Travailler juste avec des chevaux durs
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Bonjour,
Je m'apprête à rentrer en formation BPJEPS pour septembre. Je viens d'aller faire quelques séances de dressage et d'obstacle chez mon futur formateur avant le passage des VETP et j'ai été confronté à des difficultés.
Ces dernières années je n'ai monté que mon petit trotteur. Le concernant le problème a été totalement différent et le travail étho nous a fait progresser. Mon équitation classique ne me permettait pas de régler certaines choses. Il est désormais très agréable. C'est un cheval naturellement en avant qui répond très bien aux jambes et cède à un contact très léger. Il est évident que je prends le temps de l'éduquer et de le dresser comme je le souhaite.
Lors de mes séances de "mise à jour" j'ai été un peu perdue sur ces grands chevaux souvent raides ,pas toujours dans la bonne impulsion, avec des bouches dures et des machoires qui ne cédent pas.
Je dois pouvoir m'adapter à ces chevaux et être juste dans ce que je demande pour les mettre dans une bonne attitude. Aussi j'ai tendance à les abandonner dans le contact avec la bouche, n'ayant quasiment pas de contact moelleux avec celle-ci. Quant à la mise en avant, elle est desfois difficile du coup pas de cheval tendu. Sans parler du fait que je me crispe tout comme les chevaux et je leur laisse peu de chance de me donner quelque chose de correct.
Par contre je pourrais éventuellement demander quelques cessions de machoires à pieds avant de monter.
Quel type de travail à la détente me conseillerez-vous. Comment puis-je demander à ces chevaux de me livrer leur bouche sans contrainte? Comment être juste dans mes aides. Tout autre commentaire sera le bienvenu.
J'espère avoir était claire.
merci beaucoup
Message édité par: Clothilde, à: 2009/08/22 21:57
Merci pour votre réponse. Il est toujours intéressant d'avoir différents avis.
Bonjour,
A mon avis, travailler "juste" avec un cheval qui sert pour l'enseignement de plusieurs cavaliers différents tous les jours est bien sûr impossible. Tenter de le piloter sans trop de dommage pour l'un et pour l'autre semblerait être une approche plus réaliste... Un travail "classique" approfondi et bien compris n'a pas besoin de béquille "étho" un tantinet snobinarde... à mon avis.
Pardonnez-moi d'être direct, mais il se fait tard.
Bonjour Clothilde, la première chose à savoir est la suivante, est-ce que le trevail que tu vas effectuer sur ces chevaux est un travail continu (au moins une fois par semaine et par cheval)ou alors très ponctuel, (juste une fois par mois et encore).
Si c'est la 2e option, il vaut mieux tenter de monter le cheval le mieux possible, mais sans s'attaquer à un travail très approfondi. En gros, faire ce qu'il connaît, essayer d'avoir un peu de légèreté, et se contenter de très peu.
Si le travil est continu en revanche, tu pourrais commencer par quelques flexions à pied, mâchoire, encolure, déplacement des hanches, épaules en dedans... Tous un travail ayant pour but d'assouplir le cheval, pas uniquement dans son corps, mais également dans son mental, le rendre prêt à répondre à tes demandes, prêt à être léger.
Ensuite, tu continu ce travail à cheval, donne ta tête, déplace tes hanches, tes épaules, épaules en dedans... Etc.
Bonjour Clotilde,
Un cheval est "dur" soit parce qu'il souffre, soit parce que personne ne lui a appris à travailler correctement, soit encore parce que son psychisme "déborde" son physique.
Mais, dans tous les cas, je chercherai à bien cerner son tempérament pour lui apporter un peu plus de confort.
(très souvent, les chx "durs" ont l'encolure contractée et le garrot bas)
De bons résultats sont possibles avec le travail EDD (Nicolas Podetti).
Mais, je préfère les petites serpentines, (encolure basse)
Puis, sortir les épaules sur la piste à droite puis à gauche en conservant l'encolure basse, sans déranger les hanches qui restent sur la piste du centre. Les transitions doivent se faire sans perturber le cheval.
Il est important de ne pas faire de longueur mais d'enchainer les transitions jusqu'à la cession des résistances.
Après avoir obtenu la décontraction d'encolure, je pratique le même exercice l'encolure un peu relevée à condition que le garrot monte un peu. (Un peu de confort pour le cheval est à ce prix).
Et, .... récompensez beaucoup pour rassurer.
Ce n'est que mon avis!
Bon travail!
Message édité par: BLB, à: 2009/08/23 15:35
Bonjour,
Lorsque j'ai eu parfois ce genre de soucis avec mon vieux cheval (demi pensionnaire en club), je reprenais le travail en descente d'encolure, changements d'incurvation.
Bien sur les besoins de temps de chauffe varient en fonction des chevaux.
Plus récemment j'ai eu l'impression que le travail de l'épaule en dedans sur le cercle, encolure arrondie légèrement descendue, le tout dans un maximum de calme et de régularité d'allure avait de bons effets.
Je ne sais si cette réponse pourra vous aider...
Cordialement
Béatrice
Béatrice Lémeri