La flexion de l'épine dorsale
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502 Bad Gateway
Bonjour,
Une petite réflexion personnelle:
Nous savons tous qu'une légère épaule en dedans est précieuse quand on travaille la qualité des départs au galop.
Si le cheval était rigide du garrot à la queue, ne partirait-il pas à faux?
Qu'en pensez-vous?
OLLIVIER n'est indigeste que pour les esprits légers.
On ne va pas recommencer à se battre.........en opposant certains auteurs à d'autres..........Essayons de donner la priorité à ses sensations à cheval, à ce que les chevaux nous disent. Echangeons à partir de nos expériences sur le terrain et non pas uniquement à partir des écrits des un sou des autres.Car les écrits ne sont pas toujours compris de la même façon selon la personne qui les interprète.
Le cheval se ploie-t-il de la tête à la queue?je me fie plus à ce que je ressens à cheval qu'aux diverses conclusions de vétérinaires, cavaliers ou autres.
Les livres servent à se faire une idée, et selon ce que l'on comprend du cheval, on lira plus facilement les écrits qui vont dans notre sens que ceux qui infirment nos sentiments.
Chacun fait sa bibliothèque en fonction de son caractère. Ce n'est pas une raison suffisante, ni intelligente, pour jeter la pierre aux autres.
Juste une petite remarque ne souhaitant pas interférer dans vos débats : on ne peut mettre sur le même plan un auteur récent et qui n'a pas prouvé grand chose même si ses recherches physico-mécanistes peuvent en intéresser certains ( D.Ollivier ) et le grand homme de cheval qu'était Jean d'Orgeix, dont les livres ont passionné quelques générations ( la mienne en particuler ) et dont les résultats sportifs ainsi que ceux de ses élèves ont prouvé la justesse technique !
Quant à la flexion du dos, chacun sait qu'elle est bien moindre que celle de l'encolure, qu'il y a des chevaux souples voire un peu "anguilles" qui sont difficiles à "connecter dans leur dessus" mais peuvent être très "agréables" et des chevaux raides voire un peu "planche à pain" qui vous "emmènent" facilement mais on l'avantage de ne pas "débrayer"....
Bonne journée à tous les intervenants et aux autres ...
Merci Yves pour cet appel au calme.
Quand je ne parviens pas à telle ou telle chose, je me dit que:
La demande était inopinée. Mon geste était perfectible.
Alors je me remets à l'ouvrage plutôt qu'aux ouvrages. Pas de connaissance sans sensation, cette part d'intime quasiment intransmissible, a fortiori par clavier interposé.
Seule, la bonne exécution de la part du cheval indique que ce dernier à compris et que la demande à été bien faite. C'est banal de le dire.
Plutôt que de chercher à modeler les autres, gardons les doigts sur l'argile cheval avec tout l'amour nécessaire.
Christopher
CHRISTOFFER a dit....Si le cheval était rigide du garrot à la queue, ne partirait-il pas à faux?
Si vous voulez relire, perso je n'ai jamais dit "rigide" mais pouvant se plier de 2 à 3 cms sur toute la longueur du rachis...totalement insuffisant pour s'en servir a des fins de dressage...Et ensuite je n'ai jamais écrit du "garrot a la queue" mais de "la fin du garrot au début du sacrum" c'est a dire de D9 à L5...et ça fait une sacré différence ...parce que c'est exactement là ou on croit incurver par la jambe !
Je pose la question autrement: si le poulain de 4 ans, donc non encore musclé, était souple du dos que se passerait il chaque fois qu'un cavalier de 80k ou plus l'enfourcherait et cela plusieurs minutes durant ?
Maintenant et comme l'écrit tres justement YVES KATZ c'est une question de ressenti de chacun, de sensibilité personnelle...j'ai eu moi aussi cette impression d'incurvation pendant de nombreuses années...et toutes impressions de la part de cavaliers(ières) expérimentés ont droit au respect de chacun....
Mais il s'agit là d'un problème technique qui touche un problème de dressage et je pense qu'il serait bon de se pencher sérieusement sur la question car celui qui n'est pas dans le vrai sur ce sujet risque d'avoir tout faux dans son approche de l'éducation de son cheval...tout au moins sur cette question précise...
C'est du moins une question importante qu'on devrait, tous, se poser froidement !
