Ils battent encore un nouvau record!
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Oui, je m'en doute bien !
bye
xavier écrit:
Mais quatre intellectuels assis n'iront jamais aussi loin qu'un con qui marche.
Peut-être, peut-être...
Mais des cons qui marchent, il y en a plein les allées du pouvoir, de tous les pouvoirs, et je regrette souvent qu'ils soient trop cons pour prendre le temps de s'arrêter discuter un peu avec les intellectuels assis. Cela nous rendrait probablement la vie plus facile.
Veuillez m'excuser, je m'éloigne peut-être un peu de l'équitation.
Theo
Il ne s'agit pas de décider si Michel Henriquet est ou n'est pas lèche bottes , personnellement il est ce qu'il veut je m'en contre fiche. Bien sûr j'aurais préféré ne rien lire du tout , et j'ai été étonnée que personne ici ne relève la dissonance entre MH et CC dans leurs réactions . Mais défendre une même cause n'oblige pas après tout à être d'accord sur tout .
Pour mr Pamphlet , je ne trouve pas la saison de Catherine moins bonne que 2008 , moitié moins de sorties mais à peine une première place en moins dans des reprises de niveau supérieur , pour moi c'est positif ! et le sujet n'était pas le couple Henriquet mais la moyenne si élevée de mr Gal.
Replaçons donc ,si vous le voulez bien , le débat , à partir de l'excellente intervention de Jean M B dont voici la fin
Jean M. B. écrit:
Bonjour toutes et tous,
Alors, quelles oppositions avec l'équitation de légèreté?
Ce qui saute aux yeux pour nous, c'est l'absence de liberté du cheval, particulièrement de la bouche et de la tête. L'équitation germanique conçoit la fixité de la tête de manière extrêmement étroite, ce qui aboutit à une position figée, non seulement de la tête et de l'encolure mais aussi souvent des épaules et du dos, bref de tout le cheval; l'équitation latine la voit d'une manière que je crois plus large, comme une condition d'équilibre pour le couple cheval-cavalier, et une absence de toute résistance. Il est frappant de voir que quand Gal oublie, un court moment, de tenir la tête de Jeu (entre 18'18" et 18'28" à peu près) l'encolure et la tenue générale de la jument sont tout autres; à ce moment, je me mets à espérer que son cavalier va regarder attentivement ce que sa jument fait de son encolure quand elle en a la liberté, mais hélas il n'est pas intéressé.
Voilà la différence fondamentale. Il y en a d'autres évidemment, mais je crois qu'elles découlent de la précédente.
Amitiés,
Jean M
Comme dirais Josette "le haut niveau c'est difficile pour tout le monde , et les mouvements il faut déjà les enchainer !" Donc ayons un minimum de respect ! il ne s'agit surement pas de "renvoyer mr Gal a ses études" Je crois et c'est pourquoi je remet l'intervention de Jean , que la question est , quelle équitation voulons nous voir sur les rectangles ?
Quelle équitation défend au mieux les buts énoncés par le réglement FEI de dressage ?
Si celle qui est présentée est celle ci alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! car effectivement c'est ce qui se fait de mieux dans le genre .
Si ce n'est pas le cas , que peux t on espérer voir changer , qu'est ce qui est juste et qu'est ce qui ne l'est pas ?
si c'est la quintessence de ce que l'on recherche n'y a t il pas contradiction avec le règlement ?
si oui , et que donc il n'est pas respecté , faut il le changer pour l'adapter à ce qui est validé par les juges ? (en contradiction actuellement avec le règlement?)
Est ce une évolution irréversible ?
S'agit il de revenir en arrière ou , en s'inspirant de la tradition à avancer sans renier nos pères ?
Les éleveurs ont formidablement progressé et il faut reconnaitre que les chevaux actuels sont merveilleux ( je réfute le terme de machine de guerre souvent utilisé qui valide une équitation de viol, soi disant adaptée au physique des chevaux, ce qui est crétin le viol n'est adapté à rien )
Est il impensable d'avoir l'ambition de voir ces chevaux merveilleux présentés autrement que comme des plantes de serre forcées ?
impensable de vouloir être émue lors d'une présentation ? ( jamais je ne l'ai été sur ces reprises là , il y manque ... un petit supplément d'âme ?)
suis je trop gourmande ? naîve ? idiote peut-être même ?
pourtant je la vois parfois , cette équitation dont je rêve , le plus souvent , soit des gens qui ont fuit la France ( "en France , Juliette , on ne peut rien faire ") ou des étrangers qui viennent en France enseigner ... l'équitation française !
oui il y a de quoi se poser des questions .
