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de la cession de mâchoire

39 replies [Last post]
Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Merci.
Donc c\'\'est bien par l\'\'engagement que vous obtenez le dos monté ainsi que tendu. Je le remarque car je sais des cavaliers qui se contentent d\'\'un engagement limité : mais ils ont des aides si fines que cela leur suffit.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

bien évidemment, les ambitions de chacun sont différentes, le niveau d\'\'équitation auquel ils aspirent est différent selon la personne; mais tous méritent respect, écoute et conseils dans la mesure où cela se fait dans le respect de l\'\'intégrité du cheval, donc dans une recherche de locomotion juste et de travail dans la légèreté.

(par yves katz)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Merci pour votre courtoise patience à me répondre.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

pourriez-vous m\'\'expliquer où se situe la limite de la décontracction ?
Je vous pose cette question, car mon cheval a une facilité déconcertante à passer par dessus le mors....pas facile à gerer la decontraction de la machoire tout en gardant un cheval tendu et actif.

(par magali clique)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Imaginons qu\'\'il n\'\'y ait plus de rênes, et que seuls nos index passeraient dans les anneaux du mors,
Imaginons que l\'\'on sentirait alors la bouche du cheval qui se délecte du sucre offert par Nicole,
Imaginons que l\'\'on sentirait alors le jeu spontané du mors dans la bouche, comme le dit si bien Olivier,
Imaginons que le jeu délicat des doigts" réduirait" une éventuelle contraction localisée,
Imaginons que notre monture irait ainsi en montant son dos et son garrot, en engageant bien ses postèrieurs et en tendant sa ligne du dessus comme décrit par Yves,
Imaginons que si je n\'\'ai rien à demander d\'\'autre à mon cheval, parce qu\'\'il a tout donné, je n\'\'ai alors plus qu\'\'à sentir le sucre qui fond dans sa bouche et qu\'\'il se régale encore,

Est-ce là, la cession de mâchoire ?

(par sylvie Anduze-Acher)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Magali,

Pendant les 30 premières années de mon expérience équestre, j\'\'essayais de tout résoudre en selle, à la longe ou en liberté, et voilà ce que je savais sur ce sujet: "Lorsqu\'\'un cheval a appris à s\'\'évader en passant par dessus son mors, il est pratiquement impossible de l\'\'en dissuader."
C\'\'était un fait que je pouvais constater en arrivant dans l\'\'ouest. C\'\'était souvent le défaut des chevaux qui avaient été soumis trop tôt à des mors de bride trop sévères. Avec ces chevaux, il me fallait beaucoup plus de temps, de patience et de finesse pour les remettre sur la main.
Je préfèrais donc travailler des pursangs qui avaient échoué à la course et qui avaient tendance à s\'\'appuyer sur leur mors.

Finalement, c\'\'est pendant ces 30 dernières années que j\'\'ai mis au point des massages et des manipulations pour remèdier, entre autres, le problème du cheval qui passe au dessus de son mors. Je cherche à tous les niveaux tout ce qui a pu causé ce problème. Ces causes peuvent être multiples et se cachent souvent au niveau des réflexes. Mais comme Mary Wanless, qui a participé à un de mes stages en 1989, l\'\'a témoigné dans son livre "For the good of the horse", je trouve la cause initiale. Et, jusqu\'\'à présent, j\'\'ai toujours trouvé une très bonne solution qui améliore la performance et le bien être du cheval.

Pour pouvoir vous aider à distance, il faudrait que j\'\'ai davantage d\'\'information sur vous et sur votre cheval.
Nous pouvons communiquer directement si vous le désirez?
Cordialement
MK
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Magali,

Over the first 30 years of my equsetrian experience, I was trying to resolve everything in the saddle, on the lunge and on the loose, and here is what I knew about this subject: "When a horse learned to evade above the bit, it is practically impossible to eliminate that bad habit". It was a fact that I could observe when I arrived in America. It was a commonn fault among Western horses who had been subjected too soon to too hard bits. With these horses, it took me too much time, patience and finesse to put them back on the bit. Thus I preferred to work thoroughbreds who weren\'\'t fast enough for racing and who had the tendency to lean on their bit.

