Réponse à Mme Sylvie Anduze-Acher
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Tout à fait, mais un cheval contraint, sans aucune complicité avec son cavalier, dans une optique d´obéissance bête et pure, aurait à mon avis refusé.
StephE
(par StephE)
Pour évoquer nos chevaux âgés, je possède un cheval entier qui prend 18 ans et que j´ai acheté à 3 ans (un cheval que j´ai débourré avec le livre de Mr Henriquet) . En 2004 il a participé encore à des Grands Prix sur des parcours d´1m50/1m60 et, guerrier de nature, a obtenu d´excellents résultats. Dans l´écurie de son jeune talentueux cavalier, il occupe le box présidentiel et se considérant comme le patron de l´écurie, surveille les jeunes entiers et se manifeste à la moindre incartade. Malgré son âge,je prends un plaisir extraordinaire à le travailler ou le balader tant son enthousiasme et son besoin de s´exprimer est resté intact.
J´ai du lui faire faire des radios pour son agrément au Stud Book AES. Le vétérinaire n´en revenait pas. Ses radios sont parfaites RAS.
Après les joies que m´a données ce cheval, le voir profiter ainsi de la vie après une carrière sportive bien remplie me rend béatement heureux.
(par Dominique DURAND)
Cher Monsieur,
Je ne peux pas souscrire à vos propos sur l´objet de la castration des chevaux et sur la vente en général d´un cheval par son propriétaire.
Vous fustigez les éleveurs et les propriétaires au sujet de la castration ce qui n´est pas admissible car posséder un entier n´est pas à la portée du premier venu, donc vous réduisez l´accès à l´équitation à une élite seule capable de s´occuper et de monter ce type de chevaux qui peuvent s´avérer dangereux, si la compétence n´est pas là. Si l´équitation est à ce point inaccesible, je pense aussi que dans la foulée on peut fermer les centres équestres et mettrent à pied tous les cavaliers qui ne sont pas aptes à en être.
Quant à la vente d´un cheval, je ne vois pas comment vous pouvez porter des jugements aussi caricaturaux sur les décisions qui peuvent amener un propriétaire à vendre son cheval. De plus, les ventes peuvent être des conclusions heureuses entre acquéreur et vendeur. Je sais de quoi je parle.
Personnellement, il est inévitable lorsque l´on souhaite progresser, d´avoir à acheter et à revendre si le cheval arrive au bout de ses possibilités avec son cavalier et ce serait inadmissible d´exiger du cheval des performances qu´il ne peut pas atteindre. Celui qui peut le garder et s´en racheter un autre, tant mieux mais pour ceux qui ne le peuvent pas, il n´y a rien de scandaleux au choix qu´ils font.
Le cas du propriétaire qui ne considère son cheval que comme une "mobylette" que vous citez pour étayer vos propos ne constitue pas une majorité et je les réprouve également mais vous en tirez une généralité par la même et mettez au pilori tous les vendeurs de chevaux, cela est ridicule...
Je vous félicite de ne jamais revendre de cheval et d´avoir les moyens financiers et le temps pour vous en occuper. Ceci ne peut être l´apanage que de quelques "happy few" . Vos propos ne font que confirmer que l´équitation est un sport pour nantis, c´est bien dommage pour la masse des propriétaires qui un jour accèdent à leurs rêves sans pour autant casser la tire-lire.Mais, me direz vous cette masse n´a rien à faire dans le monde fermé de l´équitation.
Bien amicalement
(par Auteur anonyme)
Bonjour,
Je trouve que c´est vos propos qui sont choquants. Comment défendre le propriétaire qui change de cheval parce que celui-ci " arrive au bout de ses possibilités ". Je trouverais ça risible si ça n´était tragique pour les pauvres chevaux.
cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Ne sombrez pas dans la caricature ! Il en est qui préfère leur cheval à l´équitation (ou plutôt à la compétition) et se donneront les moyens de conserver l´animal ou de le bien placer. Je ne me considère pas comme une nantie et sais ne pas pouvoir entretenir "décemment" plus de 4 chevaux, c´est pourquoi j´ai écrit qu´il me faudra me serrer la ceinture, c´est à dire accepter de ne pouvoir toujours avoir un jeune cheval disponible pour sortir en jeunes chevaux ou dieu sait où ... Il en est qui préfère la compétition et "changent" de chevaux à chaque saison ... c´est dommage qu´ils n´aient pas su faire évoluer leur couple. Je partage l´avis qui est que bon nombre de chevaux ont des capacités physiques tout à fait supérieures aux capacités techniques de leur cavalier. Mon premier cheval (celui de 18 ans -notre ancêtre est un échappé d´abattoir) à priori "cheval de balade" acheté à 1 an dont nul ne voulait m´aura donné des classements dans tous les domaines de compétition que j´ai abordé. Et c´est véritablement une affaire de couple : un mauvais cavalier (je ne suis pas blonde) sur un cheval moyen peuvent faire un trés bon couple de 3/4 catégorie !
(par nathalie)
Bonjour à toutes et tous.
Hervé
J´avais raison ; je suis mal adroit et donc mal compris alors je laisse la place et retourne dans mon coin.
Merci à tous.
amicalement
pierre.
(par pierre)
... comme nous allons nous entendre! Et pardonnez moi de vous avoir mal compris!
