Réponse à JP
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Ravi de vous rencontrer certains d'entre vous en personne.
Je vais demontrer l'Endotapping (relaxation generale et modification biomecanique du mouvement), ainsi que ma methode de lunge qui re-equilibre le cheval de cote a cote en re-alignant les coudes du cheval a la meme hauteur, ainsi que d'arriere en avant 9quand les coudes avancent un poil de plus a chaque foulee, l'equilibre general s'ameliore tout de suite car les anterieurs sont plus d'aplomb et l'impulsion augmente aussi. En effet, le cheval est organise neurologiquement pour que ses posterieurs imitent exactement en etendue (et hauteur, comme a l'obstacle par example) le geste des anterieurs. Le seul obstacle a cette harmonie est un dos decousu qui n'arrive pas a transmetre d'arriere en avant mais aussi d'avant en arriere.
L'equitation classique a determinee les formes les plus utiles de la gymnastique hippique (cercles, epaules en dedans, appuyers, pirouettes et contre-pirouettes, transitions d'une allure a l'autre ou dans l'allure elle meme, arrets, demi-arrets, flexions, etc.). L'equilibre que nous demandons des chevaux a evolue avec nos besoins techniques et economiques. Toutes les ecoles serieuses sont aussi d'accord sur le fait que le cheval doit APPRENDRE le language des aides et cet apprentissage est demontre lar la possibilite (et la necessite) de la diminution constante de l'intensite des aides, avec la legerete ("aides invisibles") comme point final.
Nous avons pris l'habitude de conduire les chevaux par la bouche et les flancs (mors et talons), cette facon de proceder, d'abord basee sur la douleur que mors et eperons peuvent infliger au cheval et obtenir son respect, a evolue pour devenir des moyens de decontraction.
Mais cela ne resoud pas entierement les difficultes posees par les parties du cheval que nous avons vraiment besoin d'affecter ditectement (position de la base de l'encolure a C6/C7, relaxation du haut de la nuque, hauteur des coudes relativement l'un a l'autre). ..........................................
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Je viens d'apprendre que un de mes amis les plus chers, Arsenio Raposo Cordeiro est passe dans l'autre monde hier soir, et je n'ai pas l'esprit a finir cet artice. Je m'y remettrais ce soir. Guardez le dans vos prieres, c'etait un homme hors du commun qui a fait beaucoup pour la race Lusitanienne et la culture portuguaise. Il me manquera toujours.
JPG
Il est certainement utile de se reporter ici:
http://www.allege-ideal.com/node/9424?page=5
Bruno faisait état du manuscrit de Decarpentry "Les leçons de Berne". Il y est question d'Harpagon qui gagne à ouvrir sa cassette (lol). Que ceux qui ont l'édition PSR de "Piaffer passage" en profitent.
Il me semble qu'on est en plein dans le sujet....
G: "J’ai monte des chevaux de sport et de dressage toute ma vie qui était parfaitement en équilibre ou que soit leur tète"
ainsi vous et vos chevaux n'etes donc pas soumis à la "gravité" : alleluia !! vous devriez annoncer la Bonne nouvelle à l''académie des sciences.
Vous permettrez cette petite ironie, vous meme manifestement en etes friant («chantez pipeaux, résonnez hautbois » Ou bien est-ce : « Sonnez Hautbois, resonnez musettes"?)
Notez que lorsque je vois comment vous préparez vos jeunes chevaux (encolure horizontale et RENES FIXES), je comprends votre réaction de déni :
http://youtu.be/TKzhtrWjusM
http://youtu.be/2TUI32XfnCc
Mais que vous parliez de legèreté pour des chevaux aussi lourdement sur les épaules et aussi coincé par les renes fixes, là cela dépense mon entendement.
G: "En fait, l’encolure baissée et arquée, le cheval en cadence est la PREUVE de l’équilibre du cheval et le moyen le plus facile de l’améliorer correctement"
Mais de quel équilibre parlez vous? j'ai le sentiment que vous n'avez pas compris qu'il y a autant d'équilibre que de posture : à chaque posture correspond un équiliibre particulier qui lui est associé.
