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école française, allemande, et bauchérisme

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nginx/1.10.0 (Ubuntu)
tenduba
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Joined: 29/09/2011

désolé de n'avoir pu participer plus tôt, je vois que pilotage Vs dressage, est rapidement arrivé sur des points très pointus de biomécanique, intéressant!

pour revenir au postulat de départ...et pour préciser ma reflexion,

j'appelle (ici) dressage, ce que Faverot appelle  le préparer, l'école des aides, que les "pilotes" ne pratiquent en général pas...et que les "dresseurs" pratiquent... trop (voir ne font que ça....)
Le pilotage étant la meilleur utilisation du cheval au moment donné (amélioré même par un bon pilote (ex: cheval desequilibré qui tombe dans sa courbe, le bon "pilote" ne le laisse pas partir sur son épaule interieur) qui compense le cheval).

Pour moi le juste milieu ne se situe pas entre les 2 mais "avec" les 2:
avec un cheval qui ayant lâché ses résistances (devant et derrière...et partout), se lâche également dans le mouvement (y compris en extension d'encolure ou aux allures vives avec un contact franc!); le cavalier pilotant, peut alors lui indiquer, ponctuellement, un rééquilibrage, déjà pré enregistré par le cheval lors du "dressage".

c'est poutant clair non? :)
c'est comme Decarpentry, mais le préparer est au début... :)

Berthier Pascale
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Joined: 28/10/2009

Bonjour,
tenduba (je ne m'y fais pas... Suis-je "vieux-jeux"?), j'adhère à votre facon de voir et de décrire les choses.
Comme j'ai aussi à faire de temps en temps dans mes cours à des chevaux d'obstacles, de complet et d'attelage, je percois ce que vous voulez dire par "contact franc".
Je trouve ce contact parfois admissible plus de 2 secondes sur tous les terrains SAUF sur un carrée de dressage: 2 secondes maximum devraient être là, sur ce terrain de présentation, suffisantes pour obtenir le rééquilibrage dont vous parlez trés bien plus haut, et grâce à la flexion de mâchoire obtenue ainsi. Quand le cheval la donne (il donne la légèreté), le contact redevient aussitôt le poids des rênes.
Je pense exactement comme vous que le lâché des résistances est pour servir la qualité et la quantité du mouvement (qualitatif...).

cordialement
p.

...
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Joined: 29/01/2011

Tenduba,  la vitesse de deplacement'  n' est elle pas un parametre a ne pas negliger pour parler d equilibrage correct. en ce sens l equilibrage a 2 km heure sera t il transferable a 30 km heures? et je ne parle pas d equitation d obstacle ou tout le monde sait tres bien que le cheval " compose" ou " detraque" de maniere innée ou acquise, son allure quand il entre dans une zone ou l obstacle le met " sous pression" .....

Le travail type "dresseur" ne se heurte t il pas toujours  a cette tetue realité....rendant insoluble le probleme de  la souplesse aux allures de travail , moyennes et allongées ?
En gros pour trouver le bon equilibre quand ça pousse derriere , ne faut il pas travailler dans des allures ou ça pousse derriere ?
Dans la cas ou on travaille autrement, le cheval ne finit il pas restreindre lui meme ses actions ...pour vous faire plaisir :)

tenduba
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Joined: 29/09/2011
en ce sens l equilibrage a 2 km heure sera t il transferable a 30 km heures?

l'équilibrage n'est pas le même mais pour s'équilibrer le cheval à besoin de muscles de soutient/gainage/tension (remonté du garrot = équilibre) qui seront mieux travaillés à 2 à l'heure dans un premier temps.

Le travail type "dresseur" ne se heurte t il pas toujours  a cette tetue realité.......rendant insoluble le probleme de  la souplesse aux allures de travail , moyennes et allongées ?

je pense que ce qui restreint les allures sont une main fixé, sur laquelle le cheval se heurte, (différent d'une main fixe, qui va avec le cheval, mais sans appui...:) ) ainsi qu'une assiette qui n'a bien souvent pas les moyens de suivre

En gros pour trouver le bon equilibre quand ça pousse derriere , ne faut il pas travailler dans des allures ou ça pousse derriere ?

des que possible je pense que oui

upwelling
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Joined: 23/11/2011

 je crois qu'en fait on s'aide de la cadence vive ou d'une allure vive , parce que dans la vivacité de l'allure le cerveau du cheval est d'abord occupé à gerer son désequiilbre et pas à se contracter sur les épaules ... on a un premier degré d'assouplissement par la vivacité de l'allure , parce que la mécanique 
fonctionne avec le moins possible de contractions indésirables venant de la bonne ou mauvaise volonté de l'animal ...

