Merci à Hervé et Upwelling d'ouvrir un autre sujet sur le fonctionnement du mors.

j'essaie de faire comprendre et donc faire reflechir qui le veut bien , qu'il n'y a pas de problemes de mors , mais des problemes de dos ,

sur ce point je suis d'accord pour ouvrir un sujet de discussion 

je ne vais répondre que sur le sujet du post d'origine n'ayant pas le temps de développer les actions du mors d'une part et les protagonistes ayant été invité à ouvrir un nouveau post à ce sujet plutôt qu'à dévier le sujet de celui ci d'autre part.

Donc petite précision au sujet de mettre de la nourriture dans les coins pour rassurer .
Ce n''est évidemment pas la seule action , c'est une des actions , et il va de soi qu'après quelques passages où on a laissé lé cheval saisir une bouchée de foin on passe sans lui permettre de s'arrêter . C'est sur  une séance , pas plus .
C'est simplement une façon douce d'agir et la nourritue est là aussi et surtout parce que le fait de manger active des zones qui nous intéressent dans l'apprentissage et la décontraction . ( c'est aussi ce que vous cherchez dans les cessions de mâchoires , sauf que l'ingestion de nourriture va plus loin dans l'activation de ce qui nous intéresse)

Je proposai cela en première intention pour ce cheval qui semble devoir être avant tout mis dans le calme et la confiance, pas en action unique. 

Il me semble que vous voulez trop , trop vite et j'hésite à intervenir sur les sujets car je ne suis pas sûre, ne vous connaissant pas en vrai, de votre  qualité d'écoute et des questionnements correspondants a ce que dit le corps du cheval par ses réactions .
Il va de soi qu'ici il y a un travail de fond à faire avant tout sur la confiance , laquelle ne pourra s'acquérir que s'il y a de la cohérence et du respect du temps nécessaire au cheval pour comprendre ce qui est demandé , tout comme le respect de ses limites du moment .

Difficile de sortir des généralités hors la réalité du terrain .... juste vous préciser que je l'ai vu pratiqué avec un succès immédiat fort récemment par Linda Tellington Jones qui , pour info , a travaillé avec Reiner Klimke et a également été sollicitée par Klaus Balkenhol ... des gens qui a priori savent tout de même un peu de quoi ils parlent en matière de dressage des chevaux ....

J'ai créé un sujet sur le fonctionnement du mors.

Transfert des messages concernant le fonctionnement du mors sur le sujet ouvert à cet effet par Hervé :

http://www.allege-ideal.com/content/fonctionnement-du-mors

Bonjour, voici juste pour vous donner quelques nouvelles de Pancho : il est reparti chez son propriétaire depuis deux semaines environ. Le travail se passe nettement mieux : dans le calme, beaucoup de pas et un peu de trot, le tout toujours dans le calme (assez peu de galop pour l’instant). Il a refait un entrainement de horse-ball en petit effectif cette semaine et s’est très bien comporté. J’avais conseillé au cavalier de toujours mettre des éperons pour l’envoyer en avant en cas de rétivité, il ne s’en est servi qu’une fois au premier passage devant la porte du manège où Pancho s’est demandé s’il pouvait tenter de sortir discrètement et tout est rentré dans l’ordre en ½ seconde.

Les changements ne viennent pas tant du travail effectué chez moi que du changement de comportement du propriétaire : il s’impose de tout faire dans le calme, il a appris à ne pas prendre contre lui les défenses de Pancho (les prendre en compte mais surtout ne pas s’en énerver soi-même, rester très objectif, presque observateur, analyste de ces comportements mais pas impliqué dans la situation). En plus de ça il a quelques règles précises auxquelles il ne déroge plus, par exemple le fait que Pancho doivent rester à l’allure qui lui a été demandé et ne pas en changer sans indication de la part du cavalier (tout bête mais il y avait besoin aussi de ce cadre).

merci Daniel de ces nouvelles fort encourageantes ! Le cadre rassure et le cheval et le cavalier .
Tout cela semble évoluer dans le bon sens , bravo à vous !

 Bonjour les amis, bonjour Daniel,
j'ai lu en diagonale le sujet,
J'apprécie les leçons de Christopher (que je salue) et aussi de juliette (à qui je rends le même hommage).

Pour ma part, ce cheval a été bousculé, travailler trop vite et brutalement sans son adhésion.
Je crois aussi qu'il faudrait tout mettre à plat et rétablir un climat de confiance en s'occupant du cheval sans le "soliciter" mais en lui demandant, en longe, d'accompagner l'homme; d'attendre sur place lorsqu'une peur se déclare jusqu'à ce qu'il comprenne la situation et se détende sur place
Il faut lui parler, le carresser sur les yeux et faire 2 à 3 séances de 1/4 heure par jour.

J'ai omis le grand secours des adaptogènes homéopathique : arnica 30ch 10 granules par semaine. 
ou encore Ginseng 30 gtes par jour
ou Rhodiola même quantité.

Lorsque la confiance sera rétablie, il ne se pointera plus.
Toutes les manifestations violentes en sont la cause.

Je n'ai pas vu l'oeil du cheval tout est écrit dedans .....
bruno 

Bonjour, merci Bruno, je fais passer ces conseils au propriétaire !

A pied, on peut faire plein de choses - qui ne règlent pas directement les problèmes, mais qui aident à coup sûr.

La cession à la pression de main la plus difficille à obtenir demeure la pression sur la nuque (qui s'oppose au réflexe de vigilance d'un animal proie). Plutôt qu'à l'arrêt, au pas et en main, il est aisé de glisser un doigt dans la muserolle et d'attirer la tête à droite au moment où il pose l'antérieur droit puis d'attirer  la tête à gauche au moment où il pose l'antérieur gauche. On arrive ainsi, en marche et en main à faire baisser la nuque d'un cheval inquiet, l'autre main pressant avec tact (pression/relachement) sur la nuque. Faire quatre tours à pied sur la carrière, cheval nez en bas, c'est bien.

Il demeure également facile, à l'attache, de bidouiller la bouche (pardon, les articulations temporo- mandibulaires). Il y a un point de pression avec le doigt à trouver dans la région du garrot (ne pas hésiter à presser fort) tout en vibrant l'anneau du mors du même coté. Les friandises récompensent une réponse longue. (Une réponse courte et brusquement interrompue n'a pas de valeur). Le faire au pas, sur la carrière, c'est bien.

Petit job à la portée de tous. En selle, il s'agit d'une autre histoire, toutefois, les bases citées plus haut demeurent dans la mémoire du cheval.