Evidemment que votre cheval le nez par terre est encore en équilibre : en effet tant qu'il ne tombe pas, il est en équilibre mais dans quel équilibre ? le plus désastreux qui soit à savoir sur les épaules, le dos rigidifié tel une poutre !
Ce qui vous sauve, c'est que vous avez les moyens de ne monter que de trés bons chevaux, les chevaux de prédilection de l'ancienne Ecole, à savoir des Ibériques qui sont naturellement dans une posture relevée. Alors effectivement aprés les avoir mis le nez dans la poussière, lorsque vous leur demandez de se relever ils se relèvent sans trop de difficulté : cela ne leur pose pas de probléme car la nature les a doté de cette posture relevée qui rend leur rassembler facile et aisé.
Mais moi qui ne monte que des mauvais chevaux pour le travail d'Ecole ( des PS, des AA longilignes et élevés pour la course ou le saut), si je commence à les mettre le nez par terre ou seulement l'encolure horizontale (et meme Ramené, cela ne change rien) je surcharge leurs appuis antérieurs et il n'y a plus rien à en tirer pour le travail d'Ecole (je le sais, c'est comme cela que je montais mes chevaux avant que je rencontre OLLIVIER.)
Je ne comprends pas votre vision caricaturale du rélèvement d'encolure qui à vous entendre est la position du "stress et du manque de fonctionnement du dos" et creuse automatiquement le dos.
Et avec toute l'honneté et la rigueure intellectuelle qui vous caractérise, vous montrez des vidéos caricaturales de mauvais relévement d'encolure.
Enfin qui peut croire que le rélèvement des ces malheureux chevaux (American Saddlebred Horse) bousculé au trot, le cavalier s'agitant comme un" sac à patate" sur leur dos, à quelque chose avoir avec le relèvement de l'encolure de l'équitation d'école ??? : http://youtu.be/bEOTI5B9w7k
G : le relèvement "évite au cheval tout travail avec son dos (qui ne se développe jamais correctement)" ,
"développant la force du dos qui est une nécessite fondamentale du cheval de selle"
le dos ne se muscle pas pour la bonne raison qu'un muscle (l'ilio-spinal en l'espèce) qui travaille en étirement ne se muscle pas; pour muscler un muscle il faut le travailler "en intensité de contraction".
On ne travaille pas le dos en contraction car alors, effectivement, il se creuse en se raccourcissant et en se contractant.
Souvenons nous de ce que disait Jean Saint Fort Paillard à propos du travail "le nez par terre" (si cher à Pradier et tant d'autres ) :
"il s'agit, dit-on, de muscler la ligne du dessus, tout spécialement de développer les muscles du dos, de faire remonter le dos...C'est ce que qu'on apprenais jadis à Saumur, et peut-etre encore...
Ce n'est tout simplement pas vrai, mais il y a là un bon exemple de ces théories baties sur des sensations ressenties mais facheusement analysées, théories dont l'équitation esr si facheusement encombrée.
Quand, étant en selle, on demande une extension d'encolure bien profonde, on sent le dos qui remonte un peu sous soi. Meme chose d'ailleurs quand, arreté dans un endroit herbeux, on laisse son cheval brouter un peu...
Pourquoi? tout simplement parce que le réseau de ligaments qui irobe le système vertébral et en particulier les apophyses dorsales, très fort et à élasticité assez réduite, arrive à limite d'extension et se tend donc comme un cable entre deux mats, ici entre croupe et garrot, meme si celui ci est plus ou moins affaissé.
