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L'éperon

41 réponses [Dernière contribution]
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Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir,

J'ouvre ce sujet, suite aux récentes passes d'armes autour de l'éperon. (JP versus Marit).

Observations personnelles:

Le plus chatouilleux des chevaux peut finir (doit finir) par aimer son contact. Une pression bienvenue le rassure et le calme. Ce qui est remarquable, c'est la faculté de compréhension du cheval ainsi que son sens aigu de la justice. Ainsi, le souvenir d'attaques fulgurantes dans les flancs d'un cheval qui a essayé de "tester son cavalier" n'empêchera pas ce même cheval d'apprécier l'effet relaxant du même acier dans d'autres circonstances.

A vous lire sur ce thème.

CC

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

merci d'avoir ouvert ce sujet Christopher, j'espère qu'il sera développé
je viens de lire l'assouplissement par l'éperon selon Raabe, je n'ai rien compris...
peut on mener un dressage sans éperons, et si la réponse est non, pourquoi ?

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Même intérêt que Denis pour la question que je formulerais autrement :
Jusqu'où peut-on espérer aller sans éperon ? (j'ajouterais bien aussi : et sans bride).

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Je possède un DVD de Tony del Rosso dans lequel on peut voir un travail de « mise à l’éperon » : rien d’agressif envers le cheval mais au contraire une compréhension rapide de l’exercice  par le cheval qui vient se décontracter à la demande.

Ce dvd est toujours à la vente et j’ai trouvé les 2 liens suivants ou ce travail peut apparaître :

http://www.vodeo.tv/documentaire/l-art-du-dressage-des-chevaux#video_rating

http://www.youtube.com/watch?v=KQdZgj0enhQ

 

 

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

là encore , la mise à l'eperon de T Del Rosso, je ne comprends pas.
je comprends mieux une autre mise à l'éperon dans laquelle le cheval est censé avancer quand la main ouvre.

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

après reflexion, je réalise que la mise à l'éperon est essentiellement faite dans un but decontractant.
Le rôle impulsif, mobilisateur doit être conservé cependant, c'est ce qui interpelle à première vue
J'avais compris la mise à l'éperon de Faverot-Beudant comme une simple désensibilisation- accoutumance à l'éperon, mais ce doit être bien plus que cela...

vos expériences seraient les bien venues ;-)

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Effectivement, Denis, il y a deux emplois de l’éperon selon le but recherché :

http://fonds-ancien.equestre.info/bibliotheque-numerique/livres-et-documents-divers/fonds-du-musee-chateau-de-saumur/article/527-atlas-de-la-methode-de-haute-ecole-d-equitation

Extrait :

« Dans la pratique, il (le Capitaine Raabe) a apporté des modifications relatives à l'emploi de l'éperon soit comme agent d'impulsion (en arrière de la place normale des talons), soit comme agent de décontraction de la mâchoire et de l'encolure (en avant de la place normale) ; à la place normale, l'action des jambes joue le rôle de ''garde à vous''. La solution que Baucher a donnée à cette question est tout autre. C'est dans la forme et non dans l'emplacement des applications de l'éperon que le Maître a apporté la distinction nécessaire : pressions pour la décontraction, attaques pour l'impulsion. »

A ce stade, mon questionnement  est  le suivant : de quel emploi s’agit-il dans l’effet d’ensemble ?

A rechercher dans les écrits des élèves de Baucher ou aller à la rencontre des écuyers entretenant cet héritage (je pense surtout à Patrice Franchet d’Esperey qui enseigne en stages du coté de Lyon - sans oublier Philippe Karl et Pascale Berthier-)

 

JP
Déconnecté
Inscrit: 21/05/2013

    J'ai deja parle pas mal de mes vues sur l'usage des eperons, mais voila une description plus comprehensive de ma methode (qui est une amplification de celle de Raabe). Je suis d'accord avec lui que l'impulsion doit etre bien developee a pied d'abord avec la cravache et que les eperons ne font que la remplacer, avec des effets plus complexes et plus rafines.  Voyez ce que vous en pensez.  JP    

