Réponse à JP

Mon ami Eitan Bech-Halachmy (promoteur de "Cowboy Dressage" est un cavalier americain (ne en Israel et qui voulait etre John Wayne toute sa vie :). Video de sa presentation aux WEG. 30 secondes plus tard, il avait une crise cardiaque et tombait, le pied encore dans l’etrier. Son cheval est reste tranquille en attendant qu’on emmene Eitan sur sa civiere. Ca explique que sa presentation etait un peu terne, contrairement a l’habitude, mais il a eu le bon gout de sortir de piste avant de tomber dans les pommes.

https://www.youtube.com/watch?v=3gEF9XvxaL8

Etalon Saddlebred Palomino  et etalon Morgan bai, dresses par lui.

https://www.youtube.com/watch?v=1xw9NgLCkMk

Ce sont 2 races a encolure relevees et Eitan aime  ca. Il veut toujours des chevaux tres legers a la main et aux jambes (avec des mors westerns assez puissants mais aussi relaxants – embouchures a jouet). Encolure haute, contact immatériel, pas mal d’élévation du geste, Bauchériste ? Je crois. Mais les dos ne sont pas la pour supporter le cavalier et les posterieurs ne sont pas dessous (pas souvent).    

Pour revenir a nos moutons, juste apres son accident cardiaque (il s’est completement remis depuis et continue comme avant a 70 +), la femme d’Eitan m’a demande de donner les demonstrations de « cowboy dressage » a sa place durant WEG (en plus des miennes). Le cavalier qui était « l’eleve » de ces lessons, a aussi monte dans quelques unes des demos avec Pat et il a fait faire des films avec moi et avec Pat, c’est pour ca que nos noms sont associes dans cette video. Pas complique J.

Pat a un enorme business, tres bien finance et il est un formidable showman. Aussi un bon cavalier et dresseur. Sa theorie va tres bien pour son public : beaucoup de gens qui ne montent pas a cheval et veulent faire de la « liberte ». Plutôt sympa quand il n’est pas en representation. Ses eleves sont tres fanas.

JPG

 Christopher et Daniel,

Comme Daniel Reysat, j'ai testé avec bonheur cette action particulière de la jambe du dehors. J'ai pu obtenir des transitions descendantes plus fluides sur le cercle.

Je fais comme si je poussais le sternum du cheval vers l'intérieur avec la branche de l'éperon.

Bravo! Une fois que vous avez facilite la vie du cheval en vous accordant au pli naturel par la forme de l'assiette, et qu'il comprend ses actions qui poussent ou qui retiennent, ou qui tournent, cette jambe exterieure cadence le cheval (pression vers la sangle qui ralentit le geste de l'anterieur sans perdre de sa hauteur), fait allonger (petite poussee d'avant en arriere : Lorke, Oliveira, Gal) ou rassembler (petite action d'avant vers l'arriere qui engage par pression sur les cotes - sans attaquer - : Gal et autres).

Regardez cette video de Gal:

EDWARD GAL AND TOTILAS.  WEG 2010 – WARMUP, TROT WORK

https://www.youtube.com/watch?v=NOtOkL6FFAc

Le travail des jambes est tres precis, la reponse aux aides est impeccable, le cheval, allonge, eleve, se cadence, piaffe et a chaque fois c'est fait par une petite combinaison jambes (action/cadence) - assiette (vitesse/amplitude). C'est de la virtuosite du cavalier et du grand art de la part du cheval. C'est l'equitation de Raabe qui savait tout faire avec les eperons (mais n'a jamais explique ce qu'il faisait avrec l'assiette (comme Beudant d'arriere), d'ou les aides soi-disant invisibles.

En passant, la main de Gal est toujours fixe (et avance avec la bouche) et je ne pense pas que le cheval pese du tout. Le contact est certes "franc", mais pas plein bras" comme on disait :), L'encolure est fixe, relativement elevee (elle est assez epaisse). C'est tres proche d'un bon baucherisme (du cote des jambes, moins du cote de la main) avec une activite extreme. C'est completement different de l'equitation allemande (demi-arrets repetes avec report de poids - que Rath a fait a l'extreme avec le meme cheval et d'ailleurs sans success, en fait un vrai desastre, cheval passant la langue, boiteux, etc.).