Au point de vue du fonctionnement musculaire...la réalité est toute simple : cette attitude (la nature l'a voulu ainsi) est celle du relachement de la détente, du repos, et meme du sommeil mais pas du travail. Les muscles renverseurs de l'encolure et extenseurs du dos et du rein à la limite d'extension ne travaillent pas pour la bonne raison, qu'il est presque embarassant d'avoir à rappeler, qu'un muscle ne se développe que dans un effort soutenu de contraction qui tend à le faire se raccourcir... le travail qui tend à obtenir une plus grande élongation de certains muscles est un travail d'assouplissement et non de musculation. Prétendre muscler par un assouplissement qui, de surcoirt est parfaitement inutile, c'est simplement absurde, non ?" (p159-160)
Le relèvement dite vous "ne correspond qu’a une attitude dite « d’école » complètement artificielle." : oui c'est une des trois composantes de l'attitude dite "rassembler" (ou posture relevée) mais elle n'a rien d'artificielle puisqu'elle est inscrite dans la coordination motrice héréditaire (tous les chevaux du monde dans tous les prés du monde adoptent cette attitude qui correspond au jeu, à la parade nuptiale, ...)
Pour vous le relèvement creuse immaquablement le dos.
Non car si effectivement le dos ne doit pas se creuser mais s'étirer ( sans contracture, sans sur-tendre le dos), manifestement vous ne tenez pas compte du fait que le cheval :
- est animé d'une impulsion de type "tiré"-poussé" (effet pusch-pul)
- dispose d'une ligne musculaire du dessous (abdominaux, pectoraux ascendants notamment) dont le cheval peut se servir pour étirer le dos en vertu de l'antagoniste des abdominaux avec l'ilio spinal (étudiez Denoix, Professeur à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort et Directeur-créateur du CIRALE)
"au lieu de chercher à muscler le dos du cheval, donc à le contracter, on va le soumettre à des étirements. Le cavalier d'aujourd'hui ignore de façon tout à fait anormale qu'iil y a deux moyens à sa disposition pour étirer le dos du cheval ;
Par traction mécanique de la grande encolure
Par raccourcissement de la ligne du dessous
1-En général, on ne conçoit pas qu’il soit possible de relever la grande encolure sans creuser le dos du cheval. C’est complétement faux parce que ce résultat-là, c’est celui que l’on obtient quand on est maladroit. C’est l’erreur qui est à la base de l’équitation effondrée d’aujourd’hui. C’est ce qui différencie une certaine équitation de rectangle de l’équitation de haute école. Mais quand la grande encolure est relevée comme elle doit l’étre, sans raccourcir le dos, le cheval s’en sert par intermittence comme tendeur du ressort d’extension de la ligne du dessus, dans le cadre de l’effet push-pull*. C’est alors que le geste de traction prend toute sa valeur."(D.OLLIVIER in La Vérité sur l’équilibre p 142)
"…le dos du cheval peut être assimilé à un ressort d’extension vis-à-vis duquel la grande encolure joue le rôle de tendeur quand elle est relevée. Au cours du déplacement, lorsque le cavalier a l’intelligence de s’adapter aux oscillations de l’effet push-pull*, l’effort de traction du bras de levier tête-encolure redresse périodiquement les apophyses épineuses des vertèbres du garrot, lesquelles sont normalement inclinées vers l’arrière (donc adaptées à une traction vers l’avant). C’est ce redressement qui est à l’origine de l’impression que le cheval monte son garrot par intermittence sous le cavalier. " (D.OLLIVIER in La Vérité sur l’équilibre p 121à 125)
Ollivier n'a rien inventé et tous cela ne sont pas des "suppositions arbitraires pour satisfaire un argument spécieux base sur une idée préconçue" comme vous le dites si élégamment.