          L'EDUCATION A L’EPERON


L’ancien usage des eperons aceres etait base sur la peur atavique qu’a le cheval de “la morsure du loup”, c’est a dire la defense qui consiste a contracter les flancs et a fuir quand il sentent quelque chose de pointu qui les “attaque”. C’est pour cette raison psychologique que les eperons a molettes a 5 pointes par example pouvaient faire avancer un cheval dans le feu, beaucoup plus que la douleur en elle meme car les chevaux (comme tous les herbivores “proies” sont tres bien adaptes a la douleur). L’effet du tord-nez est base sur le meme reflexe: le cheval est terrifie et incapacite car cette “morsure au nez” (ou a l'oreille), qui est la maniere dont un loup immobilisera un cheval accule et fatigue. C’est pour ca que beaucoup de chevaux ne se laisse absolument pas mettre un tord-nez une fois qu'ils l'ont connu. Par contre, une cordelette sur la gencive superieure qui peut etre vibree par la main ou appuyee, endormira le cheval (points emotionels tres sensibles a cet endroit qui peuvent etre actives, meme par le frottement d’un doigt). Mes etalons sont controles mais relaxes par cette cordelette quand il vont a la saillie et l’anticipe avec un plaisir evident car ils savent ce qui vient ensuite. 

Concernant le seuil de tolerance des herbivores, j’ai vu des taureaux castres au couteau au Mexique qui se remettait a manger en 2 minutes. Une de mes juments a pris un coup de pied de sa mere qui lui a decolle la peau des cotes sur 15cm par 20cm (je pouvais mettre ma main dans la “poche” ainsi creee pour la nettoyer), et la jument a continue a broute et est restee pres de sa mere sans ressentiment. Tout cela pour dire que l’effet de ce type d’eperons anciens, ulitise par tous les ecuyers classiques depuis l’antiquite jusqu’au 20eme siècle etait douloureux mais surtout psychologique. Il avait l’avantage d’etre utilise dans un systeme de dressage qui favorisait la descente des jambes car ces eperons pouvaient etre utilises avec parcimonie (la peur restant avec le cheval), donc une action annonciatrice de l’eperon (pression des mollets) pouvait devenir un symbole de l’eperon et avait ainsi un effet puissant sur l’impulsion.

Diogo de Bragance explique que l’equitation classique etait basee sur “un exces d’impulsion” rendu necessaire par l’equilibre assis qui surchargeait les posterieurs (donc limitait leur poussee vers l’arriere par une flexion exageree). Cet equilibre, generalement favorise par des mors puissants, rendait necessaire l’usage d’eperons egalement puissants pour equilibrer l’effet retrograde du mors (surtout avec des cavaliers qui n’avaient pas toujours une main fixe et des doigts aussi savants que La Gueriniere ou le marquis de La Bigne).            

La methode de mise a l’eperon de Raabe (et de Faverot, qui est a peu pres la meme) a vu une mission differente pour l’eperon et une progression dans l’education qui n’etait plus basee ni sur la peur ni sur la douleur (du moins pas trop). Ca a ete un des changements profonds de la comprehension des moyens equestres, malheureusement encore ignore par la majorite des cavaliers qui utilisent toujours les eperons comme un “renforcement de la jambe”, c’est a dire une punition. En plus il le font aujourd’hui avec des eperons “doux” qui incitent a le cavalier a plus de violence parcequ’ils sont inefficaces dans cette logique ancienne et contractent les chevaux qui avancent plutot moins que plus sous leur attaques ineduquees. Je vois plus de chevaux avec des trauma aux flancs dans les pays nordiques qui utilisent les eperons sans molettes ou a mollettes lisses ou peu dentelees que dans les pays ou on utilise des eperons aceres qui peuvent faire saigner mais ne cree pas d’edemes ou d’hematomes permanents. Je ne justifie ni l’un ni l’autre, c’est une simple constatation.

Au lieu de retourner a la description de Raabe que l’on peut lire quelque part, je vous donnerais la mienne qui offre des modifications importantes sur la maniere baucheriste (a qui nous devons toute cette idée). Baucher utilisait les eperons a des endroits divers pour des raisons diverses (arreter, avancer, rassembler). Raabe a modifie plus loin (pressions, pincer, petites attaques, etc. en plus des locations diverses).

J’ai un point de vue un peu different a cause de la difficulte de ne pas rendre les chevaux retifs aux eperons (chevaux “ramingues”) quand on se sert mal de l’effet d’ensemble (raison principale de la mefiance de Decarpentry pour cet exercice).

