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Affaire S.

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Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonjour,
Un entretien avec Adrien, au Domaine de La Pierre en Touraine, dimanche dernier, a suscité ma curiosité.

Il s'agit de la reconnaissance des F et des S dans la typographie de l'ouvrage de La Guérinière et des autres.

Le constat est surprenant : Au XVIIIe, la calligraphie des S et F, dans les manuscrits est la même. Notons également qu'aucune contrainte orthographique autre que la phonétique n'obligeait .
Chez les imprimeurs, parmi les caractères typographiques il y avait des f et des s. Ceux-ci (les s) étaient seulement utilisés en fin de mot pour marquer un pluriel par exemple.)
La typographie suivait l'évolution de l'écriture manuelle qu'elle représentait. Les ligatures (contractions de deux lettres) : ff, ss , ct et fi, pouvaient faire gagner de la place donc du papier.

Et comment interpréter les textes ?

A la lecture, c'est le bon sens, guidé par le contexte qui donne le discernement de nos consonnes !
J'avoue que ce n'est ni confortable, ni rationnel, mais c'est ainsi. D'ailleurs cette situation n'a pas durée et les "ss" modernes sont arrivés au XIXe siècle ainsi que le dictionnaire de monsieur Larousse. Le "sacré Charlemagne" faisait l'école sans orthographe !
(Avec le Dictionnaire Larousse, on a pu fabriquer les bonnets d'ânes à distribués dans les écoles de J. Ferry.
(Pauvres ânes, ils n'en méritaient pas tant !)

Que les esprits modernes enclins au rationalisme cèdent à la poésie.

Amicalement à tous.

Message édité par: BLB, à: 2009/07/20 18:07