JACOULET et CHOMEL dans leur "Traité d'hippologie" (1900) relevaient que "Le garrot subit pendant la progression et sous l'influence des oscillations du balancier des déplacements proportionnées à l'étendue, à la rapidité des allures et aux efforts locomoteurs. Alternativement les apophyses épineuses sont tirées en avant et se redressent, puis reviennent en arrière suivant leur inclinaison normale.", tandis que LESBRE dans son "Précis d'extérieur du Cheval" en 1920 relevait que "Le balancier céphalo-cervical...est aussi tenseur de la colonne dorso-lombaire et par là intervient puissamment dans les actes de la propulsion.En effet, la masse qu'il représente agit, par l'intermédiaire du ligament cervical, sur les apophyses épineuses du garrot pour les porter en avant; et ce mouvement a pour consésquence le raidissement et meme le soulèvement du rachis dorso-lombaire.Les apophyses épineuses du garrot sont en effet des leviers de tension pour la colonne vertébrale, sur lesquels agit la masse de la tete et du cou, de manière à favoriser la transmission des efforts propulsifs engendrés par les membres postérieurs."
*La coordination motrice héréditaire associe :
1-la poussée de l'arrière main à l'élévation et retrait de l'encolure sur le tronc (l'ilio spinal se détend)
2-l'action tractrice du balancier tete-encolure à l'abaissement de l'encolure qui étire l'l'ilio spinal (on dit alors que le cheval "donne dans le collie", "tire sa voiture")
Cette séquence existe aussi bien lorsque l'encolure est tendue et horizontale que lorsqu'elle est refoulée, relevée au dessus du massif des épaules.
Cette séquence est appelé "push-pull" ( aller -retour) : la locomotion, l'impulsion est donc le fruit d'une mutuelle assistance entre l'avant main et l'arrière main
Dans le travail et la recherche du rélévement de l'encolure, il est IMPERATIF et ce n'est qu'à cette condition que celui-ci présente un interet, de respecter les "oscillations tractrices de l'avant main" (abaissement-relèvement de la tete-encolure): alors le cheval se sert par intermittence de son dos ( lors de l'abaissement de l'encolure) comme tendeur du ressort de la ligne du dessus, dans le cadre de l'effet push-pull.
« Le protocole .. tiens en deux points. » :
- « le relèvement de la grande encolure doit être sollicité avec toute la délicatesse dont le cavalier est capable pour ne susciter aucune résistance de force. Il ne doit rencontrer que des résistances de poids…": il ne doit prendre pas sur le mouvement, sur la franchise de l'allure;
- « Le relèvement d’encolure ne doit faire l’objet d’une demande permanente. Il s’adresse à une région anatomique soumise à des oscillations quelquefois très importantes. Par conséquent, le relèvement de l’encolure sera demandé par intermittence…La qualité de la communication avec le cheval sera d’autant meilleure que la main accompagnera les mouvements de l’encolure. C’est toute la problématique de la synchronisation des mouvements du cavalier sur ceux du cheval. » (OLLIVIER, in Histoire de l’Ecole française d’équitation Tome III, p 302)
Le travail de relèvement d'encolure "doit se passer en respectant scrupuleusement l'oscillation tractrice de l'avant-main" car :
« Si en plus de la posture imposée, le cavalier bride les oscillations de l’encolure, le cheval se rebelle, un comportement auquel il est facile d’échapper à condition de ne pas priver l’encolure des oscillations sagittales….l’impulsion est le fruit d’une synergie musculaire qui associe les membres à l’encolure. Une partie de l’énergie impulsionnelle est fournie par les mouvements des membres, l’autre est fournie par les mouvements de l’encolure. C’est l’ensemble de cette coordination motrice qui constitue l’impulsion. Si la tension des rênes prend sur l’impulsion, c’est la preuve que l’encolure prend une part active à l’impulsion et que celle-ci est produite par une synergie musculaire qui associe les mouvements de l’encolure à ceux des membres. ..C’est la raison pour laquelle l’impulsion du cheval s’effondre lorsqu’on bride son encolure. »(OLLIVIER in Qu’est-ce que la légereté p 275)
Et pour etre trés concret, Ollivier préconise d'effectuer "de petites poussées sur la bouche de son cheval et par intermittences avec les renes.", " d'accompagner la bouche du Cheval avec de petites poussées sur les renes vers l'avant d'un à deux centimètres et à toutes les allures." (L'équilibre du cheval monté, p 168, 171)
Il ne s’agit donc pas de relever la grande encolure en force, sans délicatesse et de fixer et maintenir la hauteur de l’encolure avec les mains: c’est un des écueils auxquels se sont heurtés certains que se sont essayé au bauchérisme et qui discrédite la méthode. Evidemment toutes les personnes comme vous se jettent alors sur ces résultats pitoyables et disent : "Ah ! on vous l'avez bien dit!".
