Mon soucis, avec mes mains , c'est que lors de la foulée de battu, je ne sais pourquoi, enfin si, je tire sur mes rênes pour faire sauter mon cheval (enfin c'est dans ma tête et c'est totalement inconscient). Donc enfin maintenant que je vous ai lu je sais que j'ai peur de la hauteur mais malgré l'étrivière autour du cou de mon cheval celle-ci ne me sert à rien car elle est effectivement trop basse part rapport à mes mains et je ne m'en sert pas sur un enchaînement.
sauter sans les rênes ne me pose pas de soucis sur une ligne ou sur un obstacle isolé, j'ai confiance en mon cheval 
Il faut vraiment que je trouve le moyen de poser mes mains avant l'obstacle et que j'acompagne le saut 

" je tire sur mes rênes pour faire sauter mon cheval (... et c'est totalement inconscient)." Sévryne

Enfin, on sait tout ! Hou !

Le cheval ne s'enlève pas parce que vous tirez plus ou moins fort sur les rênes au moment de la battue d'appel...
S'il pouvait parler pour dire : tu me gênes ! Tu me fais mal, en pesant sur ma bouche !  Et mon dos, je sens qu'il se creuse alors que je dois te porter et l'arrondir sur l'obstacle pour ne pas faire de faute.

Bon, au travail !
Sautez au trot pour sentir le cheval exécuter son saut, monter au dessus de l'obstacle, s'arrondir et basculer.

Pour positionner correctement votre corps votre regard sera haut, lointain derrière l'obstacle.
Ne trichez pas… Si vous regardez l'obstacle, le cheval va s'en rapprocher, encore plus si vous regardez le bas de l'obstacle.
Non ! Regardez au loin pour garder la tête haute et mettre votre corps en équilibre stable sur le dos du cheval.

Cette fois, vous allez avoir besoin de la courroie autour du cou, car il ne s'agit pas de sauter 50 ou 60 cm, mais bien 1 mètre (au carré pour un oxer) (progressivement comme d'hab.) ou plus selon les qualités du cheval. Si vous ne l'utilisez pas, sentez (sans regarser) ce que font vos mains.

La tête haute vous permettra de garder le cheval devant vous et éventuellement de vous asseoir s'il devait ralentir. Votre regard décidé et orienté vous permettra d'avoir un cheval franc

Amicalement.

Sautez au trot, pour sentir le cheval monter sous vous (ne pas vous jeter non plus en avant en souhaitant l'aider), sentir son encolure s'étendre devant lui, pour également apprécier ses forces et son initiative à exécuter le saut seul.

En même temps que vous sentez monter le cheval sous votre corps (qui reste ainsi en équilibre), les angles de vos articulations se ferment (hanches, genoux, chevilles) (en cela vous aidez le cheval, car probablement qu'une partie de votre poids se trouve allégé durant ce court instant -?-)

Marie Demonte -dont parle Marit- monte à l'obstacle en conservant l'encolure haute à ses chevaux pour maintenir leur équilibre et surtout elle conserve cet équilibre stable en n'avançant pas ses mains devant l'obstacle, comme on le voit souvent faire. Oui, on a la sensation d'un savoir faire… d'où la position haute de ses mains. Ensuite elle laisse son cheval s'étendre au dessus de l'obstacle.

L'expérience de Marie Demonte veut cela.
En ce qui vous concerne vous devez passer par le stade simple de l'étude des gestes du cheval qui saute, sans chercher à les modifier. Mais plus tard...

Michel Robert a écrit :

La position à l'obstacle
Faut-il monter assis ou en équilibre ? Encore une question qui revient très souvent. Si j'étais cheval, voilà ce que je répondrais : « Je préfère être monté par un cavalier en équilibre car dans cette position, il peut amortir mes mouvements par le jeu de ses articulations hanches-genoux-chevilles.
En équilibre sur des mains basses! ... C'est encore mieux.
J'utilise pleinement mon dos et mon encolure, c'est l'idéal pour avoir des sauts ronds et un travail dans le bon sens. »
Bien entendu, la position en équilibre sous-entend que le cavalier ne soit ni trop en avant, ni trop en arrière, afin de ne pas gêner la liberté de mouvement des épaules et du dos de son cheval.
Malheureusement, très peu de cavaliers parviennent à réunir toutes ces conditions, généralement à cause d'un physique inadapté : trop lourd, trop de ballant, trop grand, trop raide... C'est pourquoi je conseille toujours à mes élèves de varier leur attitude entre la position assise et la position en équilibre. Si la vérité est entre les deux, il faut cependant être capable de monter dans les attitudes extrêmes : très proche du cheval ou très au-dessus de la selle. Entre un parcours de travail en manège où on favorisera plutôt une position assise et une équitation d'extérieur de type concours complet ou derby où l'attitude en équilibre est la plus adaptée, il y a effectivement toute une gamme de possibilités que le cavalier doit savoir exploiter.
Pour y parvenir, vous pouvez vous entraîner à sauter de petits obstacles :
. En équilibre sur des étriers très courts pour favoriser le jeu des articulations.
. Ou au contraire dans une position assise, les étriers plutôt longs ... voire sans étrier.

Michel Robert parle de façon générale

Sevryne fait part d'un geste parasite qui ne lui est pas spécifique : "soulever la bête" au moment de la battue d'appel

En appliquant ce que dit P. Farnault, elle se mécaniserait sur l'obstacle, l'étrivière empêcherait son geste incongru

Au fond, tout cela n'est qu'une question d'entraînement...on en revient à Michel Robert

Olivier, je n'ai pas répondu au sujet des divers cavaliers et des règlements, ça sortait effectivement trop du présent sujet. Je vais oser en ouvrir un autre, d'autant que M. Maurel a éveillé ma curiosité

 Déjà, en équilibre, les mains qui assis sont hautes deviennent basses.

Monter les mains "hautes" signifient au dessus de la bouche du cheval, quelque soit l'action des mains, celle ci se fait à la commissure et non perpendiculairement à la langue et aux barres (sans oublier l'effet pervers s'il en est de la brisure du mors qui heurte le palais), car ce dernier effet (contre la langue et les barres) produit une contraction immédiate qui se propage tout le long du cheval et qui provoque faute et autres effets non désirables.

Mains au dessus de la bouche du cheval est idéal pour un cavalier énergique qui a de la poigne. Pour monter à l'obstacle mains académiques, il est fortement conseillé d'avoir des jambes en béton, une excellente assiette et une main en or.

 Pour ce qui est d'avancer les mains, voyez Allen le jeune prodige et des photo explicites, les rènes en guirelandes sur la battue d'appel.

 merci à tous car maintenant j'ai une idée précise de quoi faire de mes mains et je vais l'appliquer dés aujourd'hui

Petit rappel de géométrie:

Les mains vues comme "hautes" sur des rênes un peu longues deviennent vues comme "basses" dès lors qu'on raccouci les rênes de vingt centimètres...