Rencontre pédagogique

si je vous lis bien Pascale la selle passe avec tous les chevaux tant qu'on reste dans un tout petit cadre ( puisque vous listez tout ce qui est à éviter ... )
j'ai donc du mal , et ça ne vous étonnera pas,  à lui trouver à priori un quelconque interêt , j'aime bien varier les plaisirs! ( et si en plus elle ne fait pas le café !...)

bon plus sérieusement la proposition de Pierre me parait plus que correcte et nous attendons tous vos images .( parc e que s'il faut pour cela acheter votre bouquin je croirai que vous ne venez ici que pour faire votre pub , alors qu'en l'occurence cela étaierait votre propos un peu plus concrètement )

je regarderai ça à mon retour , je pars également donner un stage .

il serait peut-être judicieux que vous ouvriez un post spécifique au sujet du matériel employé car là je crois que ça tourne au hors sujet rencontre .

Juliette, un titre de championne du monde de mauvaise foi, ca vous intéresse?
En fait non, c'est bien mon titre car, en effet, on va à l'obstacle sur un petit cadre et l'équitation d'extérieur (cross comme rando) est aussi sur un petit cadre.
Et oui en plus, vous l'avez bien vu Juliette, je me fais une pub d'enfert sur AI. Les autres auteurs n'en n'ont pas besoin ici, non?
Alors j'essaye par tous les moyens d'approcher du million d'exemplaire et, dés que cela sera fait, je m'achète un jet avec pilote et je viens vous voir car des photos ou films ou... de votre part, on n'en voit pas beaucoup ici.
Bon, à part ces querelles de bonnes-femmes, l'idée d'ouvrir un autre poste est logique, c'est vrai.

Christopher,
je vais voir mais moi et la technique. Ce que je peux c'est faire des photos (selle retournée puisque vous avez le livre) avec le i-phone et les envoyer par mail ici.
Pour l'arcon, vous ne trouverez ce genre là ni en France et ni en Allemagne: on ne fabrique là que ce qui se vent en bon nombre.
Par contre, en Angleterre... il n'est pas rare de trouver 50 arcons différents dans une même entreprise.

La fourche est réduite de moitié par rapport à ce qui se fait encore aujourd'hui. C'est une selle platte (donc peut être mise très en arrière) et intentionnellement étroite pour ne pas glisser vers l'avant.
Il existe un tapis de selle dressage et un pour l'obstacle.
La sangle est un système en V et elle est de type courte.
Les coussins sont positionnés autrement que sur une selle d'équitation conventionnelle car ici, c'est le cheval qui prend place dans sa selle avec son dos, il vient à sa rencontre.
Il existe 2 grandeurs principales de sangle: pour les chevaux moyens ( volume différents) à trés grands (shire-horse inclus / volumes différents) et pour les chevaux petits à moyens (comme ci-dessus).

Elle ressemble étrangement à ce que l'on voyait autrefois et que l'on ne voit presque plus aujourd'hui.

Les mouvements des épaules et du garrot sont ENTIEREMENT libres...même -tenez vous bien!- quand le cheval avance, recule, saute, bouge, etc... .
Incroyable non?!.................

Bon WE!
pascale

Puisque cette journée avait été conçue dans la chaleur d'un échange sur le forum pour : (je cite les forumeurs)
 
« permettre des échanges techniques je l'espère approfondis »
« exercer le regard des cavaliers et éveiller leur curiosité pour plus de culture équestre. »
« Offrir et surtout laisser la parole à tous, sur le terrain après de longs écrits »
parce que
« La misère équestre tient à ce qu'il y ait une seule voix et une seule voie »

Et parce que le bilan, pour l'instant, de cette rencontre s'exprime ainsi en substance :

« une belle variété dans l' interprétation de " l equitation de tradition française". »

«  On a pu mettre en évidence la distance qu'il y a entre les écrits et les actes. »..
...............
«  un beau moment "d'équitations différentes" à partager ! »

«  l'effort de remise en question »

«  Nous avons pu voir que la légèreté dépend moins de la technique que de la façon dont celle-ci est appliquée. Nous avons même pu voir B.Maurel « bauchériser »

Je voudrais souligner le travail d'Isa , pour lequel le seul commentaire a été celui d'une dame mal-voyante dont l'ouïe est sans doute naturellement plus fine que la mienne, car j'ai beaucoup moins perçu qu'elle les grincements de dents du cheval que Pierre lui avait gentiment confié pour quelques instants. On pourrait d'ailleurs demander à Pierre qui connait bien le cheval, ce qu'il confirme ou infirme.
Par ailleurs,  si l'objectif de la rencontre était bien ce que j'ai relevé dans mes citations (en italique), j'aimerais demander aux gens présents ce qu'ils ont perçu de « différent », qui aurait pu inviter à un « effort de remise en question », car si le travail de tous les cavaliers nous a apporté une bonne variété de techniques, donc d'excellentes occasions d'enrichir notre vocabulaire équestre, c'est, pour ma part, le travail d'Isa qui seul demanderait « un effort de remise en question » , et Jean Michel Rousseaux ne s'y est pas trompé, pas plus que Bernard Maurel. .
 

Bonjour Nelly, et merci pour votre analyse...

N'étant pas présent à la rencontre je ne peux encore aujourd'hui me faire une idée précise sur la qualité des échanges.

Il est vrai que l'on ne trouve pas vraiment de gentillesse dans certaines phrases que vous avez relevées, même si leurs auteurs vont s'en défendre ensuite. Cela n'incitera pas à venir échanger sur le forum... Et il y a je trouve une sorte de silence depuis ce jour.

