Pensees a la lecture du livre de Jean d'Orgeix
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Pascale,
Même si votre question ne s'adresse pas à moi,
je peux vous répondre que "oui", pour avoir cette précision de l'auteur même. Il a été ôté, bien évidemment, quelques anecdotes et passages trop personnels. Certaines dates sont également parfois incertaines (du moins, c'est ce que je crois avoir compris.)
Enfin, quelques propos de NO méritaient d'être passés sous silence, car certains auteurs de renom ne s'en remettraient probablement pas. Et ne partageraient pas sa table d'outre-tombe.
bye
Merci Xavier pour votre précision.
La crédibilité est une chose terrible car elle n'appartient qu'aux vivants. Ce sont eux qui travaillent pour la leur et eux aussi qui confirment ou infirment, celle de ceux qui ne sont plus là.
Amicalement
Pascale
Xavier,
Avant de relire ce livre de MH, lisez ou relisez « Nuno Oliveira – L’art équestre » présentation de Jeanne Rousseau. Je l’ai acheté parce que MH citait NO très souvent.
Mes échanges fréquents avec MH et Catherine, ont pris place surtout entre 1992 et 1995 ; ma relation avec eux et leurs chevaux, MH l’a qualifiée comme « la complicité entre l’écuyer et l’hippiatre ». En 1993, cette complicité a permis la remontée d’Orphée et de bien comprendre Spartacus. Pour me remercier, MH et CH m’ont permis de les filmer, un peu au pied levé ; juste avant qu’Orphée retourne au Portugal ; le résultat, une petite vidéo « La boite à musique », une source de bons souvenirs ; peut être même les dernières montes de MH.
Comme NO, MH n’aime pas la compétition et préfère la pratique de l’art pur. Pour faire plaisir à CH, il fait des compromis.
Pascale,
Je comprends votre suspicion ; pour éclaircir mes propos, je vous invite à lire mon article « Sharing Cooperation » http://bigsoar.com/SHARING.html
Des que le cheval est prêt à travailler, je crois à « la main immobile avec des doigts mobiles » (NO) ; pas aux aides qui dominent ; pas à la force.
Si besoin est, un rappel à l’ordre qui ne laissera pas d’empreinte émotionnelle ou physique s’il est furtif et si le résultat est bien récompensé.
Bien amicalement,
Michel
Bonjour,
Michel, merci pour le site.
Si nous ne voulons pas nous sentir avec une âme "sali" parce que domestiquer un cheval est un acte de domination (un cochon d'inde, un peu moins...;-) et bien laissons les en paix.
Je ne crois pas à la force Michel, je crois aux cavaliers de verre.
La seule force en laquelle je crois est celle du cheval, surtout quand il n'est -justement- pas prêt à travailler.
Amicalement
Pascale
Re-bonjour Michel,
je viens d'aller voir le site que vous m'avez aimablement indiqué.
Je l'ai fais (et le ferais encore) car
1) cela m'intéresse et
2) je n'ai pas vraiment de "suspicions" alors je veux comprendre.
Sans aller trés loin:
Les photos de Talento en 1999 montrent un cheval d'une catégorie supérieure (à côté de mes mérens par exemple...et nous nous adorons! car je suis aussi d'une catégorie inférieure ;-) et ce cheval est monté par une trés bonne cavalière montant presqu'en légèreté.
Pourquoi "presque"?
Sa cravache reste menacante, derrière sa jambe, alors que le cheval exécute la lecon demandée. Ce ne sont que des photos (et celles là sont anciennes!), mais, si l'on voyait un cavalier monter comme cela (la cravache sans arrêt menacante) sur un film ou dans la réalité, alors on pourrait affirmer sur le champ: ce cavalier n'a pas la main fixe.
Aussi,
je ne peux pas soupconner l'importance d'une exellente relation avec le cheval puisque j'ai eu la chance de recevoir et d'apprécier les derniers enseignements de JC Racinet.
Je pense malgrés tout que, tous ceux qui désirent monter de trés bon chevaux et, en plus, de les présenter en concours officiels (ce qui est trés difficile: Beudant se ferait jeté aujourd'hui), et bien je leur conseillerais de ne pas perdre leur temps avec des gens ayant mes convictions équestres.
En effet, il est préférable pour atteindre leurs buts qu'ils ne s'en remettent qu'à des gens qui montent de trés bons chevaux et sont capables de les présenter en concours officiels. Ces gens de chevaux ont eux aussi beaucoup à apporter.
Amicalement
Pascale
Bonjour,
Petite question, PAscal ne voyant pas la photo que que vous citez , mais vous dites la cravache est derrière la jambe donc "menacante" je voudrais savoir en quoi elle est menacante si elle ne fait rien .. car si elle ne fait rien et que vous la trouvez menacante dans ce cas la jambe est aussi menacante .. l'éperon est aussi menacant l'assiète etc .. sont tous menacant ...
Tout dépend de l'usage de que l'on fait de nos aides .. non ?
cordialement
Daniel
Bonjour Daniel,
Bonne remarque. Cependant, les chevaux sont suffisement fins par nature et sensibles pour savoir que la vue même d'une cravache peut suffire à devenir une aide. Alors pourquoi en rajouter , si on veut monter en légèreté?
