le beau Totilas
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502 Bad Gateway
J'ai oublié: merci pour vos encouragements, Téophile l'infréquentable. Je prends.
Vous n'êtes pas seule Nelly et les messages qu'on peut lire ici le reflètent. Mais quand on agit sur le terrain, avec nos petits moyens, on n'a pas trop le temps de communiquer et du coup on n'est pas très visible. Alors c'e que vous faites en participant à Cheval Savoir et à des conférences, c'est super !
Au sujet de l'application du règlement de la FEI, j'ai l'habitude dans mon métier, quand je dois évaluer quelque chose, d'utiliser deux types de critères :
- les critères destructifs : si ce type de critère n'est pas rempli, la prestation est à éliminer. Dans le règlement de la FEI, je considère que l'article 401, concernant l'intégrité physique et mentale du cheval est un critère destructif (si l'équitation pratiquée ne respecte pas ce point, elle n'est pas bonne)
- les critères sélectifs : ce sont des notes indiquant la plus ou moins grande correspondance avec un objectif idéal. Et là, ça ne me choque pas qu'on n'atteigne pas l'idéal. Ce qui me choque, c'est que la note mise puisse faire penser que l'idéal est atteint alors qu'il ne l'est pas.
Et dans ce cadre, ce que montre Compétences Equestres ne contredit pas le règlement. Dans la vidéo de présentation, il manque un élément important: ce sont les commentaires du Colonel Carde (quand je filme, je l'équipe d'un enregistreur si bien qu'on dispose en permanence de ses commentaires, qu'il soit près ou loin, à pied ou à cheval). De cette façon, on peut savoir précisémment si le mouvement est correct ou pas, comment l'améliorer, quelles difficultés on peut rencontrer etc.
Théophile Pamphlet
Petite parenthèse:
Théophile, si vous voulez débattre sur la façon de passer de la diagonalisation au piaffer, ce serait mieux d'ouvrir un nouveau sujet.
Nicole, il me semble bien que nous n'avons pas de divergence sur les points soulevés par vous.
Merci de ces encouragements dont j'ai besoin.
Téophile, avec vous non plus, je n'ai pas de divergence, si ce n'est que vous ne semblez pas tenir compte au moins d'une chose: ce que l'équitation a de merveilleux, c'est que plus on vieillit, plus on a de chances de progresser vers son idéal. (C'est Mark Todd qui me faisait remarquer cette vérité telle qu'il la vit lui-même, lors de son interview pour C S ) Même si personnellement, vous tenez à l'opinion que vous émettez sur l'école suivie par le Colonel, vous ne pourriez lui dénier ce droit et cette possibilité d'évoluer et de peut-être rencontrer un idéal qui vous soit commun...d'autant que je ne vois pas comment vous pourriez vous battre, le Colonel et vous, sur le principe de la descente de mains et de jambes.
Je n'ai pas de rôle dans l'enseignement vers une quelconque perfection, mais dans la dénonciation d'une valorisation ,et pire, d'une validation tant équestre que scientifique (par les mesures ), d'une équitation qui a dérivé au profit d'un spectaculaire aveuglant. Est ce un combat d'arrière-garde, si l'on en juge par les résultats du championnat d'Europe signalés par Bernard Maurel? Ne nous laissons pas non plus endormir par ce mieux qui risque de faire encore avaler des boulettes aux plus honnêtes aficionados, et n'oublions pas que l'art équestre est avant tout équestre, et par conséquent fonction d'un corps qu'on ne peut violer, ni même forcer au-delà d'erreurs minimes. C'est ce que les 5000 ans de tâtonnements nous ont légué, et que nous devons sauvegarder pour la beauté, mais aussi le respect du couple homme-cheval.
Il y a, dans le monde équestre, des cavaliers habiles et passionnés, des chevaux hautememnt sélectionnés, de l'argent, du temps et des moyens de toutes sortes pour poursuivre l'idéal ainsi inscrit dans nos têtes. Il faudrait seulement faire converger ces paramètres, et si l'argent est le maître dans le monde du sport, il va aussi et surtout là où ça marche, sans idéologie, et...quelle que soit l'orientation. Alors pourquoi pas la nôtre?