A noter est que le fait d'agir a l'unisson avec les anterieurs engage toujours les posterieurs sans jamais les deregler. Je pense (d'apres les photos) que Lorke (probablement influence par Fillis) et Beudant faisaient la meme chose. Les chevaux engagent leurs posterieurs et eventuellement leve le dos - si on les laise faire. Je pense que les anciens n'etaient pas tres interesses par le dos, a tort a mon avis.

J'essaye de pratiquer cette equitation de mon mieux, avec les chevaux beaucoup plus legers que ceux qu'on voit (relaxation a l'eperon comme nous avons deja discute), et sa donne de bien meilleurs resultats que ce que j'ai fait avant (j'obtiens les transitions du trot allonge au grand piaffer en une ou 2 foulees, pareil avec le galop). Quand les anterieurs avancent ou s'elevent comme on veut en reponse aux jambes, les posterieurs s'engagent 10 fois vite et plus loin que quand on essaye de les activer directement. Ce n'est pas tres difficile a faire si on a le bas de la jambe/talon fixe (genou et hanche completement relaxes).

On peut argumenter le style du trot allonge de Totilas (nous avons fait ca sur mon site jusqu'a la nausee), mais il faut se rappeler que le trot a extension soutenue de la haute ecole (Beudant) ressemble a ca et pas a une extension de jeune cheval (Prix Saint Georges)  a laquelle tout  le monde est habitue esthetiquement.  

A plus, JPG

 Giacomini : "je n’arrive pas a voir l’interet de la chose" (Le relèvement de l’encolure)

Voche : L'intérêt est l'aplomb : le relèvement de la grande encolure est une des deux composantes du cheval dit "d'aplomb".

L'Aplomb "c'est la direction selon laquelle la pesanteur attire les masses vers le sol. Cette direction doit toujours être prise par rapport à l'appui qui est à l'origine de la réaction à l'action du poids d'un corps. Un équilibre est obtenu lorsque l'action du poids est directement égale et opposée à celle de l'appui. Autrement dit, il faut que les masses soient à la verticale de leur point d'appui. ...Quels que soient les mouvements du cheval, la gravité exerce continuellement son effet sur les corps. C'est la raison pour laquelle la posture du cheval et celle du cavalier tiennent compte de cette influence. Le cavalier cherchera donc à disposer les masses de l'avant main à la verticale (donc l'encolure) , à l'aplomb, de l'appui des antérieurs et les masses de l'arrière main à la verticale de l'appui des postérieurs." (Ollivier, Dictionnaire d'Équitation, p 18)

"Le relèvement de la grande encolure empile la masse de l’encolure sur le massif de l’avant-main. Cette opération présente l’avantage de réduire considérablement le bras de levier tête encolure dont le moment d’inertie se réduit à celui de la tête qui pivote autour de la nuque à la demande de la main. » (Qu'est ce que la légèreté p186 à 188)

"Le cavalier a toujours intérêt à réduire les moments d'inerties. N'ayant pas la possibilité de modifier la masse, il a la possibilité de diminuer la longueur de l'encolure, autant qu'il le peut. Le seul moyen d'obtenir satisfaction réside dans le relèvement de l'encolure" (Ollivier, Qu'est ce que la légèreté ? p177).

JPG : Monsieur Voche, ce que Ollivier décrit est *UNE* solution au problème de l’équilibre. Elle demande beaucoup de travail au cavalier, est inconfortable pour beaucoup de chevaux, mais surtout elle évite au cheval tout travail avec son dos (qui ne se développe jamais correctement), et ne correspond qu’a une attitude  dite « d’école » complètement artificielle.  Le relèvement de l’encolure est en fait la façon dont le cheval en déséquilibre (et avec un mauvais dos), tente de se rééquilibrer lui-même.