D’abord, je ne compte pas sur les jambes ou les eperons pour developer l’impulsion, mais simplement pour la demander quand elle a etee déjà etablie dans l’esprit du cheval et dans ses reflexes de reponse aux aides. La creation de l’impulsion se fait ca a la longe d’abord (dans ma methode d’aujourd’hui en tirant le cheval vers l’avant par une pression sur son auge qui debloque “le frein” des anterieurs). Quand cela est fait, l’usage de la chambriere devient plus efficace (il en faut tres peu pour que le cheval avance). Puis nous commencons avec l’Endotapping pour enseigner au cheval a se relaxer quand il est touché sur toutes les parties de son corps (associe a l’appel de langue qui devient bientot l’aide de substitution) et accepte ainsi de se deplacer et d’allonger sa foulee au pas et au petit trot souplement et avec empressement. Pendant cette phase, la symetrie dynamique est etablie autant que possible (le cheval peut faire des spirales croissantes et decroissantes des 2 cotes de facon egales et peut longer “en carres” (c’est a dire qu’il peut decrire un carre a la longe en suivant les murs et en rentrant dans les coins quand la longueur de la longe le lui permet. Cela est tres important car il est inutile de commencder a utiliser les jambes (et a fortiori les eperons sur un cheval desequilibre lateralement qui se “couchera” sur une jambe ou sur l’autre simplement parceque son equilibre naturel n’a pas ete suffisamment ameliore avant de lui imposer des aides qui seront forcement mal comprises et donc sujet a des resistances accrues.

Cette impulsion de la chambriere est ensuite transferree au cavalier (toujours suporte par le longer) qui commence a remplacer l’effet de la chambriere par celui de la cravache (dans mon cas l’Endostick), mais toujours sans action des jambes qui ne sauraient encore que le contracter (donc a diminuer une impulsion encore fragile).

Un des secrets du dressage est de poser autant que possible des questions dont la reponse sera forcement OUI!. Les resistance principales du cheval apparaitront surtout au moment de reduire l’appui des anterieurs contre le sol qui d’un cote, contrarie l’implusion et de l’autre, compromet l’equilibre. Quand ce travail fondamental est fait des le debut du dressage (meme avec un cheval tres jeune qui attendra encore longtemps d’etre monte), les portes s’ouvrent et le reste coule de source.

Une fois que le cheval avance bien a la longe avec l’aide de l’Endostick (non cinglant) qui le guide autant qu’il le pousse, il apprend a travailler sans la longe et gagne de l’impulsion en fonction de figures de manege progressivement plus compliquees. Les jambes commencent a etre utilisees sur un cheval qui avance déjà bien depuis le stick, donc pas de conflit.

Le cheval a déjà appris le travail de 2 pistes a la main (travail a pied) par l’effet des renes qui deplacent les hanches et controlent les epaules et le stick qui maintient l’activite. Sous la selle, ces actions de renes deviennent associees progressivement aux actions du poids du corps (un autre sujet) et aident le cheval a sortir de sa raideur naturelle. Les jambes font encore tres peu pour obtenir les deplacements lateraux.

Progressivement les jambes sont introduites dans le travail de 2 pistes (qui est déjà compris et accepte par le cheval) de la facon suivante: pousser le cheval par exemple vers la droite avec la jambe gauche en pression constante bien appuyee et tranquille (tout en maintenant les effets du poids du corps a travers l’assiette et les actions de renes qu’il connait déjà). Puis arreter le cheval avec la jambe droite (et l’assiete qui s’immobilise), sans relacher la jambe gauche. Garder les 2 jambes a l’appui jusqu’a ce que le cheval devienne completement immobile (pas toujours evident car il se sentira coince au depart). Si le cheval a appris a repondre au mot WHOA! Durant le travail a pied en association a l’effet d’ensemble a la cravache (pression de la cravache ou de la chambriere sur le dis du cheval), l’arret sur immobile de l’assiette est faciulement compris et ensuite transmis a l’imobilite de la jambe en association. La moindre immobilite (meme 2 secondes) doit etre identifiee et recompensee. L’emplacement des jambes n’importe pas. En fait l’exercice doit etre appliqué a toutes les parties des flancs: pres des sangles, au milieu des flancs et en arriere, du moment que les 2 jambes sont au meme emplacement. Une fois que l’immobilite a etee obtenue, on presse les 2 jambes un peu plus fort en association avec une action d’assiette qui pousse en avant (sans forcer) pour partir au pas. Des que le cheval avance, on relache les jambes completement pour montrer au cheval que c’est ce qu’in voulait. Meme procede de l’autre cote. On repete jusqu’a ce que la reponse soit la meme des 2 cotes (departs et arrets).