Théophile Pamphlet
Théophile, je m'aperçois que, depuis le début de nos échages, j'ai amputé votre nom pamphlétaire du H divin...pardonnez ce déni inconscient!
Les arrêts sur image de votre vidéo me font imaginer la sensation que je connais et que j'aime, et que j'aime voir pratiquer aussi. Pourquoi réfutez vous l'argument de la cession de mâchoire impulsive, si vous permettez à votre cheval ce que me font imaginer vos images? La sensation complète qui m'arrive en les regardant, est cette libération de l'énergie qui accompagne ce que vous montrez. Ou bien nous ne voyons et ne sentons pas la même chose? En quoi la vidéo elle-même nuirait-elle à la démonstration? Il faudrait sans doute retourner au sujet laissé en attente depuis juillet 2010 et dont vous me donnez le lien, pour en discuter.
Allez pour etre un peu optimiste et continuer a penser que chacun fait de son mieux:)
ça avance vers une meilleure equitation partout:ainsi au "global dressage forum": seront presents, car ils proposent avec conviction, autre chose:
*carl Hester et son assistante C dujardin pour dixit Joep Bartles: "etudier encore une fois et voir ce que l on peut apprendre de ces cavaliers"
*K Kyrklund dont la monte legere et subtile est connue de tous rappelons nous son cheval Matador
* Alizée Froment qui montrera le G Prix en licol
A Mac Lean qui travaile l sur la desensibilisation
H Clayton chercheur en sciences equines bien connue
source eurodressage
Théophile Pamphlet
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Téophile, la séquence de leçon que vous indiquez est intitulée "diagonalisation", et ce n'est qu'un début, la dernière séquence de diagonalisation étant déjà bien meilleure pour ce qui est du caractère sauté. Non?
Pour ce qui est du "piaffer" de Totilas, que le mouvement soit sauté ne lui donne pas, à mes yeux, le statut de piaffer, car il n'est pas le fruit naturel du rassembler et de l'allègement du devant, mais un mouvement artificiellement fabriqué hors de la posture "mère" (celle qui ne peut qu'accoucher du fruit "piaffer") et hors de la posture matrice du passage qui, s'il suivait en jaillissant de l'arrière-main, ferait la preuve de son authenticité. Ce qui n'est pas le cas.
La chose amère est de se dire que cette équitation artificielle est parfois plus ressemblante aux normes, ( je dis bien ressemblante, comme le diable est le singe de dieu. Mais attention, que personne ne vienne me dire que je diabolise la chose! c'est juste une image pratique) et l'amplitude des mouvements comme le passage et le piaffer peut faire illusion, surtout par comparaison avec les passages et les piaffers ridiculement étriqués des médaillés allemands des décennies précédant la suprématie hollandaise. Tout bien réfléchi, je préfère encore maintenant ces mouvements étriqués, ces piaffers de fesses de cavalier sur des montures frappées d'immobilité, qui eux, ne cachent pas l'incurie des médaillés ce cette époque-là, incurie dûe, j'en suis persuadée, à l'absence de mise en main "à la française",donc de toute possibilité de descente de main, ce qui ne peut que fausser l'équilibre dont le vrai piaffer est le summum, avec la levade, l'un dans le mouvement, l'autre dans l'immobilité . Matthias Rath est, lui aussi, victime de ce défaut majeur pour une équitation supérieure: comment sauter en diagonalisant sur 5 appuis??? il y faut forcément beaucoup d'artifice et donc de douleur pour le cheval. Et le cavalier peut ensuite dire aux journalistes en conférence de presse répercutée sans états d'âme par la FEI, (j'y étais) que ce cheval a tellement d'énergie, qu'il s'en sert parfois contre son cavalier...voilà un dressage qui laisse rêveur!