 

...
Offline
Joined: 29/01/2011

Je crois que cela va plus loin...dans des allures soutenues on sentirait si le dos fonctionne ou pas....si on ne pouvait s assoir, c est qu il y aurait raideur du dos ou du rein, alors qu aux allures peperes, on trouverait que le cheval est toujours bien assez decontracté au niveau dos et rein, surtout s il ne vous donnait jamais ( de lui meme ou parce que vous lui avez appris) d appui .

tenduba
Offline
Joined: 29/09/2011

d'appui?? en desequilibre ou de contact "franc"?

avec appui, dans une allure soutenue le dos pourra fonctionner (même si la mâchoire est contracté)...mais pour les transitions?

...
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Joined: 29/01/2011

appui cf la definition de Decarpentry......au bout d un moment il faut une reference commune:)

nelly valère
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Joined: 10/09/2011

Pierre, la référence que vous pointez du doigt comme ayant une vocation à être "commune", vous la sortez de tout le reste du texte écrit par Decarpentry, le mot "appui" n'y étant, comme toujours, pas défini dans la citation que vous utilisez, ce qui vous permet de lui donner un sens pratique que je ne lui donne pas.  N'étant pas éclairée sur le sens du mot appui dans la citation de Decarpentry (que vous désignez pour appuyer votre propre pratique confirmée par votre travail vu au printemps dernier),  je ne quitte pas des yeux TOUS les autres passages qui permettent de cerner la PRATIQUE de cet auteur, ou en tous cas le message qu'il veut faire passer au lecteur: celui de la mise en main où la notion d'appui telle que vous la défendez bec et ongles est battue en brèche. Qu'on ait besoin d'envoyer le cheval sur son mors n'est pas contestable quand on tend tout l'appareil locomoteur, mais ceci ne peut pas dispenser absolument de rendre au cheval SEUL cette tension, sous peine de conserver au cavalier une partie de cette force et de cet équilibre s'il la garde dans ses mains, donc d'en priver le cheval. D'où cette "brisure" de la ligne de force et d'équilibre arrière-main -- bouche au niveau de cette bouche par une cession de mâchoire redonnant à la nuque son rôle de terminaison de la tension au lieu que ce soit la main du cavalier qui la conserve après réception. Decarpentry, pour moi, est trahi, si la mise en main, pièce maîtresse de son message, est biffée par un passage coupé de ce message, surtout quand, comme vous le faites, le mot "appui" est mis en avant.
Je remercie au passage Christian Carde qui, en prônant la mise en main m'a incitée à décortiquer les textes de Decarpentry  sans en tronquer une parcelle, et ainsi à soulager mon discours d'une expression embarrassante, "cession de mâchoire", pomme de discorde liée au nom controversé de Baucher.
Lors des JO, j'ai été frappée par une expression utilisée par Jessica Michel et Kamel Boudra plusieurs fois au cours de leur reportage, et j'y ai perçu une volonté sans aucun doute officielle d'introduire dans la tête des cavaliers et du publique une nouvelle notion: Dressage moderne. 
Comme on dit "Danse moderne", ce nouvel art est en train de naître DANS LES ESPRITS, justifiant et validant une nouvelle pratique, "une nouvelle locomotion" comme je titre un article dans Cheval-Savoir. DANS LES ESPRITS.
Entrez vous bien ça dans la tête, Mesdames et Messieurs, la modernité n'est pas acceptée par les ringards, mais elle est inéluctable.  Il y aura donc désormais, non pas une bonne et une mauvaise équitation, non pas un art équestre classique et un dressage de compétition, mais un dressage classique et un dressage moderne, comme il y a danse classique et danse contemporaine ou moderne...un autre style, une autre technique, plus de bagarre....la paix revenue... l'ouverture à toutes les libertés d'action sur le cheval. Et en échange, les "modernes" laissent le passé aux classiques, et les classiques à leur cher passé.
Ainsi vont tous les arts... 
Reste à l'élevage à produire les spécimens qui pourront survivre à cette nouvelle locomotion imposée par l'homme résolument tourné vers l'avenir, à ce nouvel art.
Le réservoir des Pays-Bas semble, pour l'instant, en étiage, malgré les efforts vers l'or... 
J'espère que c'est le cheval qui aura le dernier mot.

...
Offline
Joined: 29/01/2011

Si la definition de l appui par Decarpentry ne pouvait  meme pas etre une base commune...ou irions  nous donc ?

Que vous desiriez  voir des cavaleirs qui provoquent tres tot dans le dressage, le moment ou le cheval " lache le mors" , avec tous les inconvenients que cela presente souvent, plutot que des cavaliers qui attendent patiemment que cela se produise est comprehensible, pourquoi pas apres tout,  mais de là a en faire la marque de la seule equitation possible , ne serait ce pas un peu rapide ?