Par exemple : aujourd’hui j’ai travaille  a la longe un grand cheval (Frison croise Hollandais) qui fait le grand prix (a sa façon) mais a une très mauvaise ligne de dessus. Quand il allait à gauche (le cote ou pratiquement tous les chevaux sont équilibrés car ils mettent du poids sur l’épaule droite), il était en parfait équilibre, calme, cadence, la ligne de dessus correctement tendue (en tension positive dans laquelle les deux bouts du cheval s’étirent depuis le milieu du dos (l’encolure vers les oreilles et le dos/croupe vers la queue et les postérieurs  sous le cheval). La tète s’est abaissée, l’encolure s’est arquée, les postérieurs engages, le dos et le rein en fonction souple (effet du psoas). Quand je l’ai mis à droite,  il n’était pas d’aplomb (comme  tous les chevaux d’ailleurs), la tète s’est élevée au maximum, le dos s’est creuse, l’équilibre était perdu, le cheval était excite par l’anxiété de la perte d’équilibre. Quand il a réussi  à se remettre d’aplomb, c’est à dire à mettre assez de poids sur l’épaule gauche, tout est revenu en ordre : l’encolure s’est abaissée et arquée, la cadence est revenue, le cheval s’est mis vertical (donc d’aplomb). Le cheval est devenu symétrique (égal sur le cercle a gauche et le cercle a droite). La position élevée est celle du stress et du manque de fonctionnement du dos quoiqu’en dise monsieur Ollivier. 

Le bon cheval qui a un dos fort et souple peu mettre son encolure ou il veut et s’équilibrer sans l’aide du cavalier, juste en mettant ses antérieurs a la verticale (du moins en les déplaçant de part et d’autre d’un axe médian qui est vertical ou légèrement en avant de celle-ci), en ajustant son rein et l’entrée des postérieurs sous la masse.   Les inconvénients de l’élévation de  l’encolure sont tels que je ne vois aucune raison de s’en servir pour équilibrer le cheval, sauf urgence au début (quelques pas de reculer demandes en main, la tete tres haute et horizontale pour un cheval qui se jette sur l’avant). Âpres ca, la tète doit être élevée progressivement quand la force du cheval augmente et la croupe s’abaisse, mais pas tant que le cheval relève la nuque en contraction a n’importe quelle allure. Je veux bien regarder une vidéo d’un cheval ou deux dresses par monsieur Ollivier et voir a quoi ca ressemble. On en reparlera après.          

Giacomini : "Je trouve que l’abaissement de la tète, mais avec la base de l’encolure soutenue (encolure arquée) résous bien tous les problèmes et, quand je vois un cheval particulièrement contracte dans ses épaules, j’imagine mal comment l’élévation résoudra le problème sans un haut degré d’inconfort pour le cheval"

Réponse:

"Plus l'encolure est basse et tendue, plus le bras de levier tète encolure est important, plus la lutte contre les effets de la gravité est importante et plus le cheval est lourd à la main (résistances structurelles de poids)... Il est donc hors de propos de parler de légèreté dans ces conditions." (Qu'est ce que la légèreté  p 68).

JPG : c’est archi-faux. J’ai monte des chevaux de sport et de dressage toute ma vie qui était parfaitement en équilibre ou que soit leur tète. L’encolure baissée n’a pas besoin d’être tendue et lourde. En fait, l’encolure baissée et arquée, le cheval en cadence st la PREUVE de l’équilibre du cheval et le moyen le plus facile de l’améliorer correctement, c’est à dire en développant la force du dos qui est une nécessite fondamentale du cheval de selle. Mes chevaux s’arrêtent tous en une foulée quelque soit leur vitesse et quelque soit leur position. Tout ca c’est des suppositions arbitraires pour satisfaire un argument spécieux base sur une idée préconçue de ce que monsieur Ollivier aime faire. Il peut s’y prendre comme il veut pour dresser des chevaux (j’ai des amis qui font ca), mais de la a dire que c’est LE seul équilibre et LA seule légèreté, « chantez pipeaux, résonnez  hautbois »  Ou bien est-ce : « Sonnez Hautbois, resonnez musettes"?