Il ne s’agit pas non plus de porter la tête (haute) du cheval avec ses mains : le cheval doit se soutenir seul dans cette attitude relevée de la grande encolure (rênes demi tendues).
(c'est ce que l'on voit sur la vidéo de votre ami qui au surplus a effectivement oublié qu'il faut fléchir les hanches lorsque l'on prétend à un travail abouti : http://youtu.be/3gEF9XvxaL8 )
Il ne s'agit pas non plus de se contenter du seul relévement de la grande encolure. L'objectif est la mise en main qui se compose :
1-refoulement de l'encolure sur le tronc
2-mobilité de la bouche
3-flexion de la petite encolure (ramener), obtenue avec les jambes un peu en avant des sangles (Raabe)
Il ne s’agit pas aussi de faire des km dans cette attitude :quelques mn puis élongation au pas nez par terre quelques mn etc…
Et bien sûr de l’extérieur et encore de l’extérieure mais rênes longues à la couture, le cheval se débrouillant seul pour savoir où il doit poser ses pieds.
Et une foi que le cheval conserve sur des renes demi tendu le ramener, on peut alors commencer à lui faire fléchir les hanches. L'Hotte nous dit bien que le rassembler ne doit etre recherché qu'aprés le ramener.
Voici des vidéos qui illustrent ce travail de relèvement et de recherche de mise en main (qui est la première phase car l'objectif est le rassembler) :
http://youtu.be/DBZgUj627zs vidéo de Patrice Franchet d'Esperey sur un PS réformé de course car ne voulant plus entrer dans les stalls de départ; on voit bien le cavalier suivre les oscillations de l'encolure sur des renes assez longues et détendues.Nul trace de violence, de forçage, de cheval en souffrance ou stressé (meme si la queue fouette : les mouches?) Le cheval se soutient seul sans appui ou "contact franc"avec la main.
http://youtu.be/xW5ZrgT_hC0 : video de ma jument ou je cherche la flexion de la petire encolure (avec les jambes un peu en avant des sangles, Raabe) aprés avoir préalablement recherché le refoulement maximum de l'encolure. Ce n'est que lorsque qu'elle maintient sur des renes tendus la mise en main au pas que je cherche la meme chose au trot.
Je ne vois pas là de chevaux stressé, d'effets de force, je vois des chevaux qui commencent à se déplacer comme des seigneurs, pas comme des esclaves mornes et ternes, l'encolure basse comme des "malheureux", des chiens soumis.Quand on "idolatre" les chevaux on cherche à les "magnifier" non ?
2- …on élude le raccourcissement de la ligne du dessous parce qu’il est difficile à obtenir. C’est douloureux pour le cheval et ce sont des exercices qui demandent une grande progressivité et une attention soutenue de la part du cavalier.» (D.OLLIVIER in La Vérité sur l’équilibre p 142)
Le deuxième moyen d'étirer le dos est de raccourcir la ligne du dessous par l'effet des psoas et des abdominaux : la flexion des hanches.
Les adominaux étant des muscles antagonistes de l'ilio spinal, la contraction, le raccourcissement de ceux ci entraine mécaniquement l'étirement de l'ilio spinal.
Le cheval est alors complétement d'aplomb, aprés avoir été préalablement mis d'aplomb "du devant" par le relèvement et le ramener.
