La merveilleuse équitation des rectangles
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502 Bad Gateway
Piotr, merci. J'ai une sacrée envie de disposer de ce texte...
Upwelling, effectivement le style embrouillé de La Guerinière mérite d'être réécrit en y rajoutant un mauvais brouet à la Steinbrecht mal digéré. C'est beaucoup plus clair comme ça!
Je vous le scanne et envoie par mail dans la journée.
l'essentiel , c'est que le cheval execute son piaffer en prenant un bon appui sur la main ...
Paul Plinzer , Gymnase du cheval , ...
je peux comprendre que l'on refuse d'étudier l'Ecole de cavalerie par l'entremise du Gymnase du cheval , mais pour ce dernier , coté digestion je vais plutot bien , merci
je serais aussi tres curieux de (re)lire l'articlre de Sobene Olstef. Je suis sur de l'avoir vu quand j'ertais jeune car PE etait notre pain quotidien. Si ca pre-date 1966, c'est probablement un des articles qui m'a pousse a aller a Lisbonne pour la premiere fois en Juin 66 apres un voyage de mon premier mentor George caubet et une visite a Bailly chez M. Henriquet.
Les chevaux d'Oliveira et d'Atayde avainrt un contact leger et pas vraiment d'appui ans le sens litteral du mot. En tauromachie et a l'obstacle (voyez l'explication de Bragance dans L'Equitation de Tradition Francaise), le cheval doit "partir de la main", en un mot, avancer quand la main avance et avoir in contact plus franc qu'en ecole. Fernando Andrade a ecrit un petit livre (Tauromachie pour le 20eme siecle) qui compare et assimile l'equitation de tauromachie et d'obstacle. Voyez les videos de Pablo Hermoso de Mendoza sur Youtube pour voir des chevaux qui avancent de la main (la jambe entretenant l'activite en place, mais le depart venant de la main sur des chevaux "tendus" dans le sens moral du terme).
Je me souviens comme c'etait hier d'une lecon d'Athayde sur un cheval qui avait perdu l'impulsion dans le rassembler. L'etalon (grand et tres fort) avat ete prete par Athayde a un collegue de tauromachie et etait revenu retif dan le rassembler. Il s'acculait dnas le piaffer et ne partait plus au passage, preferant faire un galop traverse ou des petits bond en avant. Ca s'est regle a la longe (moi dessus) et ca a pris un moment car le cheval etait resolu dans sa defense. Apres 2 ou 3 seances de ce travail, tout est revenu dans l'ordre et il s'est "souvenu" d'avancer quand on lui demandait. Le piaffer assis (ou meme sur les epaules) contient le germe de l'acculement et il faut y veiller. C'est pour ca que beaucoup de cavaliers preferent un piaffer dans un equilibre horizontal (avec elevation egale devant et derriere - Baucher - voyez Espartero, le gris de Juan Diego Garcia Trevijano, qui transitione parfaitement vers l'avant et vers l'arriere)
Je pense que la preoccupation des auteurs classiques qui dressaient des chevauxe de manege qui devaient aussi fonctionner a l'exterieur (combat, taureaux, etc.) etait que la franchise du cheval vers l'avant ne soit jamais perdue, particulierement comme un effet nefaste de trop de rassembler et d'un equilibre tres assis. Que le signal d'impulsion vienne de la main qui avance, des jambes pres des sangles ou d'un effet d'assiette, ou d'une combinaison, importe peu. Le tout c'est que le cheval avance instantanement du rassembler en place au rassembler en avancant - passage, galop rassemble, ou meme simplement en grande impulsion: transition piaffer - trot allonge ou piaffer - galop fort. Je suis sur que la Gueriniere et Steinbrecht etaient preoccupes par des chevaux tres assis qui piaffaient volontiers mais n'en sortaient pas comme ils devaient (donc en danger d'acculement). M.Maurel pourrait confirmer de l'importance des transitions passage piaffer (effet de rassembler) et piaffer passage (effet d'impulsion) dans les epreuves. Ces transitions sont le sommet de l'art, et pour bonne cause! Donc, appui, pas appui, le tout c'est qu'il avance.
A plus, JP
je comprends vos propos , neanmoins les juges de dressage ont - je pense - une analyse moins influencée par le Baucherisme ...
JP, je viens de vous envoyer l'article sur Oliveira par mail, au format pdf.
Piotr
ca n'a rien a voir avec le baucherisme ou une quelconque ecole: le cheval doit entrer dans le piaffer franchement et en sortir franchement. Je ne pense pas que less juges soient interesses ou a meme de juger comment le cavalier a accompli son dressage. Je pense qu'ils jugent ce qu'ils voient: bien fait, mal fait, point. La franchise a la main selon DLG ou Steinbrecht, c'est la meme chose que la franchise a la jambe/eperons selon Raabe. Mouens differents, meme resultats, (ou absence de resultats dans le cas contraire). Qu.en pense MAurel?
JP
ce n'est pas ce que je voulais dire , ce que je voulais dire c'est que votre mode de pensée est tres formaté par le baucherisme , penser que la Guerinière pouvait etre préoccupé par des problemes d'acculement , c'est totalement Baucheriste ...
"qui dressaient des chevauxe de manege qui devaient aussi fonctionner a l'exterieur (combat, taureaux, etc.) "
Ah !! Un peu de bon sens ! Merci JP.
Bonjour Jean
La citation est tirée d'un très bel article intitulé "Du côté de chez nous" dans "plaisirs équestres" n°18 où S.Olsteff rapporte les paroles de la dame de la photo plus bas sur Talar ;-) (extraites d'une lettre qu'elle avait adresé au journal). L'article est très riche , décrit la "découverte d'Oliveira par M.Percin, et surtout détaille avec grande précision le travail quotidien d'Oliveira avec ses chevaux.