Ollivier : "l'élévation de la grande encolure ...réduit le porte-à-faux de l'avant main et soude la grande encolure au tronc. Il s'ensuit un recul du centre de gravité. C'est une opération à mettre au compte de la stratégie de distribution des masses. L'élévation de la grande encolure contribue donc à rapprocher le poids de l'avant main de la verticale à l'appui antérieur. Elle dégage le massif musculaire pectoral et donne aux muscles de l'encolure une orientation convenable pour assurer l'élévation du geste des antérieurs. Avec le recul du centre de gravité, les épaules moins contraintes par la charge, voient leur liberté de mouvement augmenter avec leur mobilité. Le cheval peut alors amplifier le geste des antérieurs en le faisant partir de l'épaule du fait de la disponibilité de celle-ci."(Ollivier, L'Épaule en dedans revélée, p 146)

JPG : en fait, l’élévation des antérieurs crée par l’élévation de l’encolure n’est pas due a un suppose report de poids (puisque l’encolure est SUR les épaules), mais parce que le brachio-céphalique est place en extension plus ou moins forcée et tend à réagir comme un ressort en se contractant vers son extrémité qui n’est pas autorise à se baisser (la tète), donc le coude monte. Totilas est la preuve évidente  que les épaules peuvent monter très fort par leur propres muscles, sans que la tète soit élevée à force.

Ollivier :"Dans l'équilibre naturel élémentaire l'extension de l'encolure dans le prolongement du tronc est en quelque sorte le fléau d'une balance posé sur l'arête d'un couteau représenté par les antérieurs. Dans cette attitude, laquelle s'apparente à un levier du deuxième genre, les antérieurs accusent une surcharge par rapport à ce qu'ils "voient" quand l'encolure est relevée au maximum. L’effet de position a fait l'objet d'une étude intéressante ...de René GOGUE."Avec ou sans cavalier, l'ensemble tète-encolure, en raison de sa situation en avant des antérieurs, provoque toujours une surcharge de ceux-ci tandis que, par un effet de couple, les postérieurs se trouvent allégés par rapport à leur poids intrinsèque. Ceci justifie le nom de balancier donné à l'encolure"(Problèmes équestres)...Cette répartition des masses impropre à l'équilibre du Cheval monté nous permet de conclure que le mutisme de l'avant-main est compensé par la mobilité relative de l'arrière-main alors soulevée et que la conduite d'un tel Cheval ne peut être ni aisée ni confortable du fait que les cavalier est superposé à la partie la plus fixée au sol et doit en conséquence faire appel à des efforts de force accrus pour le déplacer dans une espèce de pirouette renversée non demandée.
Le relèvement de l'encolure et son empilage sur les antérieur remédie à ces problèmes en allégeant les antérieurs et en restituant aux postérieurs leur véritable poids."(Ollivier Comment acquérir la mobilité p151)

JPG : belle histoire, mais les chevaux élèvent leurs épaules très bien quand ils sautent, que leur encolure soit basse ou haute. Je ne connais aucun des problèmes que vous mentionnez et mes chevaux se déplacent sans aucun effort, aucun poids sur la main et tournent « on a dime », comme on dit ici, (c'est-à-dire sur une très petite pièce de monnaie ). Ils tournent et s’arrêtent sur l’assiette, même ceux que je ne monte qu’une fois. C’est une question de l’équilibre du cavalier et de la confiance qu’on fait  au cheval. Le cheval VEUT être en équilibre, c’est une question de survie pour lui, donc quand on le met d’aplomb de droite à gauche, le reste se règle tout seul sans grande manipulation.

Si vous voulez galoper dans un descente a 30 ou 40 degrés et sauter un vertical a 2 foulées (comme mon lusitanien a fait dans le Derby d’Hickstead avec John Whitaker) ou un oxer massif en bas d’une très longue descente TRES raide (championnat d’Europe de complet de Horssens, 1981 avec Rachel Bayliss) - 2 chevaux que j’avais dresses a l’époque  -  l’élévation de  l’encolure ne vous servira  pas a grand-chose si le cheval ne met pas ses postérieurs en dessous, de lui-même, et sans lire un livre J

Voche : Enfin le relèvement de vos chevaux américains n'a rien à voir avec ce dont on parle : c'est une caricature de relèvement.

JPG :  pas vrai, le relèvement est harmonieux, ces chevaux (que je déteste) sont légers a la main et je ne vois pas  la caricature, mais si ca sert votre propos , n’hésitez pas.  Je les ai pris comme un exemple extrême. Les gens intéresses par le demi-arrêt ne considère  de demi-arrêt que si il est parfait (et fsit par eux-mêmes). Les gens intéresses au relèvement ne considère que LEUR idée du relèvement, le reste étant trop vert et bon pour les gougeats. Comme vous voudrez.