A vous !
Que voulons nous et quels moyens mettre en oeuvre pour l'obtenir?
C'est une question que je pose à tous depuis le président de cette association jusqu'au plus anonyme des intervenants , du moment que vous vous inscrivez dans les buts affichés de cette association .
Histoire d'inscrire le débat dans quelque chose à construire plutôt que l'enterrer dans la critique désabusée .
A vous !
Juliette :
Les éleveurs ont formidablement progressé et il faut reconnaitre que les chevaux actuels sont merveilleux ( je réfute le terme de machine de guerre souvent utilisé qui valide une équitation de viol, soi disant adaptée au physique des chevaux, ce qui est crétin le viol n'est adapté à rien )
Est il impensable d'avoir l'ambition de voir ces chevaux merveilleux présentés autrement que comme des plantes de serre forcées ?
Vous parlez "des éleveurs", mais faites alors le distingo entre les Français et les autres. En France, les croisements "améliorateurs" sont pratiquement interdits ! ....("on ne peut rien faire en France")
Quelque soit la discipline, il est vrai que les définitions de "l'amélioration", de "la progression" impliquent une nouvelle grille de lecture. Il semble que les cavaliers étrangers et les juges internationaux en soient conscients.
"L'avenir" ne repose pas sur le perfectionnement des acquis, mais sur une nouvelle approche de l'équitation avec de nouvelles règles.
Pourquoi cela ?
Parce que les finalités ont changé. Nous l'avons déjà constaté en peinture, en musique et en équitation aussi.....
Nous avons vécu la fin d'un temps (celui de l'art et du mécénat) et entrons dans une nouvelle ère ce que nous confirment les nouveaux exploits.
L'application consensuel d'un règlement peut justifier la qualité.
En attendant des jours meilleurs.
Amicalement, bruno.
Message édité par: BLB, à: 2009/12/30 10:24
Merci, Juliette, de recadrer ce débat qui restera complètement stérile tant que s'opposeront partisans et adversaires de la compétition en dressage.
Il a été plus ou moins question de supprimer cette épreuve, un jour, des JO au motif que la performance sportive du cavalier n'est pas athlétique.
On en revient donc à l'éternelle question, le dressage est-il sport ou art?
Il est les deux à la fois, bien sûr, mais cela ne se traduit qu'imparfaitement dans le règlement..... qui ,en plus, n'est pas appliqué à la lettre mais interprété en fonction d'impératifs qu'il est aisé d'imaginer
Mais est-il possible d'être complètement impartial dans le jugement d'une épreuve d'un tel niveau de difficultés associant un homme et un animal?
Les cavaliers qui se déclarent opposés aux concours mesurent-ils, même s'ils sont capables de réaliser les airs chez eux, la difficulté de les enchaîner en compétition, de maintenir le cheval au paroxysme de sa tension nerveuse, sans tension de rênes, en faisant fi du stress, des enjeux?
Lorsque je vois des cavaliers isoler une image et dire "vous voyez, ce n'est pas bien" je crois rêver....
Alors, faut-il déconnecter l'équitation de légèreté de la compétition, créer une partie vraiment mesurable qui pourrait s'évaluer véritablement sur les rectangles sans interprétation possible.
L'équitation de légèreté serait alors une autre discipline, réservée à une élite instruite enfin débarrassée de la dure réalité de l'épreuve.
Triste perspective, à mon avis..... Je voudrais pouvoir croire que la démarche d'AI est la solution mais au vu des enjeux...
JM
Mon message s'est croisé avec celui de Bruno dlB auquel je souscris sans réserve....
Message édité par: JM Acchiardo, à: 2009/12/30 10:18
Et ceux qui connaissent bien le couple Henriquet connaissent les raisons d'une saison avec moins d'épreuves, plus en demi-teinte...
Et croyez-moi, M Pamphlet, ceux qui l'a connaissent bien et qui ont vu de quelle manière elle traversait cette épreuve n'en sont que plus admiratifs !
Oui, il y a des luttes plus urgentes.
bye
Théophile Pamphlet
Ah ! Je m'esclaffe !