Une petite reflexion que m'inspire ce long débat depuis quelques jours, lorsque je monte ma jument tous les soirs et Dieu sait qu'en ce moment elle me questionne beaucoup sur ces problèmes là! lorque nous demandons la flexion de la ligne dorsale qui je pense se traduit plus par la flexion costale telle que la décrit Steinbrecht que par un fléchissement évident de l'épine dorsale qui serait visible à l'oeil nu, ce n'est pas tant l'amplitude de l'incurvation qu'elle procure ( 1 cm,2cm ou 20° voire 22° max, le degré serait l'unité de mesure la plus adéquate s'agissant d'un arc), que la décontraction +/- grande qu'elle engendre du côté fléchi et qui est ce que nous exploitons alors une fois que nous l'avons obtenue. Ce qui fait que, partisans farouches de la flexibilité ou inconditionnels de la rigdité, nous finissons de toutes façons par procéder de la même manière en travaillant à partir de cette décontraction !
Bon si j'ai tout faux, inutile de m'envoyer une bordée tirée à boulets rouges, je sorts...
OLIVIER S...quand je vous lis, sans vous faire injure et avec tout le respect que je vous dois, le "fanatique" c'est qui ????
Et j'arrête là toute mes interventions sur ce sujet...J'ai écrit tout ce que j'avais a dire et lu tout ce qu'on m'a proposé venant de vous ou d'autres ...et ma position n'a pas changé...je continuerai donc a m'occuper de l'encolure et laisserai ma jambe tranquille...Amen !
Tout à fait d'accord, Solkasin.
J'oserais même cette comparaison: Lorsqu'un cavalier confirmé et parfaitement relaxé trotte assis, les variations de courbure de sa colonne vertébrale sont minimes, vraiment minimes, mais si elles n'existaient pas ce cavalier se taperait les fesses. Ce qui explique qu'un individu incapable d'atteindre ses orteils avec ses doigts peut se lier parfaitement aux mouvements de sa monture.
Henri répète:
"mais pouvant se plier de 2 à 3 cms sur toute la longueur du rachis...totalement insuffisant pour s'en servir a des fins de dressage..."
C'est ce "totalement insuffisant" qui nous divise. Car si ce "totalement insuffisant" n'existait pas du tout, nous serions bien embarrassé, je pense. Comme nous serions bien embarrassé de monter avec un corset de fer, même si les ondulations de notre rachis sont invisibles et cependant réelles.
La comparaison a ses limites, je vous l'accorde.
Par ailleurs Henri, ne croyez surtout pas que j'ai tout rejeté des enseignement de JDO. Loin de là! Ses bouquins m'ont beaucoup apporté, cependant, dans ma construction èquestre, je n'ai pas tout gardé, ce qui ressort quand même de la plus élémentaire des libertés, celle de devenir soi-même grâce au meilleur des autres, ne croyez-vous pas?
Christopher
Justifier et valider la position de JDO sur l'épine dorsale par un article écrit par JDO, c'est assez amusant. Jacques, vous aurez au moins permis à Daffos de passer une bonne nuit.
Ah oui, la science "moderne" de JDO date quand même de 1950... P. Giorgi vous a proposé une étude scientifique nettement plus récente au début de ce sujet. Pourquoi n'en pas tenir compte en défenseur du progrès que vous êtes ?
Sinon :
Olivier S.
JDO en personne
Tout est dans le "pratiquement", même chez les défenseurs d'une colonne rigide. Mais le fanatique ne le voit pas quand le borné le remarque. hi hi hi...
Après toujours à la recherche d'un maître (drôle de manie), le brave Jacques nous ressort D. Ollivier, encore un incompris spécialiste du relèvement outré de l'encolure, comme... Quel hasard !
J'invite tous ceux qui ne l'ont pas lu à se plonger dans la prose plutôt indigeste de D. Ollivier et sa vision mécaniste de l'équitation. Moi, ça me donnerait plutôt envie d'arrêter l'équitation et de laisser ces pauvres chevaux tranquilles, mais chacun son truc... Et si ça intéresse, je dois encore avoir un ou deux de ses bouquins à vendre.
Concernant l'antropomorphisme, en médecine, on apprend que :
mais on en fait ce qu'on veut ! ;-)
Et pour en revenir à l'équitation qui est le sujet qui nous préoccupe... Le cheval se traverserait-il parfois du fait de la parfaite rectitude et rigidité de son rachis ? Et doit-on le passer au marbre pour le redresser ?
Alors, finalement, le cheval...un serpent ? Certainement pas, tout le monde est d'accord. Un tronc d'arbre ? Beaucoup ne le croient pas.
Et comme je l'ai déjà écrit, il se trouve qu'à mes yeux, l'équitation qui ploie le cheval est bien plus aboutie que celle des grands incompris comme JDO ou Ollivier (pour faire plaisir à Jacques).