Si vous êtes ami avec Ollivier, dites lui que je serais ravi de le rencontrer dans un manège quand je viens en France et de discuter d’équilibre, mais a cheval.

Bonsoir

Merci ! Enfin je retrouve le forum ! 

Voche: L’effet de position a fait l'objet d'une étude intéressante ...de René GOGUE."Avec ou sans cavalier, l'ensemble tète-encolure, en raison de sa situation en avant des antérieurs, provoque toujours une surcharge de ceux-ci tandis que, par un effet de couple, les postérieurs se trouvent allégés par rapport à leur poids intrinsèque. Ceci justifie le nom de balancier donné à l'encolure"(Problèmes équestres)...Cette répartition des masses impropre à l'équilibre du Cheval monté nous permet de conclure que le mutisme de l'avant-main est compensé par la mobilité relative de l'arrière-main alors soulevée et que la conduite d'un tel Cheval ne peut être ni aisée ni confortable du fait que les cavalier est superposé à la partie la plus fixée au sol et doit en conséquence faire appel à des efforts de force accrus pour le déplacer dans une espèce de pirouette renversée non demandée.

JPG: En passant, j'ai connu monsieur Gogue (il est venu monter un de mes chevaux au Perray en 1976, sans trop de succes,mais il etait deja tres vieux) et son idee etait d'essayer de soulever la base de l'encolure/poitrine du cheval en baissant le bout de devant (pas l'inverse).

Les chevaux avec le plus de mobilite devant sont les chevaux de tauromachie:

https://www.youtube.com/watch?v=2rvFbIIKicM

et de cutting (qui utilisent tous leur balancier de gauche a droite et droite a gauche pour bouger leurs epaules).  

https://www.youtube.com/watch?v=nCRzUjn4I7I

Encolure baissee, legerete complete, descente des aides, mobilite maximum des epaules. (les cavaliers utilisent les eperons discretement pour les aider a se deplacer.)

Le levier de l'encolure marche a l'inverse de votre theorie: si la tete est baissee (et fixe, c'est a dire que la nuque ne remonte pas, c'est le garrot qui remonte) et le rein se plie pour faciliter la levee du garrot. C'est la loi simple des consequences: quelque chose baisse, quelque chose se leve en consequence.

Le relevement (progressif, non force, en fonction du modele) de l'encolure est beneficiel SI LA BASE EST ARQUEE (pas de gorge de pigeon) et que l'encolure a la liberte d'avancer de quelques centimetres quand on veut re-equilibrer le cheval vers l'avant (c'est a dire le remettre sur l'avant main chaque fois qu'on en a besoin). Le dressage du cheval est de controler la disposition du poids et le degre de l'activite dans n'importe quelle proportion. Si la base de l'encolure est en place, le pelvis est plie dans le bon sens et le cheval se demerde tout seul pour faire le reste.

Forcer l'encolure sur les epaules n'arrange rien (sauf pour des gens aussi delicats que Beudant, mais Oliviera disait toujours que ce qui a sauve Beudant c'etait les heures passees dans l'equitation de campagne les renes longues). Meme chose pour mon ami Juan Diego Garcia Trevijano qui est un superbe cavalier d'obstacles et je ne crois pas qu'il releve beaucoup l'encolure a la main. Je lui demanderais a l'occasion.

On raconte beaucoup d'histoires sur le dressage, mais il faut dresser d'abord (avec succes) et discuter ensuite.

"J'aime entendre le son de la flute le soir au fond des bois" (ou bien est-ce le son du cor?:)

off to give lessons, JPG 

Sur la vidéo de Totilas:

A partir de 1:50 (petit bout de légère EED entre M et R en préparation de l'appuyer, donc incurvation), il est intéressant d'observer la différence de hauteur entre  les deux étriers.  Différence évidemment encore plus visible au moment où le compas du latéral exterieur se referme.

Sinon, comme dit Delphine, on retrouve le forum, et avec du concret. N'est-ce pas ce que l'on en attend?

 Je peux confirmer que je donnerais un stage chez Michel Henriquet le week end du premier et 2 Mars. 
 J'espere vous voir la.

JPG

 Je ferai tout mon possible pour être présent, pour moi c'est à une heure de route.

Idem pour moi .... j'essaierai d'être là ...  ;-)

idem