Vous pouvez cacher votre cravache. Et votre jambe? Non, vous pouvez juste la rendre aussi discrète que possible.
Quand on longe un cheval, si la chambrière reste toujours en direction de l'arrière-main du cheval: elle est menacante.
Pour longer un cheval en légèreté, le longeur doit devenir extremement discret et la chambriére doit -si possible- disparître de la vue du cheval, sans que le cheval ne perde là de l'impulsion.
À cheval, le souhait est identique: un cheval maintenant de lui-même son attitude et son allure, avec un cavalier devenu inexistant et -si on en a une- une cravache aussi invisible que possible.
Mais tout ca, ce n'est valable QUE pour les cavaliers qui recherchent la légèreté en permanence, sans compromis. C'est loin, mais alors trés loin, d'être une obligation.
Cordialement
Pascale
Donc tout dépend bien de la facon dont ont utilise les aides (cravache jambes éperons etc ...).... comme on dit souvent ce n'est pas l'outil qui fait que cela soit menacant mais son utilisation.
Sur ce je ne vous comprend pas bien car vous dites :
1) "Sa cravache reste menacante, derrière sa jambe, alors que le cheval exécute la lecon demandée"
2) "Les chevaux sont suffisement fins par nature et sensibles pour savoir que la vue même d'une cravache peut suffire à devenir une aide"
J'ai l'impression que vous vous contredisez à moins que la photo que je ne vois pas montre qlq chose de terrifiant avef la cravache
car
1) encore une fois si elle ne fait rien et qu'elle n'a jamais servis de facon agressives je ne vois pas en qui elle est menacnte
2) Là vous dites que si elle se fait discrète c'est une aides ... euh et bien oui c'est ce que je dis ??
ou alors il y a qlq chose que je ne saisis pas .
Tout peut être menacant ... cela commence simplement à ne pas ceder de suite quand le cheval va dans le sens de la demande ...donc ???
Hello,
En marge,
Michel,
Vous écrivez
"Comme NO, MH n’aime pas la compétition et préfère la pratique de l’art pur. Pour faire plaisir à CH, il fait des compromis."
Je ne pense pas trahir un seul instant MH en vous livrant son propos, sorte de conclusion d'une discussion absolument passionnante avec lui, au cours de laquelle nous sommes revenus sur de grands noms de l'histoire équestre, lui,livrant certaines anecdotes de ses rencontres avec des personnages dont le nom semble appartenir à une autre époque, moi jouant un peu le rôle de poil à gratter :
Parlant des prochains jeux olympiques : " si nous ne réussissons pas, j'aurais...râté ma vie."
Faire plaisir à Catherîne, c'est certain ; mais désormais, je pense qu'il veut amener la (grande) part de lui qui relève de NO sous les feux de la rampe.
Il veut rendre à César, même si César déclarait ne pas vouloir de ces lauriers-là.
Bye.
Bonjour,
bon, pour éviter d'appeler un chat, un chat, on se fait plaisir à tourner en rond.
Michel,
j'ai parlé de confiance avec le poulain. De confiance. Et elle s'obtient effectivement par les moyens dont vous parlez ici.
Mais, je pense que les gens de chevaux qui veulent domestiquer, monter, atteler etc...ce noble animal, devraient éviter de se leurer les uns les autres et de se faire passer pour des gentils humains qui oh! mon Dieu! ne veulent surtout pas "dominer" cette force de la nature. Domestiquer un cheval est un acte de domination, que cela plaise ou pas.
C'est dans le "comment" que les valeurs éthiques sont différentes. Dans l'éthique équestre à laquelle j'adhère, on se garde bien de "forcer" pour dominer.
Je le précise ici car les posts me confirment assez souvent que l'on ne sait pas vraiment de quoi je parle.
Merci pour votre site, je vais allez le voir car je trouve votre angle de vue sur le système nerveux trés intéressant.
Tout ce que vous décrivez ici, dans votre dernier post, sont des sensations. Avec ou sans participation première du cerveau, ne sont elles pas toutes régies par le système nerveux?
C'est ce même système qui donne des douleurs fantômes au pied d'une jambe de bois. C'est ce même systéme qui permet des rémissions spontannées.
La pratique me laisse penser que -dans l'équitation trés bien décrite dans le dernier message de Christopher- la main fixe , avec ou sans embouchûre, agit sur ce système nerveux de facon immédiate et durable, car liée d'abord à la réaction du cheval et non celle du cavalier. C'est cela qui permet l'existence du centaure, même avec des chevaux trés ordinaires, voire rendus pratiquement immontables auparavant.
Les exercices que vous décrivez pour l'amélioration (voire la prise de conscience) de la proprioception sont naturellement exellents.
Une question à propos du livre que vous citez de Mr M. Henriquet: Nuno Oliveira savait t'il que sa correspondance serait un jour rendue public?
Si ce forum était un lieu privé, j'écrirais les choses parfois de facon différentes, car libérées des dangers d'interprétations possibles et non souhaitées.
Amicalement
Pascale