Ce qui importe c’est que l’action qui determine departs et arrets soit celle de l’assiette, pas les jambes qui y sont seulement associees. Les jambes agissent sur les flancs et determinent leur activite (ou leur position dans le pli): augmentation de la poussee vers l’avant par des contractions plus rapides et alternees avec l’elongation des muscles des cotes et du ventre (plus d’activite), debut du rassembler par engagement accru (changement de posture vers le racourcissement du tronc) et arret de cette meme activite dans une posture amelioree (controle, relaxation et calme).

C’est donc la maniere de l’activite) qui est determine par les jambes, mais c’est l’assiette qui determine le mouvement et doit toujours primer sur tout le reste, afin d’eviter les confusions (entre activite et arret) que le cheval ne choisira que trop facilement a son propre avantage. L’assiette est l’aide principale de toute l’equitation: elle donne le mouvement, l’allure, la direction, le pli, le tempo. Les autres aides sont seulement des “modificateurs” (plus d’engagement, plus d’activite, plus d’angle dans le travail lateral, etc.).

Une fois que le cheval a ete bien compris cette progression de l’action des jambes, recommencer avec les eperons doux. Raabe utilisait des eperons a “poupees” de laine, completement inoffensifs. Nous utilisons des eperons “a boule” qui roulent, aussi tres doux. Ce travail doit etre fait avec une pression asez forte (mais sans mouvements qui surprendraient le cheval et le contracteraient) pour que le cheval l’accepte et commence a se relaxer sur cette pression (meme principe que l’accupression). C’est patticulierment important avec les chevaux hypersensibles qui doivent apprendres a se relaxer sur cette pression et cela sert beaucoup a calmer les chevaux hysteriques (certains Iberiques) qui controlent le cavalier par un tempo en acceleration permanente et un manqué d’immobilite. Le travail a pied de l’Endptapping resoud en general ce probleme avant de le confronter sous la selle.   

Une fois que le cheval accepte les eperons a boules, on progresse vers des epesons moins gros et plus précis (mollettes lisses ou legerement dentelees, en function de la sensibilite de chaque cheval).

Cela constitue l’effet d’ensemble, mais la retenue de la main (opposition entre forces impulsives et retropulsives) est en fait eliminee par le fait que le cheval s’arrete ou avance par mimique de l’assiette. Cela permet par exemple de pratiquer “l’effet d’ensemble” en mouvement: le cheval etant en mouvement, on appuie une jambe pour aller vers un cote, puis on redresse avec l’autre jambe sans que l’assiette ne s’arrete dans son action (ondulation du pas, liant sauté du trot ou bascule du gallop). Cela sert aussi pour la cadence (pression de la jambe ou de l’eperon au besoin) avec une assiete qui se retient un peu). C’est vraisemblement la facon dont Raabe se servait de l’eperon pour maintenir la cadence: celle-ci venait de l’assiette et l’eperon creait une petite contraction des flancs qui guarantissait le respect du cheval pour cette cadence de l’assiette.

Si cette pression continue, l’effet de decontraction de l’avant main et donc de la bouche s’installe.

L’action l’eperon peur aussi etre au service de l’avancement des anterieurs: une petite attaque tres pres des sangles au moment du lever de l’anterieur du meme cote le fera avancer plus et affectera aussi la cadence positivement (anterieur droit qui se pose trop vite dans un cerle a droite restera en l’air un poil plus longtemps ou anterior gauche qui n’avance pas assez dans le meme cercle a droite).

Tout ce travail peut etre varie a l’infini en fonction des besoins du dressage de chaque cheval (cadence, etendue, elevation pour les anterieurs, pli pour le tronc, pousse ou engagement pour les posterieurs).

Les points fondamentaux a se rappeler sont les suivants:

1/ Il faut suivre l’education methodique a l’eperon sans faire de racourci et retourner en arriere sans hesiter chaque fois qu’il ya un probleme d’impulsion (jusqu’au cheval longe si besoin est).

