La littérature équestre...
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Je suis désolé qu'on ait pu mal interpréter ma phrase. Bon, ce n'est pas grave.
J'en suis désolé aussi, mais cela ne change pas grand chose au fond.
Bah...
Au fond, c'est quoi le fond, au juste?...
Pourquoi monte-t-on à cheval?
J'avance mes pions:
Parce que les chevaux sont drôles et émouvants à observer.
Parce que c'est bon pour la santé physique et mentale.
Parce que l'équitation développe des qualités humaines universalisables.
Parce que c'est la seule activité physique que mon état articulaire permet.
Parce que j'ai commencé le cheval en 1968.
Parce que j'aime bien qu'on me regarde quand çà va bien.
Parce que je me planque quand je prévois que çà n'ira pas bien (j'ai mon ego).
Parce que cela m'élève au-dessus de la piétaille nourrie aux séries TV.
Parce que le cheval c'est la sensualité qui ne veut pas dire son nom.
Parce que le cheval c'est la liberté. A-t-on lu "Le petit matin" de Christine de Rivoyre?
Parce que le cheval peut mener à la folie...
Parce que les cavalières sont souvent jolies.
Parce que, et zut! A vous d'en ajouter...
Le fond de mes messages était plutôt l'usage du dédain dans un forum, qui est une véritable plaie, et empêche finalement toute communication.
Excellent, nous en venons au fond.
Refuser de lire un forumeur revient à ne pas savoir lire un cheval lambda.
Pour la santé de ce forum.
Cordialement,
CC
Arrêtons de tout mélanger.
Les êtres humains ne se comportent pas de la même façon avec leurs congénères et avec les chevaux. Et les chevaux font la même chose. ALors restons en aux relations humaines.
Ce sur point vous êtes mal placé pour donner des leçons après ce que vous avez écrit.
Et les chevaux font la même chose
Même observation.
*****
Une anecdote:
J'ai fréquenté un PS particulièrement délicat, relégué depuis quatre ans dans un box de seconde classe n'ouvrant la vue que sur le tracteur et la fumière.
Or, il se trouve qu'il vient de signer un nouveau bail pour un box de première classe avec vue sur tout ce qui se passe aux écuries. *
Ce bougre de PS a endossé de suite l'habit prestigieux de majordome.
Aux nouvelles, son comportement s'en trouverait radicalement changé. J'attends de poser mes fesses dessus pour constater l'effet de cette socialisation étendue.
Merci Daniel et Denis !
Comme vous, je pioche pas mal dans les bouquins : des idées "générales" sur la philosophie de l'équitation mais aussi des "lignes de conduites".
Je mets tout ça, autant que possible, à l'épreuve de ma pratique mais aussi de ce que je vois pratiquer et des résultats qui en découlent, car je n'ai pas la prétention de pouvoir (ni de vouloir, d'ailleurs) tout essayer. En équitation, comme dans d'autres domaines, il me semble que l'on va d'abord vers ce qui nous parle, ce qui nous touche.
Les livres sont intéressants, même si l'on ne travaille pas seul, en ce qu'ils permettent aussi de mieux saisir les orientations et les références des personnes avec qui on travaille, de mieux comprendre le sens et la finalité de leurs indications. Qu'ils s'en revendiquent ou pas, tous les enseignants, coachs, intructeurs, entraîneurs... sont influencés par leurs illustres prédécesseurs.
Savoir pourquoi les gens écrivent ne m'intéresse pas vraiment.
Ce qui m'intéresse, c'est le résultat. Quelle que soit la motivation de l'auteur, ce qui compte, finalement, c'est ce que le lecteur peut en tirer. Il m'est arrivé de reprendre des idées d'exercices ou des pratiques dans des bouquins qui étaient manifestement des "pompes à fric" (rentables ou pas, c'est une autre histoire) et d'en être très satisfait. Une fois de plus, quand on a une idée du pourquoi et de l'objectif final, on peut fort bien piocher dans une panoplie d'idées d'exercices ceux qui peuvent s'intégrer à notre projet.
Ah la littérature équestre, vaste sujet !
De fait je ne la lis quasiment pas . Elle m'ennuie , pou rtout vous dire , et me tombe des mains .
J'ai beaucoup lu dans mes jeunes années , adolescente, alors que je pensais ( l'arrogance de la jeunesse ! née dans le milieu j'avais cette prétention d'avoir compris tout à 14 ans ! dieu merci les chevaux m'ont remise à ma juste place et ainsi permis de progresser !)
Les jeunes années donc et Oliveira , Newcastle, Jousseaume , La guérinière etc je buvais les mots et pensais comprendre et traduire sur le terrain ... plus tard ayant avancé dans la pratique j'ai compris combien je me suis fourvoyée ... et j'ai eu de longues années sans lire , cette littérature là du moins .
Maintenant je lis à nouveau , un peu ....
Seul Olivéira ne m'est jamais tombé des mains .
Je m'inspire davantage d'autres littératures ( par exemple dans les livres de chevet "le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc" inspire ma pratique et me nourrit plus que de savants traités )
Je lis aussi des techniques,mais dans le soin , le massage etc .
Il y a aussi qu'il faut connaitre son canal d'apprentissage , le mien est visuel , et kinesthésique . J'ai besoin de voir pour comprendre , de sentir le souffle du cheval du cavalier , l'énergie dégagée ou bloquée , etc
Et ensuite j'ai besoin de reproduire pour m'approprier puis traduire avec ma personnalité propre ce que j'ai compris , senti .
On n'apprends réellement que par l'expérience, son expérience propre pas celle d'un autre qui use peut-être d'autres canaux pour comprendre le monde .
C'est pour cela que nous recherchons ceux qui vibrent sur la même fréquence que nous pour apprendre d'eux , et que certains ont besoin de disséquer intellectuellement , d'autres de voir, de sentir , mais dans tous les cas pour que ça ait du sens et avoir une chance de devenir un véritable partenaire pour son cheval et non juste un érudit , il faut pratiquer .
L'équitation est avant tout une affaire de sens , l'intellect ne doit pas en être absent mais il doit se faire oublier dans la pratique .
Juliette, ne plus lire quand on a beaucoup lu, ce n'est pas la même chose que n'avoir jamais lu.
Le courage qui consiste "à se taire quand il le faut" est bien sûr la confiance accordée au cheval quand il est bien installé dans une allure. Non-intervention attentive. "Garder ce que l'on a...". Ce qui est le contraire de l'hyper-contrôle pesant.
Je suis désolé qu'on ait pu mal interpréter ma phrase. Bon, ce n'est pas grave.
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Sinon, tout comme Daniel, j'apprécie qu'Oliveira n'étouffe pas le lecteur avec des démonstrations, des trucs et des machins. Oliveira demeure ce qui doit rester quand on a tout oublié. Il est l'anti-gourou par excellence.