DENOIX : « Il existe un point d’équilibre entre ces couples antagonistes dessus-dessous ( ou extenseurs-fléchisseurs) qui doit être recherché dans toute équitation. Ce point d’équilibre ne peut être atteint que lorsque la musculature abdominale est suffisamment tonique et raccourcie…PAS D’ABDOMINAUX, PAS DE DOS ». (Kinésithérapie du cheval, 1989, p 65 ) « La décontraction de la chaine dorsale est indispensable à la mise en jeu et à l’efficacité de la chaine ventrale. » (Kinésithérapie du cheval, 1989, p63).
Voici le plus bel exemple que j'ai trouvé :
http://www.youtube.com/watch?v=hZwu5EF1pfs&feature=share&list=UUV-lyCOmN...
le cheval ne peut avoir le dos creux car la ligne du dessous est constamment raccourci par l'effet de la flexion des hanches : au piaffer et passage, le postérieur à l'appui pousse toujours (se lève) alors qu'il se trouve le ventre du cheval; ce cheval a la ligne du dessous constamment flechi (raccourcie) : en conséquence, la ligne du dessus est simplement étirée comme elle doit l'etre, sans excés mais jamais creuse.
mais je suis certain que vous allez me répondre que cette présentation c'est de la m.... car pour vous ce cheval ne peut avoir que le dos creux compte tenu de son relèvement (parfois sans ramener, horreur des horreurs!) : en fait votre réponse sera IDEOLOGIQUE ...
je n'ai vraiment pas le temps de repondre a votre longue declaration, ni l'inclination ajourd'hui, mais comme vous avez deja decide que ma response sera ideologique, a quoi bon? Avez vous entendu parler de la "projection psychologique"? ca consiste a attribuer aux autres ce qu'on fait soit-meme. Je suis beaucoup de choses mais ideologue (ou dogmatique) n'est certainement pas l'une d'elles. Quand j'aurais plus l'esprit a ca, j'essayerai de vous eclaircir tout ca.
Merci de votre bel effort a me repondre.
JPG
Catherine Poder, merci de vos sentiments sur mon Facebook, c'est tres apprecie.
JPG
trop d'étude mécanique nuit à l'equitation , pour bien monter à cheval il faut savoir monter " sans esprit de justesse "
un cheval c'est d'abord de la mobilité et de la spontanéité ... ( et un cavalier classique dira : de la mobilité , de la spontaneité , et l'appui qui en résulte)
quand vous avez la mobilité et la spontaneité , que vous ayez la jambe un peu trop dans la sangle , les mains un peu trop hautes qui forcent le relèvement de l'encolure alors que le cheval n'est pas assez assis , que vous ayez des aides grossières , et les éperons qui titillent le cheval inutilement et l'empechent de baisser les hanches ..
tout ceci devient secondaire , tant que vous conservez le cheval mobile et spontané ...
dans la spontaneité et la mobilité du cheval , le cavalier s'assoit , se pose , arrete de formater le cheval sans le comprendre , et le cavalier , une fois assis & tranquilisé , ses défauts disparaitront d'eux mêmes ...
oh et puis merde que chacun monte comme il en a envi ...
upwelling vous me soulez avec vos propos obscurs et incompréhensibles. Tant que je vous aurai pas vu à cheval ... allez un peu de courage mon grand montrez vous !
Si je comprend bien ce qu'a dit Upwelling : plutôt que de chercher à savoir comment doit être positionné exactement chaque segment du corps du cheval, quel est l'objectif précis de chaque muscle..., ne vaut-il pas mieux garder son cheval mobile (facile à mettre en mouvement en tous sens) et spontané (qu'il ne soit pas lui non plus tout le temps à chercher ce qu'on lui veut : position de sa tête, son encolure, ses hanches...).
Upwelling, reprenez-moi si je me trompe.
Que je résumerai en "moins de prise de tête de la part du cavalier = moins de prise de tête pour le cheval = ensemble qui fonctionne mieux".
Est-ce plus clair ?
C'est tentant.