2/ l’eperon contracte naturellement et cet effet s’oppose a l’impulsion (probleme de beaucoup de chevaux baucherises, bien connus par tous les ecrits, Decarpentry et autres), donc son education doit etre parfaite et le cavalier doit etre conscient a chaque pas du principe de l’Endotapping: le cheval resistera d’abord, ignorera l’aide ensuite, avant de se decontracter puis d’avancer/augmenter son action, quelqu’elle soit. Je ne fais ici qu’enoncer un fait connu empiriquement par tous les dresseurs avertis mais pas explique jusqu’a maintenant. Ce souvenir de ca evite bien des ecueils car il permet le retour en arriere pour corriger chaque probleme dans la logique physiologique de la reponse musculaire a nos actions.

3/ Enseigner au cheval a s’arreter seulement sur l’eperon et repeter cet exercice souvent est dangereux pour le dressage normal et doit etre utilise avec parcimonie, toujours en association avec l’assiette et toujours suivi d’un depart sur une pression legerement accrue. L’arret sur l’eperon marche tres bien sur des chevaux emballeurs, mais ramollira l’ardeur de chevaux calmes et bien equilibres

4/ la cravache est le moyen de creer l’impulsion, beaucoup d’auteurs l’ont dit et c’est toujours vrai. Je me sers de l’Endostick car il n’est pas cinglant (donc beaucoup moins douloureux, tout en gardant un effet efficace). Il n’enerve jamais les chevaux et est tres bien accepte. Nous retournons parfois temporairement a une cravache classique mais toujours sans laniere avec les chevaux manquant de sensibilite (la laniere qui resemble a une grosse mouche rend le cheval nerveux et ne cree pas une impulsion calme).

5/ le cavalier doit avoir la jambe fixe pour se server de l’eperon, donc le genou relaxe (déjà explique) et prendre conscience de son appui sur le flanc par le sentiment de son oppose: la pression sur le talon du cavalier. Il est dinc utile de chausser des bottes assez molles qui ne bloquent pas cette sensation. Cela permet au cavalier de savoir quand il a y a pression, combien de pression est exercee et quand il n’y en a pas. L’etrier est un excellent point d’appui pour le pied afin  de cointroler cette pression 

6/ De cette maniere, l’eperon est un outil merveilleux qui permet une equitation fine et benefique au cheval comme au cavalier. Une fois le cheval dresse, dans le principe de la diminution constante des aides, le cheval peut etre monte sans eperons comme preuve de sa bonne education, mais il sera surement necessaire d'y retourner de temps a autres car nul cheval n'est parfait.

JP  Giacomini
Lexington Kentucky USA
www.jpgiacomini.com
www.baroquefarmsusa.com
www.equusacademy.com

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

merci pour ce partage, même s'il me faudra lire et relire pour apprécier

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

En marge, quelques observations à l'intention des moins expérimentés:

Il est anatomiquement plus aisé pour le cavalier de faire sentir l'éperon loin en arrière (là où le flanc est le plus large que juste derrière les sangles). Cette facilité favorise un mauvais usage de l'éperon.

Nous avons tous débuté sur des chevaux de club blasés et pris le pli d'aller chercher le cheval là où il est le plus sensible ( loin derrière, même si quelques pisseuses savaient nous rappeler les bons usages). Cette facilité favorise un mauvais usage de l'éperon.

Le "machin" appelé "jambe isolé" a pour premier effet sur l'apprenti de lui faire piquer de l'éperon sous le tapis de selle (puisque un recul discret de la jambe à partir de la hanche reste sans effet par manque d'impulsion et d'accord des aides et en dehors de toute notion d'équitation centrée). Encore de mauvaises habitudes.

Il est bon se savoir si nous avons définitivement oublié ces mauvaises habitudes...

Avant que de se lancer dans l'étude géographique des effets de l'éperon, il est certainement bon d'étudier les actions  de l'assiette et de leurs éventuels prolongements, les confirmations par les jambes.

JP ne m'en voudra pas pour ce retour à la case départ à l'intention des jeunes qui tombent par hasard sur le forum.

JP
Déconnecté
Inscrit: 21/05/2013

 Cristopher, toutes les explications qui manquent sont entre 0 et 1, pas entre 9 et 10 :)
JP 

JP  Giacomini
Lexington Kentucky USA
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