J´ai eu la chance de commencer l´équitation dans une écurie de CSO dont l´enseignant et cavalier (complet 5 étoiles et classes B de l´époque) avait la particularité de récupérer des chevaux "caractériels" ou "rétifs" (essentiellement des chevaux prés du sang) et les remettait en route comme vous le faites: méthode d´Orgeix, selle Pessoa et sentiment. J´ai donc acheté, sur ses conseils, ma première jument, une anglo de 10 ans, boiteuse, au refus et se renversant quand on touchait la rêne droite, au prix de l´abattoir: la saison suivante, elle gagnait en B1 avec lui et m´emmena en coucours jusqu´à 15 ans avant de devenir poulinière grâce à son bon indice obtenu aprés 11 ans . A son départ de la région, je rejoignais l´écurie de Pierre Subileau avec ma deuxième jument (AQPS, achetée à 11 ans). Cette jument, qui m´a permis de débuter en compétition de dressage attaque vaillamment sa 32e année!.. Pierre Subileau venait de récupérer un P.S aux courses: 5 ans, claqué des 2 antérieurs et entier. Il sont allés jusqu´en Saint Georges ensemble: c´était Oustalet,agréé à la monte, seul pur-sang indicé à plus de 145 en dressage au classement 2001.
La grande leçon et l´espoir donnés par votre exemple joint à ceux-là est la suivante: seule l´équitation de légèreté peut aider à "récupérer" ces chevaux plus délicats qui font les meilleurs compagnons dans cette relation de performances et de joies partagées que vous décrivez si bien. Seule l´équitation de légèreté peut permettre à nos chevaux de prolonger leur carrière sportive jusqu´à des 18 ou 20 ans dans le respect de leur physique et de leur moral.
Seule l´équitation de légèreté pourrait sauver la race "anglo-arabe" peu appréciée hors concours complet ( mais, personnellement, je n´y crois plus)
Je me permettrai, Dominique, de vous interroger, plus tard, sur Steinbrecht que je n´ai pas abordé dans le meilleur contexte il y a quelques années et que je reprends aujourd´hui ...grâce à vous!
Amitiés.
Catherine.
(par Catherine Poder)
... comme nous allons nous entendre! Et pardonnez moi de vous avoir mal compris!
J´ai eu la chance de commencer l´équitation dans une écurie de CSO dont l´enseignant et cavalier (complet 5 étoiles et classes B de l´époque) avait la particularité de récupérer des chevaux "caractériels" ou "rétifs" (essentiellement des chevaux prés du sang) et les remettait en route comme vous le faites: méthode d´Orgeix, selle Pessoa et sentiment. J´ai donc acheté, sur ses conseils, ma première jument, une anglo de 10 ans, boiteuse, au refus et se renversant quand on touchait la rêne droite, au prix de l´abattoir: la saison suivante, elle gagnait en B1 avec lui et m´emmena en coucours jusqu´à 15 ans avant de devenir poulinière grâce à son bon indice obtenu aprés 11 ans . A son départ de la région, je rejoignais l´écurie de Pierre Subileau avec ma deuxième jument (AQPS, achetée à 11 ans). Cette jument, qui m´a permis de débuter en compétition de dressage attaque vaillamment sa 32e année!.. Pierre Subileau venait de récupérer un P.S aux courses: 5 ans, claqué des 2 antérieurs et entier. Il sont allés jusqu´en Saint Georges ensemble: c´était Oustalet,agréé à la monte, seul pur-sang indicé à plus de 145 en dressage au classement 2001.
La grande leçon et l´espoir donnés par votre exemple joint à ceux-là est la suivante: seule l´équitation de légèreté peut aider à "récupérer" ces chevaux plus délicats qui font les meilleurs compagnons dans cette relation de performances et de joies partagées que vous décrivez si bien. Seule l´équitation de légèreté peut permettre à nos chevaux de prolonger leur carrière sportive jusqu´à des 18 ou 20 ans dans le respect de leur physique et de leur moral.
Seule l´équitation de légèreté pourrait sauver la race "anglo-arabe" peu appréciée hors concours complet ( mais, personnellement, je n´y crois plus)
Je me permettrai, Dominique, de vous interroger, plus tard, sur Steinbrecht que je n´ai pas abordé dans le meilleur contexte il y a quelques années et que je reprends aujourd´hui ...grâce à vous!
Amitiés.
Catherine.
(par Catherine Poder)
Désolée pour le double affichage!
(par Catherine Poder)
StephE
Il s´agit de l´excellentissime Nick SKELTON, l´un des meilleurs cavalier anglais montant son cheval de pointe actuel ARKO.
Il s´agit en l´occurence d´une non conformité au cours du parcours due à une incompréhension entre le cheval et le cavalier. Ce dernier avait décidé de prendre une des 2 options, alors que le cheval pensait devoir prendre l´autre. C´est finalement le cheval qui a emporté la décision au prix d´un gros effort, Nick l´ayant préparé pour sauter l´autre partie de l´obstacle.
Cet évènement s´avère néanmoins exceptionnel car ce genre d´incompréhension se termine la plupart du temps par un refus. Le role du cavalier est de mettre le cheval dans les meilleures conditions en optimisant les conditions de l´abord (équilibre en fonction de la place de battue, cadence, etc...)pour faciliter au maximum le travail du cheval et réduire ainsi l´effort à fournir. Sur cet épisode, tout talentueux qu´est Nick, il a manifestement commis une erreur qui aurait du se solder par une pénalité. Une philosophie de monte basée sur de tels coups de génie du cheval est très hasardeuse. A ce niveau de compétition le cavalier se doit de prendre toute la responsabilité de l´abord pour l´aider au maximum, sans compter en permanence sur sa générosité pour compenser ses propres lacunes.
Amicalement,
Dominique
(par Dominique DURAND)