Vous parlez de "remise en question", interesse t-elle directement Isa Danne ou ceux qui on pu l'observer ? 

Je ne crois pas qu'une journée  d'échange permette bien de se rendre bien compte, surtout si les cavaliers sont dans la situation de se montrer absolument pour convaincre en peu de temps. Le jugement de ceux qui regardent nous le savons n'est pas toujours empreint d'humanité (première qualité d'une femme ou d'un homme de cheval). Et ce jour de premier contact cette humanité devait être forcément utile, surtout lors d'un essai au pied levé.

Amicalement.

Il ne fallait surtout pas venir pour convaincre mais pour offrir.......
Pour reprendre certaines idées il serait bon a mon sens, et justement pour ne pas essayer de convaincre mais de partager, de mettre en place un protocole pour les changements de chevaux ou , avant de modifier le systeme dans lequel les chevaux evoluent dans leur travail quotidien, le cavalier d un jour  montrerait  qu il est avant tout capable de s' y adapter...

Merci de toutes ces remarques ; elles incitent avant tout à reproduire ces journées " rencontres pédagogiques et échanges " ; les candidatures de tout lieu avec un manège, un hébergement chevaux et une salle de réunion sont acceptées, et les choix se feront en fonction des calendriers et des disponibilités .
Les avis reçus sont précieux, même si on observe que les critères d'appréciation vont du seul bien-être animal ( venant de la belle sensibilité de la groom s'exprimant sur Educaval ) à la seule technique équestre ( les différences entre le travail de Pierre sur son cheval, son essai par Isa et le fait que le cheval allait tout à fait bien à la fin montrent quelque synergie entre des techniques non similaires ). Et Pascale va regretter de n'avoir pu profiter des explications d' Annette sur l'adaptation de la selle au dos du cheval ... On en reparle bientôt ! 

 Allez, je vais faire mon trouble fête! Dans le titre rencontre pédagogique, il y a deux termes importants/
rencontre qui a apporté satisfaction à tous, a permis de se connaître , d'échanger et de traduire sur le terrain des expressions jusqu'alors juste écrites.
pédagogique qui m'a quelque peu laissé sur ma faim. j'attendais plus d'explications sur le pourquoi de la progression présenté avec chaque cheval. J'aurai souhaité que les sensations perçues par les uns et les autres sur des chevaux inconnus soient portées à la connaissance de tous et que la gymnastique appliquée soit explicitée.
Afin que tout un chacun reparte en ayant une ou deux données en plus dans son bagage équestre. Tout cela , à mon sens, n'a été qu'effleuré.. Et je m'attacherai à ce que ce soit approfondi lors des prochaines rencontres(moins de chevaux et plus d'avis sur chacun)... Je suis profondément enseignant et la transmission des connaissances est ce qui me motive le plus.
Et, comme le dit si bien Pierre, ces rencontres ont lieu pour offrir, pour échanger, pour comparer,pour réfléchir, mais nullement pour convaincre. Car, hors les principes que nous devons avoir en commun, les méthodes dépendent beaucoup du caractère de chacun et du cheval à éduquer.

 Bonsoir,

Pierre écrit : "... le cavalier d'un jour  montrerait  qu'il est avant tout capable de s' y adapter."

Non, je pense que cela ne peut être "exigé", car pas donné à tout le monde, et cela ne fait de ce cavalier lambda un mauvais cavalier, loin de là.

Amicalement.

 Oui Yves, vous voyez juste. Mais ressentir et parler de la progression d'un travail est très dur... C'est ce qui manque le plus à la plupart des cavaliers : le pourquoi d'un exercice (ou d'une pause) et ses répercutions sur le lendemain ou à plus longue échéance.
Il a fallu une rencontre pour définir la suivante, c'est je crois normal... Amicalement.

Tout ce qui est dit m'interpelle car il montre très justement le fossé existant entre le cavalier "lambda" et le professionnel dans lequel j'inclue l'amateur érudit, d'autant plus que j'ai présenté lors de cette journée des élèves: chevaux et cavalières...
Hors si ce fossé existe aujourd'hui et à même tendance à se creuser, cela ne peut que venir d'un défaut dans l'enseignement équestre tel qu'il est pratiqué depuis un certain nombre d'années. Cela implique directement la formation des enseignants.

La requète de Pierre est juste et me semble même un minimum. La réponse de Philippe est également juste dans le contexte équestre d'aujourd'hui. Hors si un cavalier "lambda" n'est pas capable de reconnaître et analyser ses sensations à cheval, c'est parce qu'il n'a rencontré personne capable de les lui expliquer. Il a donner de son temps et de son argent pour une formation incomplète (ou mal orientée)!

"On ne doit pas commencer l'équitation en apprenant des effets de rênes mais en apprenant à sentir" N. Oliveira; l'art équestre; P.42

Donc ne nous jetons pas la pierre les uns aux autres alors que les responsabilités véritables sont ailleurs et anciennes. Profitons au contraire de ces constatations issues d'un (premier) travail de rencontres et de recherches de notre association, pour en faire matiére à réflexions entre besoin (envies?) des amateurs et propositions/travail des professionnels. Peut-être cela pourrait-il déboucher sur une force de proposition auprès des instances concernée? 

Suis-je dans l'utopie?
En tout cas, j'ai envie d'y croire car cela ne pourrait aller que dans le bon sens pour le bien être des chevaux et des cavaliers...
JM Bertrand