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Le guide du dressage

Le Livre de Jean-Marie DONARD s’ouvre par une préface merveilleuse de Margit Otto-Crépin, seule représentante française médaillée dans la discipline du dressage depuis longtemps. Je ne résiste pas au plaisir de la citer, parlant de l’aide que lui a apportée Jean-Marie Donard : « Son langage, ses explications et ses exécutions me faisaient découvrir une équitation et des analyses techniques très approfondies. Mon cheval n’avait pas seulement changé physiquement mais aussi mentalement, et ceci en l‘espace de six semaines. Une métamorphose impressionnante due au grand talent d’un écuyer dont les mouvements ressemblaient à ceux d’un chef d’orchestre quand il le faisait travailler à pied. Il savait faire « danser » les chevaux ( disait-il pour les faire piaffer ) comme personne. J’adore cette expression, tout comme « il ne sort pas les mains de ses poches » pour un cheval qui ne montait pas bien ses épaules et de ce fait n’avait pas assez d’aisance dans ses antérieurs. Il savait leur faire baisser les hanches, les faire céder dans les ganaches, les mettre en équilibre et leur faire acquérir une rectitude incomparable. »

Première remarque, ces merveilleuses lignes de Margit nous amènent à rappeler qu’elle n’hésita pas à aller voir un spécialiste pour améliorer un point faible de son cheval. Se faire aider est normal, à condition d’être réceptif, et de pouvoir changer. Pourquoi aujourd’hui les cavaliers de compétition n’arrivent-ils pas à appliquer cette « positive attitude » pour améliorer leurs présentations … ?

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