des allures

Il va falloir que je rajoute quelques lignes de cette citation :) cela precisera la conception de cet auteur.....qui sans aucun doute voit dans le cheval un athlete fort.

normalement ,  si on suit le protocole donné par FRG ,  on utilise le trot (une allure plus vive à 2 temps  ) pour bien étendre , et le pas  (une allure plus tranquille à 4 temps) pour bien fléchir ...

FRG dit , si je me souviens bien , mais que l'on me corrige si ma mémoire me trompe ... que le trot est  "nécessaire " & on peut lire en sous entendu necéssaire au cheval  , et le pas  "utile " & on peut lire en sous entendu utile au cavalier  ... ( je crois que le chapitre se nomme de la nécessité du trot et de l'utilité du pas ) 

Une petite anecdote:

Il y a quelques années, j'ai connu une jument plutôt courte et ramassée qui s'en allait au pas complètement à la retourne, précipitée, redoutant la main comme la peste, une horreur. Totalement incurvée à droite (elle portait son couard nettement à droite et ses cavaliers se plaignaient de douleurs au bras gauche en mettant pied à terre, hé oui...). J'appris q'uelle avait tâté du CSO sous une main d'empereur, ou d'impératrice, ce qui n'est pas un compliment

On me l'a refilée et cela ne m'enchantait pas plus que cela. Je lui ai collé d'emblée des rênes allemandes et l'ai emmenée faire le tour du petit couillon trois rênes dans la main droite et une rêne allemande dans la main gauche. En "tiraillant" gentiment sur cette RA gauche, elle finissait par se déplier devant moi et par se poser aimablement sur les deux rênes de filet (la RA droite en guirlande). J'accentuais l'accompagnement crocodilien d'un pas redevenu normal.

De retour sur la carrière, la bestiole embarquée au trot enlevé venait se poser en douceur sur son mors de façon quasi symétrique. Pendant une vingtaine de séances, nous avons travaillé gentiment, mais en commençant à chaque fois par le dépliage sur une rêne allemande, dix minutes, en faisant le petit tour. Ensuite la jument fut vendue et je ne la revis jamais.

J'en ai tiré cette morale: Si un pas catastrophique provient de mauvais traitements, il y a des choses à faire, et les ficelles sont à utiliser sans honte (mais avec raison et dans l'esprit de légèreté).

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A Philippe,

Difficilement améliorable ne veut pas dire impossible, mais cela demande tellement de temps en extérieur...

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A Delphine,

Expérience qui vaut la peine d'être tentée, en décortiquant. Tant que le cheval aura son content d'exercice au pré, à la longe, en liberté au manège. Et les barbes sont de bons garçons. Tenez-nous au courant.

Christopher

Upwelling,

Le trot pour rigidifier (transformer le spagheti en bâton).

Le pas pour assouplir (assouplir le bâton enfin obtenu du coté qu'il convient). Latéralement.

Le galop pour assouplir. Longitudinalement.

Est-ce bien cela, selon vous?

De nouveau à Philippe:

J'adore décortiquer au pas car les notions de propulsion, d'équilibre et de rectitude y sont particulièrement ardues.

Cependant je m'oblige à des temps de galop vigoureux, ainsi que de trot, ne serait-ce que pour conserver mes capacités physiques. Hé oui!..  Nous ne rajeunissons pas.

oui , je crois 

Petite anecdote aussi :

Sans aller jusqu'à ne travailler qu'au pas pendant deux ans, j'ai fait une petite expérience suite à l'achat d'une petite Pur Sang Anglais.
Lors de la séance d'essai j'ai bien compris qu'au pas et au trot on pourrait "en tirer" quelque chose (pas facile mais ça se ferait), mais que le galop serait très compliqué : elle avait juste l'habitude de courrir vite (12 courses à son actif) et ne supportait pas le contact avec la main.

Pendant les deux premières semaines je l'ai monté un jour sur deux uniquement au pas et l'autre jour je travaillais les transitions entre le trot et le galop en longe.

Résultat : lorsque le pas m'a bien plus (assez basse, ronde, décontractée et acceptant un minimum de contact) j'ai tenté de trotter lors d'une séance et cela s'est passé à merveille. Idem pour le galop le lendemain !

Voilà-voilà pour ma petite expérience.

Merci Daniel pour cette anecdote.

Comme quoi un peu de réflexion débouchant sur une stratégie adaptée nous tire d'affaire dans la plupart des cas, sans considération de niveau.

Au fait, le niveau ne serait-il pas essentiellement une histoire d'observation / réflexion / décision?

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Alors Pierre, cette citation, de quel chapeau la sortez-vous?

Il est bien evident que cette citation , que je vais completer,  s adresse a un cheval qui est deja capable d aller aux trois allures ...avant on n est absolument pas dans la preparation du cheval a l equitation academique mais dans un tronc commun de formation de base du cheval de selle

 Quelle étrange ambiance n'entretenez-vous pas ici, Pierre... ?