux qui les lisent).
"" J´ai lu ceci ou cela, donc je sais, donc je suis capable de monter ainsi, donc je fait ""
oui, dans le principe.
Si vous utilisez les éperons comme vous le dites, relisez rapidement tous vos livres, vous avez oublier quelque chose.
Amicalement
Serge
(par Serge)