Finally, over the past 30 years I designed massages and manipulations to remedy, among others, the problem of the horse who goes above the bit. I search at all levels anything that may have caused this problem. The causes can be mulitiple and hide often at the reflexes level. But, as Mary Wanless, after she attended in 1989 one of my long clinics wrote in her book "For the good of the horse", I find the "root cause". And, until now, I have always found a very good solution that ameliorates the performance and the well being of the horse.

To be able to help you from afar, it would be desirable that I have more information about you and your horse.
We can communicate directly if you wish

Cordially,
MK

(par Michel Kaplan)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

le mors deviendra le morceau de sucre; mais le cheval ne s\'\'en délectera pas en permanence; quand il n\'\'y aura aucune modification de la tension des rènes, ce sera un morceau de sucre posé sur la langue; quand le contact du mors variera de par la tension différente des rènes, là alors le cheval s\'\'en délectera et salivera; et ainsi nous aurons une bouche galante et non pas bavarde.

(par yves katz)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

qu\'\'entendez vous exactement par "passer par dessus le mors"?

(par yves katz)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

la traduction anglaise"relaxation" pour "cession" semble bien reflèter la sensation à rechercher.Pensez-vous que l\'\'on peut faire l\'\'analogie avec la bouche décontractée d\'\'un humain ( pour la sensation) le mors étant un moyen de communication ? , le contact des rênes restant permanent, comme on resterait en ligne par téléphone ?
on ne peut bien reproduire et rechercher que ce que l\'\'on a déjà senti, ou correctement imaginé : d\'\'où, le besoin de métaphores ou d\'\'analogies.
Merci de votre aide

(par Sylvie Anduze-Acher)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Bonjour,
Je souscris pleinement au besoin de métaphores, d’analogies et d’images dans la transmission d’un savoir, et a ce sujet l’analogie avec le téléphone viens évidement très vite : une communication qui a un début et une fin ; la possibilité -volontaire ou non- de « raccrocher au nez » de son interlocuteur, les problèmes de fritures, de hachures sur la ligne… Bien sûre !

Il me semble tout de fois qu’il y a plus que cette communication, il y a l’idée de la présence (souvenir) de l’autre au delà du contact direct et dont voici quelques analogies :

Un amoureux décide d’aller acheter des fleures pour sa compagne, ce qui le motive dans sa quête, c’est la présence de la demoiselle dans son esprit.

Un patron appel son employé pour accomplir une tâche. Ce dernier s’exécute avec minutie avec en tête l’idée de son employeur et la perspective de leur prochaine communication (félicitation ou réprimande).

N’es pas là l’idée de la « liberté sur parole » qui traverse toute la littérature équestre et que l’on retrouve par exemple dans la citation de Decarpentry dans « Equitation de haute école de Raabe » :

« Le seul critère auquel le cavalier doive se référer pour obtenir le plein emploi des moyens du cheval est, comme toujours, celui de la persistance inaltérée de la légèreté de sa monture soumise et empressé, cherchant instinctivement, dans la « liberté sur parole » de la descente de main et de jambe, l’attitude qui lui permet de satisfaire au mieux son cavalier. »


Qu’en pensez-vous ?

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Hello,
I subscribe fully to the need for metaphors, analogies and images in the transmission of a knowledge, and on this subject the analogy with the telephone come cavity very quickly: a communication which has a beginning and an end; the possibility - volunteer or not- "to hang up", problems of cracklings, hatchings on the line... Of course!

It seems to me that there is more than this, there is the idea of the presence (the remembering) of the other beyond the direct contact, by example:

A lover decides to go to buy flowers for her partner, The justification of this quest it the presence of the young lady in his mind.

A boss call his employee to achieve a task. This one carried on with the task with meticulousness because of the idea of his employer and the prospect for their next communication (congratulation or reprimand).

Isn’t it this idea of "control freedom " which crosses all the equestrian literature and which can be found in this quotation of Decarpentry in " Horsemanship of high school of Raabe ":

"the only criterion to which the rider must refer to obtain the full employment of the means of the horse is, like always, that of the unaltered persistence of the lightness of its mounting subjected, seeking instinctively, in" control freedom"of the descent of hand and leg, the attitude which enables him to satisfy its rider as well as possible. »

What do you think about it?

(par julien gouz)