Réponse à Mme Sylvie Anduze-Acher
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Bonsoir
pour ma part, il n´y à que dans "le gymnase du cheval" que j´ai lu une référence, (et il faut lire comme...), aux mouvements de rotation au galop...
Cordialement
Peteris
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Good evening
For my part, it´s only in "Le gymnase du cheval" that I have read a reference, ( and it has to be read how...), about the rotation movements in cantering...
Cordially
Peteris
(par Peteris Klavins)
Chère amie,
Vos propos sont pleins de bons sens et personne ne pourrait nier vos arguments. Je suis effectivement confronté à ce type de difficultés.
Malheureusement j´ai également totalement raison et les quelques lignes que j´ai écrites à ce sujet traduisent une cruelle vérité, même si elle dérange et si on recherche toutes les bonnes raison pour justifier la castration et tenter de se donner bonne conscience.
Loin de moi l´idée d´inciter les cavaliers à acquérir des entiers, il n´en reste pas moins que cette opération que vous qualifiez chirurgicalement de bénigne, peut induire des traumatismes psychologiques considérables les plongeant définitivement dans une tristesse infinie. A propos d´un cheval, un de mes amis vétérinaire m´avait dit : si il en avait la possibilité, ce cheval se suiciderait. Celà m´a énormément marqué, même si de tels propos sont équestrement incorrects. Idem pour la transaction mercantile concernant un être vivant qui aspire à un minimum d´affectivité auprès d´un "propriétaire" (le terme en dit long!)responsable.
Amicalement vôtre,
Dominique
(par Dominique DURAND)
Bonjour Pierre,
Ne retournez pas dans votre coin s´il vous plait.
Nous sommes tous plus ou moins maladroit et incompris.
cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Oh que oui, surtout par écrit et forum interposé ! Il est déjà si difficile de se bien comprendre par un discours en direct ! J´ai reproché à Pierre une interprétation caricaturale et une riposte identique ... mais tout est dans tout et il y a aussi une part de vérité dans sa réponse ...
La castration ... difficile à éviter dans un monde plein de juments non gestantes ! Dans les pays qui ne la pratiquent pas quasi-systématiquement, les juments ne sont guère montées et uniquement réservées à la reproduction.
C´est donc réellement ce qu´on appelle une opération "de convenance", avec les risques que comporte toute opération (tranquillisation /anesthésie locale ou générale- et les risques du couchage et du relevé dans ce dernier cas + complications post-opératoires possibles que sont les infections, hernies ou inflammations et les adhérences qui peuvent s´en suivre). En règle générale, cela se passe bien, mais le cheval mettra plus ou moins de temps à récupérer (physique/mental). Pour l´aider à accepter cette phase, il faut d´abord lui assurer le confort "matériel" (repos, espace protégé) puis "moral", comme pour toute convalescence. "Walnut" est un élixir floral qui aide à accepter le changement (bien pour le sevrage également), il peut être associé à "Star of Bethleem" pour la notion de traumatisme (physique ou psychologique).
(par nathalie)
Vous avez entièrement raison, mais le but n´est surtout pas de contraindre le cheval, mais d´obtenir de lui une obeissance pleinement conssentie. Il s´établit alors un climat de confiance entre le cavalier et son cheval. Le cheval se laisse alors volontairement guidé par les instructions de son cavalier car il sait que son cavalier va le mettre dans des conditions optimisées de saut afin de limiter ses efforts. Bien entendu, si le cavalier se trompe, rien empêche le cheval de prendre le relai et, à partir d´une générosité exemplaire ou un coup de génie, sauver la mise. Mais à la base, le cavalier est là pour mettre le cheval dans des conditions optimales de saut et le cheval pour ensuite utiliser toute sa capacité musculaire. Ceci à haut niveau. A un niveau moindre, le cheval est obligé de prendre à son compte beaucoup plus de paramètres (équilibre, place de battue, etc....)et, pour un obstacle de hauteur donné il est obligé de faire beaucoup plus d´efforts que si il était monté par un cavalier de haut niveau qui va le placer dans les conditions mécaniques presque idéales. Par exemple, si la foulée se présente près de l´obstacle avec un cavalier amateur, le cheval sera obligé de donner un fort coup d´épaule pour s´en sortir, lui demandant un gros effort. Le cavalier de haut niveau, sur une même place de battue, va règler l´équilibrage du cheval correspondant à une foulée courte, c´est à dire davantage de poids sur l´arrière main au moment de la battue. Le saut en sera grandement facilité pour le cheval. D´où l´intèrêt du cheval d´obéir à un bon cavalier, plutôt que prendre une initiative qui risque de lui demander des efforts inutiles.
Amicalement,
Dominique
(par Dominique)
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Je reviendrais sur un point de votre message qui me paraît délicat : le refus de la castration.
Refuser au cheval non reproducteur cette opération (plutôt bénigne quand elle est pratiquée tôt), c’est aussi le priver de toute possibilité d’interaction avec ses congénères dans le cadre si nécessaire de la vie au pré. A l’écurie, l’entier s’épuise dans une mission impossible de « garde de troupeau ». Sa retraite sera une solitude organisée. Ses possibles échappées déboucheront sur des drames, avec parfois la mort au bout… L’entier est d’un maniement difficile pour la plupart des propriétaires « normaux », ses pulsions sont une inépuisable source de conflits. Certains restent fiables pendant des années, et puis un jour, scrounch, ils arrachent une épaule, une oreille, une cuisse et refusent de les rendre.
Que certains cavaliers prennent ce risque, je peux le concevoir. Mais il me paraît dangereux de pousser les autres dans ce sens, la plupart des propriétaires ayant déjà bien assez de réticences anthropomorphiques à entamer la « virilité » de leur moitié.
I would reconsider a point of your message which appears
delicate to me: the refusal of castration.
To refuse this operation (rather benign when done
early), to a nonreproductive horse is also to deprive the horse of any possibility of interaction with its congeneric in the so important pastured life. In the stable, the stallion gets exhausted in an impossible mission of "guard of herd". Its retirement will be an organized loneliness. Its possible escaping will lead to dramas, sometimes to death... Handling a stallion is difficult for the majority of the "normal" owners, its impulses are an inexhaustible source of conflicts. Some remain reliable during years, and then one day, scrounch, they tear off a shoulder, an ear, a thigh and refuse to give it back. I can conceive that certain riders take this risk, but I feel it dangerous to push the others in this direction, the majority of the anthropomorphic owners having already well enough prevention to get rid of the "virility" of their partner.
(par vsv)