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des allures

30 réponses [Dernière contribution]
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Déconnecté
Inscrit: 29/01/2011

Citation :
C est seulement au trot et au galop que l' activité et la tension générale sont suffisantes pour que  le developpement physique du cheval puisse etre orienté vers les buts de l' enseignement academique et pour faire nettement apparaitre les contractions opposées à l emploi "des seules forces necessaires au mouvement"

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir,

Je ne connais pas cette citation et il est bon que je me lance sans en connaître l'auteur.

En préambule, une forumeuse a écrit qu'on ne travaillait pas "au" trot et "au" galop mais que l'on travaillait "le" trot ou "le" galop. Cinq sur cinq.

Le pas me semble être un cas particulier en ceci qu'étant difficilement amériorable, le souci demeure de ne pas dégrader l'existant.

Au plan du souffle et du développement musculaire, à l'évidence nous ne saurions nous passer des allures vives, l'affaire est entendue.

Mais fichtre! Je crois que l'essentiel des résistances se manifeste à l'allure du pas. Lever tardif d'un postérieur, difficulté de la transition pas / arrêt (autrement plus ardue que trot / pas ou encore galop / trot). Ajoutons que l'activité réduite à l'allure du pas laisse du champ à l'éventuelle hyper-vigilance des sujet émotifs ou regardants.

Marcher au pas sans idée de manœuvre au moins dix minutes pour que la mécanique se mette en place sous le poids du cavalier me semble indispensable. Ensuite, travailler au pas encore dix minutes pour constater le Cheval me parait tout aussi indispensable. Le temps de visiter à deux l'éventail des attitudes dans cette allure n'est certainement pas perdu. Le temps de résoudre ce qu'il y a à résoudre par l'activité / équilibrage / rectitude / laisser-faire.

Moyennant quoi l'on peut embarquer directement le couple au galop et réserver le travail du trot pour la fin de séance. Hors jeune cheval en post-débourrage, il va de soi.

Ceci n'est que ma vision des choses, testée avec bonheur sur le sable. Mais Pierre pense peut-être autrement...

Christopher

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 Bonsoir,

Puisque l'on parle ici des allures... Christopher a écrit : " Le pas (...) étant difficilement amériorable ".
 
N'avons-nous pas ici une phrase émise par des auteurs, sans doute empruntée entre eux et sans raison ? 
 
Le pas est-il vraiment une allure à déception au point de ne pouvoir subir de réelle modification ?

Amicalement.

 

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Philippe,

Il existe des seigneurs dotés d'un pas ample, régulier et félin. J'ai la chance de disposer d'un tel cheval.

Leurs vassaux sont certes plus ou moins améliorables pour qui veut s'en donner le temps, mais ceci demeure une longue histoire qui s'écrit hors des manèges.

Je sais bien, Philippe, que peu de cavaliers se donnent la peine d'acquérir une assiette de qualité au pas, mais cela est encore une autre histoire. Je vois très peu de jeunes reptiler avec leur monture.

Bon, nous en étions au sentiment des résistances dans les allures vives. Pierre nous attend.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 Bonjour,

Merci à vous, mais je pense que l'on peut aller au-delà de votre réponse, Christopher.
Soyons humble, en posant à nouveau cette question je vais au-delà de mon expérience : 
Le pas est-il vraiment une allure à déception au point de ne pouvoir subir de réelle modification ? 

Il y a bien un cavalier expérimenté dont l'expertise peut être mise au service du forum...

 
La première déception serait que " un cavalier " s'ennuie au pas et passe vite aux allures supérieures pour cela... 
 
Quel est ce cavalier ancien qui faisait travailler au pas les chevaux pendant 1 an ou plus avant de les faire passer aux allures supérieures avec d'autres cavaliers qui constataient que ses chevaux savaient travailler à une autre allure sans résistance.

Il a donc " combattu " (terme militaire) les résistances du cheval en dehors du trot et du galop, à l'inverse de ce que rappelle Pierre en introduction...

 
Amicalement.
Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Monsieur de Lubersac.

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

 Monsieur Rousselet ?

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

 Hé oui Christopher a raison, mais voyez comment le "coeur" gouverne le chose, de toutes mes lectures c'est Monsieur Rousselet qui me revient spontanément à l'esprit, après tant d'années.

"Le coeur a ses raison que la raison ne connaît point".

^^

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 Merci pour le nom de Mr de Lubersac...

Delphine Drory
Déconnecté
Inscrit: 24/10/2011

 

L'affaire Lubersac me 'trotte' en tête depuis tellement longtemps que je pense à acheter un deuxième cheval pour tenter l'expérience. Un cheval barbe, tant qu'à faire dans le baroque...

Il travaillait ses chevaux jusqu'à deux ans au pas...

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 Bonsoir Delphine, on ne sait pas si les chevaux de Lubersac vivaient en box ou s'ils avaient la liberté de se déplacer quotidiennement au pré dans les 2 autres allures.

J'ai pour ma part tenté l'expérience du pas durant 7 mois et j'ai découvert ce que représentait "le mouvement en avant " dans une allure lente et au sein des variations de vitesse que l'on peut obtenir dans le pas...

Il s'agissait d'une jument akhal teke croisée (je ne sais plus avec quel autre race...) qui vivait en box. Je lui donnais l'occasion de trotter et de galoper à la longe ou en liberté...

Je vous souhaite de parvenir à en faire l'expérience, il ne faut pas forcer les choses, les sensations viennent à la longue toutes seules. C'est passionnant quand ensuite on peut guider son cheval et les autres...

Amicalement.